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La spagyrie

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Avez-vous déjà entendu parler de la spagyrie ?

Le célèbre médecin Paracelse (1493 – 1541) a été l’un des premiers à la décrire. Il y fait notamment référence à plusieurs reprises dans son ouvrage « Les météores » et en parle comme d’une forme d’alchimie utilisée pour fabriquer des remèdes. Au Moyen-Age, les termes d’alchimie et de spagyrie étaient d’ailleurs souvent utilisés dans un sens équivalent.

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Le 19e siècle est sans doute celui qui comprend le plus d’avancées spectaculaires sur le plan médical. Les outils mis à disposition des médecins se multiplient : le stéthoscope est inventé par Laennec en 1815, l’électrocardiogramme et les rayons X font leurs premiers pas. Dans le domaine de la chirurgie, les instruments permettant de stopper les hémorragies apparaissent, l’hygiène progresse et l’anesthésie fait son apparition. Certaines maladies voient leur origine élucidée, comme la tuberculose, dont le bacille a été détecté en 1882, la typhoïde, le tétanos et ou encore le choléra. Et en 1885, Pasteur théorise et diffuse la vaccination.

 

C’est aussi le moment où Carl Friedrich Zimpel a établi les fondements modernes de cette thérapie. À partir de 1845, après une carrière de constructeur de chemins de fer et d’architecte,  il se consacre à la médecine homéopathique, au magnétisme et à la phytothérapie. En janvier 1848, il fonde un établissement de soin près de Rome, où il applique le résultat de ses recherches, liées à la spagyrie justement.        

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En effet, c’est un domaine où l’on parle volontiers de « transformations » : transformation des plantes en remèdes mais aussi transformation de soi. Car les plantes, qui sont à la base de tous les remèdes spagyriques, ne sont pas seulement considérées pour leurs nombreux principes actifs, mais aussi pour leur potentiel thérapeutique plus subtil. En effet, grâce à l’association idoine de plantes, on peut soulager les problèmes de santé physiques mais aussi mobiliser son énergie et ainsi retrouver santé et bien-être. La technique en quatre étapes utilisée pour obtenir les remèdes, ou “essences spagyriques”, se rapproche elle-même de l’alchimie :

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— Les plantes choisies sont triées à la main, broyées et mises à fermenter avec de l’eau de source et des levures. L’alcool ainsi obtenu est séparé par distillation. Il concentre ce qu’on pourrait appeler « l’esprit » de la plante.

— La deuxième phase consiste en une seconde distillation douce des plantes fermentées à la vapeur d’eau. On récupère ainsi les substances aromatiques de la plante (les principes actifs).

Ces deux étapes sont nommées la « séparation. »

— Ce qu’il reste des plantes, une fois le distillat obtenu, est tout d’abord séché puis brûlé, et enfin les cendres sont chauffées trois fois à 400° C. C’est ce qu’on appelle la « calcination ». Cette avant-dernière étape a pour but d’extraire les sels minéraux et autres oligoéléments spécifiques de la plante.

— Enfin, la quatrième et dernière étape, que l’on appelle « l’union », consiste à réunir le calcinat et le distillat.

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Cette méthode, permet d’extraire tous les composants de la plante et confère à l’essence spagyrique obtenue toute sa spécificité. Si l’on devait définir la spagyrie, je dirais qu’elle se situe entre la phytothérapie et l’homéopathie, car elle agit aussi bien sur le plan physique qu’énergétique. Une extraction classique d’une plante (TM) ne permet d’obtenir qu’une teinture ou un extrait contenant les principes actifs solubles, tandis que la spagyrie donne une essence contenant tous les éléments curatifs de la plante, y compris les oligo-éléments, généralement absents des teintures et extraits.

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Carl Friedrich Zimpel résumait ainsi l’action de ses remèdes : les sels minéraux et les composés actifs agissent sur le corps, les huiles essentielles et l’alcoolat sur les émotions et sur le psychisme. Le procédé particulier de fabrication donne aux essences spagyriques la faculté de déclencher des processus de guérison qui permettent de retrouver un équilibre salvateur.

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Les essences spagyriques n’entravent pas les réactions de défense naturelles du corps (la fièvre par exemple) mais stimulent le rétablissement de l’équilibre naturel. Les essences spagyriques ont un large éventail d’applications.

— Elles permettent de soulager des nombreux troubles aigus et chroniques et peuvent également être prises à titre préventif.

— Elles s’utilisent essentiellement en interne sous forme liquide, pures ou diluées dans de l’eau.

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Certaines pharmacies sont spécialisées dans la fabrication de mélanges spagyriques, ainsi chacun  peut recevoir un mélange spécifique individualisé. Ces officines sont surtout basées en Suisse, il sera plus compliqué d’en trouver en France. Vous pouvez cependant vous rendre sur internet, où le laboratoire « Vecteur Energy », spécialiste de la spagyrie basé en Auvergne, propose un total de 22 préparations de qualité.

Le laboratoire « Phylak », en Suisse, est également une référence en la matière (113 plantes seules et 3 mélanges).

Vous ne vous exposez à aucun effet secondaire et il n’y a pas de contre-indication avec d’autres traitements thérapeutiques. Ce sont des remèdes qui conviennent aussi bien aux adultes qu’aux enfants et aux bébés. Même les animaux peuvent en bénéficier !

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La posologie pour un trouble physique consiste en une prise de 15 à 20 gouttes, 3 fois par jour, pour un adulte et de 5 à 10 gouttes, 3 fois par jour, pour un enfant.

Pour un effet au niveau énergétique, la posologie est réduite à 1 à 7 gouttes, 3 fois par jour.

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