Les troubles du spectre AUTISTIQUE

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C’est un trouble du développement dont les causes divisent encore les scientifiques, mais qui progresse de manière galopante depuis maintenant une quarantaine d’années. En France, on dénombre aujourd’hui selon des estimations 600 000 personnes souffrant de Troubles du Spectre Autistique (TSA) !

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Nul ne doute que la symptomatologie de l’autisme et celle des psychoses infantiles se superposent partiellement, puisque l’autisme fut d’abord appréhendé comme une forme infantile de schizophrénie. Beaucoup de cliniciens mettent aujourd’hui l’accent sur des éléments de clinique différentielle : absence de délire et d’hallucinations verbales, « désir tout-puissant de solitude et d’immuabilité » (Kanner).

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Des travaux américains menées sur de imageries fonctionnelles cérébrales (Nature neuroscience) ont permis de déterminer quatre sous-groupes  de patients :

–> un groupe a des capacités verbales bien développées et peu de comportements répétitifs, mais un déficit de communication sociale (connections visuelles hyperactives)

–> un autre a aussi a des capacités verbales bien développées, une bonne communication sociale, mais beaucoup de comportments répétitifs (connections visuelles faibles)

–> un troisième avait d’important déficits de communication sociale et des comportements répétitifs, mais de bonnes capacités verbales

–> un quatrième avait d’important déficits de communication sociale et des comportements répétitifs, mais de mauvaises capacités verbales.

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Dès lors, l’autisme peut être considéré comme un fonctionnement subjectif spécifique, caractérisé par une rétention des objets pulsionnels, particulièrement discernable en ce qui concerne la voix, et par un retour de la jouissance sur un bord dynamique. Le DSM5 met en avant « l’adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques non fonctionnels ».

www.autistes-et-cliniciens.org/Pourquoi-l-autisme-n-est-il-plus

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Quelques praticiens homéopathes se sont risqués, sur la demande des parents, à utiliser leurs remèdes en fonction des comportements du moment, selon la loi de similitude. Voici quelques-uns des remèdes prescrits dans les cas d’autisme :
Anacardium (am), Baryta carb., Rana bufo. (cu), Carcinosinum., Cannabis-ind. (zn), Helleborus. (ba), Hyosciamus (ca),  Lycopodium (al), Medorrhinum, Mercurius, Natrum mur., Opium (ba), Stramonium (ca), Symphilinum, Thuya occ. (na), Tuberculinum  …

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Lire : AFLALO Agnès « Autisme » (Navarin, le champ freudien).

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La pratique d’un BNS, d’un BNT et d’un test IMUPRO nous parait indispensable :

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Cas clinique :

Un enfant de trois ans nous a été amené par sa mère. Il a déjà reçu un diagnostic précoce d’autisme et de TDA/HA (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité). L’enfant ne prononçait pas de phrases et répétait quelques mots. La mère se plaignait d’hyperactivité : Il ne tient pas en place dans sa classe à la maternelle. Il veut juste se promener tout le temps. Après des plaintes de l’école concernant le manque d’élocution et l’hyperactivité, l’enfant a été emmené chez un psychiatre pour le diagnostic et un traitement. La mère ne voulait pas commencer à prendre des médicaments allopathiques et est donc venue suivre un traitement homéopathique.

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Il est très têtu, exige des choses. S’ils ne lui sont pas donnés, il continue de pleurer jusqu’à ce qu’il les reçoive. S’il est en colère, il ne laissera sa mère aller nulle part. Il a toujours besoin de son attention, et s’il ne lui est pas accordé, il fait des crises de colère. Il continue de babiller. Il ne peut pas prononcer des mots clairs. Il ne peut pas formuler de phrases. Il ne peut pas parler beaucoup, seulement des monosyllabes comme papa, papa et maman. Il ne regarde personne dans les yeux. La constipation existe depuis la naissance et il suit actuellement un régime sans gluten. Il ne joue pas avec les autres enfants mais les frappe. Il aime déplacer des objets comme les voitures, les trains. Il joue avec des jouets et les dispose en ligne. Chaque fois qu’il est en mouvement, il se sent soulagé. Il veut toujours jouer à cache-cache avec les gens. Il allait se cacher derrière les meubles ou sa mère lorsqu’il rencontrait d’autres personnes. Il est très sensible aux bruits forts.

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Symptômes retenus pour la répertorisation :

1. Agitation chez les enfants.
2. La musique améliore
3. Le patient souhaite disposer les jouets en position linéaire.
4. Tire les cheveux en colère.
5. Hyperactivité.

Remèdes proposés :

1. Belladonna
2. Tarentula
3. Tuberculinum

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Comme il est sensible à la musique, que les bagatelles l’irritent. Pire au réveil. Il a des accès de colère ; veut se battre; jette n’importe quoi sur n’importe qui, même sans raison. Mécontent; veut toujours du changement, veut voyager ; ne veut pas rester longtemps au même endroit, ses réactions sont très violentes, soudaines et il essaie de courir ou de devenir fou avec ça. Il devient destructeur et essaie de tirer les cheveux des autres. Il est très sensible.

Le cas représente un état de miasme tuberculeux : Tuberculinum en doses croissantes, une fois par jour.

Remarque : Le Dr Rajan Sankaran a mentionné dans son livre « Soul of remedies », que l’assiduité et l’activité, l’agitation et le désir d’air rapprochent la tarentule du miasme tuberculeux. La tarentule est très similaire à Tuberculinum dans sa manifestation. Il est parfois difficile de faire la différence.

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Résultats :

1. Après 1 an et demi de traitement, le patient s’est amélioré en ce qui concerne son hyperactivité et son agitation. Sa colère est sous contrôle. Il ne frappe pas les autres.
2. Ses sens ont commencé à s’améliorer ; il a commencé à ressentir des émotions apaisantes. Il a commencé à réagir lorsque quelqu’un le touchait et l’appelait.
3. Il a commencé à jouer avec sa sœur et à lui répondre. Si la mère ou la sœur pleure, il s’approche et essaie de communiquer avec des mots.
4. Son contact visuel s’est amélioré. Il a commencé à fréquenter les enfants de l’école.
5. Sa constipation a été complètement résolue.
6. Son sommeil s’est amélioré ; il ne se lève pas avec irritation.
7. Les professeurs de l’école donnent de bons retours sur son comportement, il ne court plus autant qu’avant. Essaie de terminer la tâche ou le jeu en classe.
8. A ce jour, le patient continue de suivre un traitement homéopathique et ne prend aucun autre médicament psychiatrique. Ses affections aiguës comme l’URTI, la fièvre et la constipation sont traitées par homéopathie.
9. Il continue de fréquenter une école ordinaire et s’en sort bien.

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Leçons tirées de 900 consultations homéopathiques auprès d’enfants autistes

Le Dr Jean Lacombe pratique l’homéopathie depuis 40 ans. Il travaille avec un répertoire (Murphy) et utilise un grand nombre de rubriques qui correspondent à différentes variantes de ces problèmes.

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Voici quelques-unes des sections que j’ai trouvées très utiles :

• Autisme
• Suite à une vaccination (j’ai beaucoup utilisé cette section comme point de départ car les enfants sud-coréens sont vaccinés dès leur naissance et après, de manière répétée et très intensive).
• Lent à apprendre à parler
• Répète la même chose encore et encore
• Hyperactivité, irritabilité, colère
• Délire furieux, cris, morsures, coups…
• Envie de jouer seul
• Peur des étrangers, désir de se cacher
• Ne regarde pas dans les yeux
• Obsessions (nombreuses), compulsions, anxiété
• Peur du noir
• Retard d’apprentissage, dyslexie

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Lorsque l’on pousse la consultation un peu plus loin (pour saisir la « totalité des symptômes »), toute une série de nouveaux symptômes, de la sphère physique et générale, s’ajoutent à la liste. Les plus fréquents sont :

• Constipation
  • (presque 100 % des enfants)
  • Envies alimentaires intenses (aliments sucrés, salés ou piquants, etc.)
  • Troubles de l’appétit et de la digestion
  • Allergies et intolérances alimentaires (presque tous les enfants)
  • Rhinite, nez bouché
  • Grincement des dents et/ou rongement des ongles
  • Faiblesse musculaire, troubles de la coordination (très fréquent)
  • Troubles du sommeil, insomnie, réveils fréquents
  • Pipi au lit
  • Épilepsie, convulsions, tics

  Scoliose et/ou strabisme (chez un très grand nombre de ces enfants. (Je crois que le très grand nombre d’échographies, une dizaine par grossesse, peut avoir une incidence et expliquer ces symptômes).

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• Les difficultés de « sociabilité » d’un enfant autiste peuvent avoir deux origines : soit l’enfant vit dans sa bulle, peu intéressé par le contact avec les autres enfants, soit il est intéressé par le contact avec les autres enfants, mais rejeté par eux à cause de son incapacité à réellement communiquer !

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Lorsque l’on additionne une partie plus ou moins importante de ces symptômes, on constate une répertorisation suggérant de se concentrer sur quelques remèdes importants (selon « la totalité des symptômes ») dans le traitement de l’autisme, à savoir :

• Natrum mur. (champion des derniers parleurs)
• Silicea (championne de nombreux symptômes du système nerveux)
• Mercurius sol. (grand remède contre les comportements excessifs)
• Lycopodium (extraordinaire pour calmer les enfants irritables, l’énurésie et la dyslexie).
• Cuprum (forte rigidité physique et mentale ; autoritarisme)
• Stramonium (crises délirantes qui conduisent à des comportements violents tels que frapper, mordre et crier)
• Arsenicum alb. (excellent remède contre l’hyperactivité et l’anxiété)

Et quelques autres : Thuya occ., Hyoscyamus (ca)…

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Les NOSODES (c’est une maladie chronique) :

• Tuberculinum (irritabilité sévère et nombreuses phobies)
• Carcinosinum (J’ai notamment découvert que les consultations qui se terminaient par un nombre extraordinaire de symptômes, 40…50…, peignant un paysage « chaotique » du patient, étaient appropriées dans tous les cas pour la prescription de Carcinosinum.
• Medorrhinum…

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Les isothérapiques de vaccins : surtout DTP et ROR, mais aussi Hépatite B, HIB, Méningite …

Une hypothèse qui revient sans cesse, car statistiquement + de vaccins = + d’autisme !

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