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Sous l’influence de l’imprégnation hormonale, la poussée sexuelle va « redistribuer les cartes » : identité remise en cause car l’image de soi est négative. Le problème narcissique va se reposer : les relations de Soi à Soi et de Soi à Autrui (références / choix personnels).
Modification corporelle rapide =
— Bouleversement quantitatif : poussées pulsionnelles violentes
— Bouleversement qualitatif : la révélation de l’orgasme !
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Remise en cause des représentations (nouveaux idéaux, nouvelles images), dimension du caché… Qu’y a-t-il au-delà des apparences (goût pour les histoires d’espionnage…) ? Durant cette période, les fantasmes ne sont pas encore investis dans un rôle (âge scolaire) : immaturité ++. Il (elle) colle sur lui l’image qu’il (elle) admire = c’est parfois dur pour ses parents !
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En fait, ils « cherchent la loi », ce qui tient la route (et qui les accompagnera). C’est l’âge des « bandes » (ils cherchent la loi ailleurs), des défis idiots : ils devront apprendre à ne pas tout faire, à ne pas tout risquer ! C’est aussi l’âge des troubles du comportement alimentaire (anorexie – boulimie = attaque de la structure) par mauvaise gestion des séparations parentales.
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Les parents ne doivent pas disqualifier l’enfant (maintien de l’infantilisation), ni s’en désintéresser (retrait abandon). Difficile pour des parents inaccessibles qui ne veulent pas « être tués » : ils doivent accepter d’être remis en cause par l’enfant, de montrer leurs imperfections, de prendre acte des changements et survivre…
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L’adolescent devra accepter les parents tels qu’ils sont (désidéali- sation ++), tout en acceptant de voir disparaître l’enfant qu’il fut (et ne pas demander au partenaire d’être encore un papa ou une maman pour lui !). Si :
— le refoulement est efficace (Sur-Moi dominant) = les « gens normaux » (qui s’en satisfont —> névroses, car persiste l’angoisse liée au refoulement),
— le complexe d’Œdipe est traversé, mais nié : « pas pour moi » (idéal du Moi dominant) = les pathologies du narcissisme et le risque des perversions : « border-line » : émotions intenses et instables qui nuisent à l’image de soi et aux relations avec autrui, jusqu’à l’auto-mutilation et aux comportements suicidaires !
— le complexe d’Œdipe est évité (les pulsions ne sont pas contrôlées : « ça » dominant) = psychoses (angoisse de morcellement). N.B. hors de portée de la thérapeutique homéopathique !
1/ impossibilité de « rencontrer l’autre » : pas de vie affective
2/ passage à l’acte, car la pulsion n’est pas retenue…
L’élément qui caractérise la psychose, c’est le clivage. Il existe une séparation entre :
– Le monde des évidences, des relations, des réactions émotionnelles des adultes, l’enchainement historique.
– Le monde des rêves, le réel est terrifiant (enfants délaissés ou bafoués), des rêves = espoir fou qui permettent de le supporter, les idées sont enchevêtrées, mémoire flash, mutisme, stéréotypes, variation des réponses à une même agression.
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L’émotion doit être retravaillée (récit, dessins, théâtre …). C’est la présence d’un spectateur qui offre à l’enfant la possibilité de se reprendre.
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Bibliographie :
« Quand Freud rencontre Hahnemann » (1er tome de notre « trilogie homéopathique »)
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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