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L’Auriculothérapie

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L’auriculothérapie est une méthode de diagnostic et de soins utilisant le pavillon de l’oreille, enseignée en France par le dr. Paul NOGIER, de1975 à 90. Elle entre dans le cadre des thérapeutiques réflexes : une action localisée sur un territoire particulier de l’oreille peut permettre la rupture d’une boucle informative au niveau du filtre nerveux thalamique et faire ainsi disparaître douleur, spasme et inflammation dans le territoire correspondant du corps du sujet traité. Chercheur pionnier dans ce domaine P. NOGIER, ayant réuni – un temps – autour de lui plus de 500 confrères, il a décrit un système bien trop compliqué … d’ailleurs tout le monde s’est perdu dans ses multiples et contradictoires explications ! 

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Elle entre dans le cadre des thérapeutiques réflexes : une action locali­sée sur un territoire particulier de l’oreille peut permettre la rupture d’une boucle informative au niveau du filtre nerveux thalamique et faire ainsi disparaître douleur, spasme et inflamma­tion dans le territoire correspondant du corps du sujet traité.

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alt   premier schéma de Nogier

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Depuis l’antiquité, on retrouve des pratiques pouvant être identifiées comme de l’auriculothé­rapie : les égyptiens calmaient déjà certaines douleurs par la stimulation de points du pavillon. Au 17 ème siècle un médecin portugais rapporte le bon effet de cautérisations de l’oreille dans les sciatiques …

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De tels faits ne sont pas étonnants si l’on considère le corps humain comme un hologramme polarisé. Or dans un hologramme « chaque partie contient le tout« . Ce fait est particulièrement évident au niveau des organes des sens, où la tradition a développé de multiples approches réflexes :

  1. Oeil … l’iridologie
  2. Oreille … l’auriculopuncture
  3. Nez … la naso-sympathicothérapie
  4. Bouche … la somatotopie gengivo-dentaire
  5. Tact … la chiromancie, mais aussi la réflexothérapie podale.

On se trouve donc en présence, au niveau du pavillon de l’oreille, d’une véritable cartographie réflexe des zones métamériques du corps humain. Le diagnostic peut y être effectué, sans for­mation préalable, grâce à deux moyens de détection :

— le simple contact = un « palpeur a pression » va révéler un point plus sensible

 

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— électrique = un petit potentiomètre mettra en évidence un point de faible résistivité, car si chaque point du corps a sa correspondance auriculaire, celle-ci ne peut être mise en évidence que lorsqu’elle perd son équilibre physiologique.

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Le docteur NOGIER (et ses disciples) ont rapidement introduit l’utilisation d’un réflexe neurovégétatif (appelé RAC, puis VAS), perceptible au niveau des tuniques vasculaires, comme outil d’évaluation de la capacité d’une zone du corps de s’opposer à une contrainte calibrée. Plus la zone stimulée est désorganisée, plus le réflexe d’alerte neurovégétatif va durer, jusqu’a 20 pulsations dans les cas extrêmes. Ce réflexe est facilement perceptible, s’exprimant par un aspect « tranchant » de l’onde vasculaire sur l’endo­thélium des vaisseaux (d’ailleurs objectivé par effet doppler). La seule difficulté consistant à calibrer la contrainte (une simple pointe peut suffire par sa charge magnétique) et à la présenter rythmiquement aux différentes zones du corps (ou de l’oreille) pour obtenir un comparatif fiable.

 

alt   anatomie du pavillon de l’oreille

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Ils ont alors élaboré des concepts bien plus compliqués que nous évoquerons dans le chapitre « Auriculomédecine », mais que nous n’avons pas trouvé performants.

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A la lumière des principes indiscutables de la neuralthérapie et après l’utilisation de divers ma­tériels sophistiqués (dont un Infra-Maser programmable), il m’a été possible de codifier simplement l’auriculothérapie :

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A – au niveau diagnostic : la somatotopie corporelle au niveau du pavillon auriculaire est varia­ble selon l’état d’activité du corps, P. NOGIER parle de « phases 1, 2 et 3 », mais ces diverses re­présentations corporelles sont dominées par une quatrième (la « phase 4 », parfois évoquée par le maître !) que j’utilise à présent seule.

Rappel de l’innervation du pavillon auditif :

— Le plexus cervical supérieur (branche auriculaire et mastoïdienne), qui innerve la partie cachée de l’oreille et sa bordure externe et le lobule, partie qui correspond, au point de vue so­matotopique, à des localisations ectodermiques,

— Le trijumeau (nerf auriculo temporal), qui innerve le corps de l’hélix (partie moyenne et sup.), partie qui correspond a des localisations mésodermiques,

— Le nerf pneumogastrique (ou Vague), qui assure l’innervation de la conque, partie qui correspond au point de vue somatotopique a des localisations endodermiques.

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La conque est séparée en deux par la racine de l’hélix :

  1. l’hémi-conque supérieure présente les points-réflexes des organes abdominaux,
  2. l’hémi-conque inférieure présente les points-réflexes des organes thoraciques.

Dans cette configuration, l’oreille est divise en quatre cadrans :

  1. un cadran antérieur (tragus) qui correspond à la zone céphalique cortica1e,
  2. un cadran inférieur (antétragus et lobule) qui correspond a la zone cervico-faciale,
  3. un cadran postérieur (anthélix) qui correspond à la zone dorso-thoracique,
  4. un cadran supérieur (hélix) qui correspond a la zone lombo-sacrée.

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L’organisation métamérique s’articule radialement autour du point 0 (racine de l’hélix). Les trois niveaux organiques sont d’ailleurs anatomiquement définis par trois diaphragmes (tente du cervelet, diaphragme thoracique et diaphragme pelvien), reliés par le ligament postérieur du rachis.

 

alt

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Les zones charnières sont particulièrement intéressantes :

  1. racine hélix / tragus : plexus pelvien / rhinencéphale
  2. échancrure tragus / antétragus : ganglions sympathiques cervicaux supérieurs
  3. charnière antétragus / antelix : ganglions stellaires
  4. charnière antélix / hélix : ganglions semi-lunaires

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L’examen rapide des quatre cadrans (au niveau de l’avant-mur de la conque), vous permet­tra de mettre en évidence en quelques secondes les « métamères à problème ». Vous quitterez alors le pavillon pour rechercher sur le corps ce qui peut correspondre à un foyer irritatif (cicatrice toxique, irritation dentaire, dysfonction vertébrale, souffrance organique vraie …) qu’il faudra traiter localement (++), avant de revenir sur l’oreille pour une stimulation visant à agir sur ces phénomènes au niveau du « contrôle de porte » du tronc cérébral.

 

alt  cartographie classique 

 

B – au niveau thérapeutique, vous pouvez choisir d’utiliser :

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1/ Sur l’oreille :

–> Le massage (par bâtonnet de verre). NB. si contracture importante stimuler plutôt la face postérieure (crânienne) de l’oreille

–> Les aiguilles d’acupuncture (temps d’application selon les réponses du pouls),

–> Les aiguilles semi permanentes (si douleurs et contractures tenaces),

–> Les courants de faible intensité (ex: diascope),

–> La cautérisation (ex: fer à microsoudures),

–> L’irradiation par laser athermique (stimulation électromagnétique), celle-ci pourra être visible (ex: hélium-néon, 2 a 10 mW) ou infra-rouge (ex.: arséniate de galium, 10 a 30 mW), continue ou pulsée, avec ou sans fibre optique. Si le laser est pulsé, on choisira les fréquences en fonction de l’effet recherche : cadences lentes = sédatives (spasmes et douleurs), cadences rapides = stimulantes (inflammations) et cicatrisantes (plaies, ulcères).

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2/ Sur le corps, on peut aussi utiliser :

–> Les ondes courtes pulsées, ex: Diapulse (USA), Magnébiopulse, Mora (belge), Prognos (russe) …, qui permettent d’atteindre les organes profonds de l’organisme. La puissance à utiliser devant être d’autant plus importante que le processus est chronique et l’organe à atteindre est profond.

–> La chromatothérapie (couleurs = plages de fréquences : de 4,6 a 7,3 Hz), méthode explicitée dans un autre dossier.

autre cartographie …

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En pratique, il est bon de se limiter à stimuler trois points d’oreille seulement, selon la formule suivante :

 

1 – point de l’avant-mur (plexus sympathique),

2 – point du métamère (axe du point 0 –> point de l’avant-mur) correspondant au tissu qui souffre, dans la conque, si l’organe est endodermique, à l’extérieur de l’avant-mur si celui-ci est mésodermique (ex: articulaire) ou sur l’hélix si le problème est ectodermique (ex: brûlure cutanée),

3 – point 0’ à la limite antérieure du tragus (somatotopie corps calleux / hypophyse) qui semble agir favorablement sur les dyslatéralités (idem méthode EMDR).

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Certains ont même imaginé une sorte de « pense-bête » rotatif :

Auriculo2

 

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NB. si vous utilisez un laser pulsé d’auriculomédecine, sachez que la notion de somatotopie stricte s’efface devant la diffusion de l’information par résonance : ne traitez que l’avant-mur (zone neuro­sympathique de commande) en choisissant soigneusement la fréquence et sa bande passante. Il existe, a mon avis, que cinq harmoniques utilisables et quatre niveaux de déviation de celles­-ci. Evitez alors de retraiter l’oreille avant trois semaines, temps nécessaire à l’organisme pour assimiler le « programme de correction » que vous avez introduit.

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Auriculo1

 

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Bibliographie :

  1. NOGIER P. « Traité d’Auriculothérapie » Maisonneuve (1969)
  2. NOGIER P. « De l’Auriculothérapie à l’Auricolomédecine » Maisonneuve (1981)
  3. NOGIER P. « L’homme dans l’oreille » Maisonneuve
  4. NOGIER Raphael « Introduction pratique à l’auriculomédecine : la photoperception cutanée » (Haug, 1993)
  5. BOURDIOL R.J. « L’auriculo-somatotopie » Maisonneuve (1981)
  6. Madeleine TURGEON « Le révélateur » (cartographie mobile, 2006)  (madelturgeon@sympatico.ca« )
  7. P. NOGIER et R.J. BOURDIOL « Loci auriculo medicinae » deux planches (Maisonneuve 1975)
  8. Albert ROTHS et E. KIENER « Acupuncture dentaire, auriculothérapie, reflexothérapie facio-buccale »  (Trédaniel, 1989).
  9. KOVACS René « L’Auriculomédecine en consultation journalière » Maloine (1983)
  10. VULLIEZ Chantal « Précis pratique de Laserthérapie » Roger Jollois (1994)
  11. LECLERC B. « Précis d’auriculothérapie » (2 tomes)
  12. Revue d’Auriculomédecine, de 1975 à 1984 (37 numéros)
  13. ROUXEVILLE Yves «  Acupuncture auriculaire personnalisée » (Sauromps médical, 2000)

CateAuriculo

Autre cartographie …

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SEDATELEC (matériel spécifique proposé) Tel. 04 72 66 33 22

Chemin des mûriers  F- 69540 Irigny (France) :

  • Palpeurs à pression
  • Bâtonnets verre – lot de deux)
  • Détecteur Noir/blanc – Or/Ag
  • Aiguilles Semi Permanentes : lot de 200
  • Plaque polaroïd (6 x 12 cm)
  • Tourelle lumineuse
  • Anneaux-tests : lot de 20

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ShenMen  Deux « points-clefs » … « O » et « Chen-Men »

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Appareils détecteur/stimulateur de points :

  • Diascope
  • Girlase (fréquentiel : surtout pour l’auriculo-médecine)
  • Nextlaser (dernier modèle – performant, voir « auriculo-médecine » fichier suivant)

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