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L’accident vasculaire cérébral

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Les chiffres de l’AVC sont alarmants : 

  • — 3ème cause de décès en France (et première chez l’adulte). Chaque année, on compte 120.000 nouveaux cas d’AVC dans notre pays.
  • — 1 personne sur 5 aura un AVC (ou même plusieurs) dans sa vie ;  
  • — Les chances de finir avec des séquelles s’élèvent à 60 %. : paralysie (dans 30 % des cas), perte sensorielle, troubles de la mémoire, de l’élocution ou de la vue, dépression ou autres types de troubles psychiques, etc. Les conséquences peuvent être lourdes pour le patient comme pour son entourage.

Face à cette menace, la médecine conventionnelle donne des conseils généralistes comme surveiller son hypertension, perdre du poids, d’éviter l’alcool et de ne pas fumer.  

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L’accident ischémique transitoire (AIT) est une forme légère d’AVC causée par l’interruption temporaire du débit sanguin dans une partie du cerveau. Dans le cas d’un AIT, les symptômes durent moins d’une heure et ne laissent pas de signe anormal sur les images du cerveau par IRM. L’AIT est un peu plus fréquent chez les hommes que chez les femmes. Le risque de survenue d’un AVC à la suite d’un AIT est élevé (jusqu’à 10 % des cas dans la semaine qui suit l’AIT). De ce fait, comme l’AVC, l’AIT est une urgence médicale.

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L’accident vasculaire cérébral (AVC ou, plus communément, attaque cérébrale, embolie cérébrale, ictus ou apoplexie) se caractérise par une lésion d’une partie du cerveau à la suite de l’obstruction d’un vaisseau (accident ischémique ou infarctus cérébral) ou par la rupture d’un vaisseau sanguin et l’accumulation d’une poche de sang (accident hémorragique ou hémorragie cérébrale).

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L’interruption du flux sanguin, ou l’accumulation de sang lors d’accidents hémorragiques, provoque la destruction par asphyxie des cellules nerveuses (ou neurones) dans la région concernée. Les conséquences de l’AVC varient selon la zone du cerveau touchée et l’ampleur des lésions. Environ 85 % des AVC sont d’origine ischémique et 15 % d’origine hémorragique. On parle volontiers d’ICTUS BLANC et d’ICTUS ROUGE. Cette maladie touche autant les hommes que les femmes et 75 % des personnes atteintes ont plus de 65 ans.

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Il est important de connaître les principaux signes d’un AVC et d’un AIT pour bénéficier rapidement d’un traitement :

  • — apparition soudaine d’une difficulté à s’exprimer (dysarthrie, aphasie) ou à comprendre les autres ;
  • — paralysie ou engourdissement soudain d’un côté du visage, d’un bras ou d’une jambe (hémiplégie) ;
  • — perte soudaine de la vue (souvent dans un seul œil) ou vision dédoublée ;
  • — perte de l’équilibre ou de la coordination des mouvements ;
  • — mal de tête soudain et violent, sans cause apparente.

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L’intensité des symptômes observés lors d’un AVC ne permet pas de prévoir l’intensité d’éventuelles séquelles. Un AVC ayant entraîné des symptômes sévères et variés peut ne laisser que peu de séquelles. Lorsqu’une personne présente des symptômes qui suggèrent un AIT ou un AVC, il faut immédiatement appeler le Samu qui orientera vers la structure adaptée.

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Symptomatologie corticale par atteinte vasculaire ischémique  

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Traitement classique :

1/ AVC ischémiques

ThrombolyseIl s’agit d’injecter un médicament appelé altéplase, qui vise à dissoudre les caillots sanguins et à rétablir la circulation sanguine cérébrale. Selon NHS Choices, il est préférable de procéder à cette intervention dans les 4 à 5 heures suivant l’AVC. Un scanner cérébral est nécessaire au préalable, car le médicament aggrave les saignements en cas d’AVC hémorragique.

ThrombectomieIl s’agit d’une intervention d’urgence visant à éliminer les caillots sanguins et à rétablir la circulation sanguine cérébrale. Selon NHS Choices, cette intervention n’est efficace que pour traiter un accident vasculaire cérébral ischémique, causé par un caillot sanguin dans une grosse artère cérébrale. Elle consiste à insérer un cathéter dans une artère, souvent au niveau de l’aine, et à y introduire un petit dispositif.

2/ AVC hémorragiques

Arret des médicaments anticoagulants (cas fréquent) + chirurgie intracranienne (trépan) de drainage de l’hématome et électrocoagulation

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Homéopathie :

Remèdes en urgence de l’ictus blanc (ischémique), le CHU : Helleborus comp. = Apis mel. + Arnica + Helleborus (ba) aa 30K

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Remèdes de l’apoplexie, avec hébétude et prostration, mouvements automatiques parfois (tête, bras, mains, jambes) :

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Pensez aussi à :

Crotalus horridus (ge) … idéal en cas de paralysie consécutive à un AVC, en particulier du côté droit. Les membres inférieurs s’endorment facilement. Les mains tremblent et sont gonflées. Le patient est incapable de maintenir les jambes immobiles. Le patient est loquace, avec un désir de fuite. Il marmone.

Gelsemium (mn) …indiqué pour les symptômes d’AVC, accompagnés d’engourdissements, de faiblesse et de tremblements, avec perte de la parole. La personne ressent une sensation d’apathie, des vertiges et une somnolence. On observe une paralysie de plusieurs groupes musculaires de l’œil, de l’œsophage, de la vessie, du rectum, etc. Des douleurs profondes dans les muscles du dos, des hanches et des membres inférieurs sont également ressenties. La coordination musculaire est altérée. Les muscles ne peuvent obéir à la volonté.

Laurocerasus (ac) … en cas d’accident vasculaire cérébral soudain et sans avertissement, avec palpitations, peau froide et moite, convulsions des muscles faciaux, toux soudaine, suffocation et perte de la parole.

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Un bilan BNS, pratiqué dès que possible, permettra d’évaluer les causes du phénomène et d’y remédier assez spécifiquement.

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Les traitements à long terme de l’AVC 

Les traitements à long terme de l’AVC sont destinés à prévenir l’apparition de nouveaux caillots chez des patients qui ont subi un accident ischémique. Ce sont essentiellement des antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel) et des anticoagulants oraux.

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De plus, des traitements sont prescrits pour traiter une éventuelle hypertension artérielle ou un diabète. Enfin, des conseils d’hygiène de vie et de diététique doivent être suivis : arrêt du tabac, modération dans la consommation de boissons alcoolisées, contrôle du poids par une alimentation équilibrée et une activité physique régulière (au moins 30 minutes par jour).

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Ref. Dr. Michel De Lorgeril : « Comment échapper à l’infarctus et l’AVC » (Ed. Thierry Souccar)

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