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Vacciner, c’est introduire une forme atténuée de la maladie dans le corps d’une personne saine. Cela peut-être un virus affaibli, ou même tout simplement les petites substances fabriquées par le virus, qui mettent en route notre système immunitaire (défenses naturelles).
Il en faut juste assez pour provoquer la réaction, et ainsi permettre au corps de réagir plus vite le jour où il est contaminé par la vraie maladie. Mais pas trop, pour éviter qu’il ne tombe gravement malade tout-de-suite.
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Nous vivons dans un monde où vacciner tout le monde est long, compliqué, coûte cher, peut comporter des risques, et n’est pas toujours efficace. Pour la grippe, il faut recommencer chaque année, et bien souvent le vaccin ne protège pas : “Selon la saison et selon les personnes vaccinées, les études estiment l’efficacité du vaccin contre la grippe de 20 à 80 %”, explique le site officiel suisse de la vaccination, infovac, réputé pour sa fiabilité.
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Moment surréaliste à l’antenne de France Inter ce matin : la journaliste Léa Salamé recevait le Pr. Jean-Daniel Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Henri-Mondor à Créteil. C’est un spécialiste de la vaccination. Plus tôt au cours de l’émission les journalistes évoquaient ce chiffre inquiétant : « 50% de la population est réticente à la vaccination »[1].
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Horrifiée par cette « montée du discours antivaccin » la journaliste pose une question au Pr Jean-Daniel Lelièvre : « Vous avez vingt secondes pour convaincre avec des mots simples quelqu’un qui ne veut pas se faire vacciner… de se faire vacciner !»
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Déjà, vous noterez le sous-entendu scandaleux de cette question : les personnes réticentes à se faire vacciner sont un peu bêbêtes, il faut les convaincre avec des mots simples. Contre toute attente ce prestigieux scientifique est interloqué, puis répond : « Je ne suis pas là pour convaincre, je suis là pour expliquer. C’est une question de balance bénéfice/risque et à l’heure actuelle nous n’avons pas tous les éléments pour s’assurer de l’absolue sécurité de ces vaccins »
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On sent de la déception chez les journalistes dans le studio. Léa Salamé pensait pouvoir enfin clouer le bec à ces arriérés d’« antivax » et les remettre dans le droit chemin. Mais non, en tant que spécialiste de la vaccination, le Pr Lelièvre répond en scientifique et dit la vérité au sujet du prochain vaccin anti-Covid : on ne connaît pas son efficacité réelle, ni son innocuité à long terme.
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Interrogé sur la danse du ventre du laboratoire américain Pfizer, qui a annoncé une efficacité de son vaccin « à 90% », puis a monté son chiffre à 95%[2] après qu’un autre laboratoire, Moderna, ait annoncé un vaccin efficace, lui, à 94,5 %[3]… le Pr Lelièvre répond : « Il ne faut pas confondre efficacité scientifique et communication… Pfizer a voulu communiquer le premier (…) C’est gênant… »
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Léa Salamé demande ensuite au Pr Lelièvre s’il encourage la vaccination obligatoire contre le Covid.
Sa réponse, là encore, est honnête : « On doit être contre la vaccination obligatoire. (…) D’abord chacun est libre de se faire vacciner ou pas. Ensuite, une vaccination obligatoire, c’est avoir du recul sur une vaccination, être sûr que cette vaccination est efficace à 100%, qu’elle n’a pas d’effet indésirable, qu’elle va vous protéger et également protéger les autres. Il nous manque tous ces éléments pour dire qu’il faut un vaccin obligatoire. »
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Bravo pour votre honnêteté, Professeur Lelièvre. Car, bien qu’interrogé en tant que « spécialiste des vaccins », donc « pro » supposé aux yeux des journalistes, vous avez rappelé ce principe fondamental de la médecine que beaucoup oublient : d’abord ne pas nuire.
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Actualités du Covid19 …
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Aux yeux de France Inter, hier matin en tous cas, interroger la future vaccination anti-Covid, c’était nécessairement être… arriéré. Anti-progrès. Dangereux. Que deux journalistes ayant abandonné tout esprit critique soient les premiers à courir pour recevoir une injection lorsqu’un vaccin sera disponible, eh bien… grand bien leur fasse. Mais que ces nigauds réduisent à une position « antivaccin » la prudence nécessaire face à la vaccination anti-Covid à venir, cela pose un problème de débat public.
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Nous ne sommes pas des crétins, mesdames et messieurs les journalistes, lorsque nous alertons sur les risques et zones d’ombre des vaccins. Nous caricaturer et nous rabaisser en demandant à un Professeur de médecine de nous « convaincre avec des mots simples » bloque toute analyse.
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La vérité est qu’il est borné et stérile d’être « pour » ou « contre » les vaccins.
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De même qu’il est idiot d’être pour ou contre le café, pour ou contre les avions … Les vaccins font partie de notre temps et aucune personne sensée étiquetée « antivaccin » n’a jamais décrété qu’il fallait abolir ce qui demeure, à bien des égards, un progrès décisif de la médecine.
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En revanche, remettre en question les dérives récentes liées aux vaccins oui, c’est un combat capital. Parce que ces dérives ne sont pas tant le fait de médecins honnêtes comme le Pr Lelièvre, que de gouvernants et de laboratoires multimillionnaires qui n’acceptent pas que leurs vaches à lait soient menacées. Ni même mises en doute.
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Les vaccins ne sont pas une religion en laquelle il s’agit de croire ou de ne pas croire. Ce sont des produits médicaux manufacturés parfois efficaces, parfois inefficaces ; rarement dépourvus d’effets secondaires. Mettre en lumière leurs risques, demander à ce qu’on étudie certaines interactions et certains effets secondaires, se plaindre du silence autour de ces risques, c’est réclamer plus de transparence.
Cette exigence est primordiale à l’heure où les laboratoires font la course contre un vaccin… censé éradiquer une maladie inconnue il y a un an. Un an, vous rendez-vous compte ?! En révélant les risques d’un développement aussi précipité, en demandant plus de rigueur et de transparence aux laboratoires et aux gouvernements… nous ne sommes pas pour ou contre les vaccins ! Nous sommes pour la santé.
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Plus récemment, Facebook, en association avec les laboratoire Merck ont créé une alliance : Alliance for Advancing Health Online (AAHO). Initiative dotée de 40 millions de dollars de budget ! Ils décrivent leur objectif comme une initiative pour “augmenter la confiance envers la v@ccination au travers des médias et réseaux sociaux.” Cette association est bien sûr financée par les principaux producteurs de vaccins : Pfizer, AstraZeneca, GlaxoSmithKline, Novartis, Emergent BioSolutions, and Bavarian Nordic.
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D’après un article de Rodolphe Bacquet – La lettre alternatif bien-être et un article du Dr. David Moore (Gentempo <hello@gentempo.com>)
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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