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L’ayurveda (science de la vie) ou encore médecine ayurvédique est une forme de médecine traditionnelle originaire de l’Inde. il s’agit d’une approche médicale « holistique » datant de la civilisation védique (IIe millénaire av. J.-C.) et toujours pratiquée en Inde, au Népal et dans tout le sous-continent indien, particulièrement au Sri Lanka où le nombre de praticiens ayurvédiques est plus élevé que celui des professionnels formés à la médecine moderne.
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Le but de l’Ayurveda est triple : le maintien de la santé, la guérison des maladies et la réalisation de soi. L’Ayurveda décrit l’être humain comme étant composé des cinq Mahabhutas (les cinq éléments), des trois doshas (les énergies de base du vivant), des sept dhatus (les tissus) et des seize shrotas (les canaux qui véhiculent les doshas à travers tout l’organisme).
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Ce sont les cinq grands « éléments » qui formeraient l’univers tout entier y compris le corps humain :
Selon l’Ayurveda, nous ferions partie intégrante du cosmos et les éléments primordiaux qui constituent l’univers nous imprègnent également en tous points. Ces cinq éléments ne devraient pas être compris au sens littéral mais représentent les notions d’espace, de mouvement, de chaleur, de flux et de solidité.
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Les doshas sont les trois énergies fondamentales dont l’équilibre assure la santé :
Ces forces sont présentes à des degrés différents chez chaque individu. Cette doctrine des trois doshas — ou humeurs — est primordiale. Le ou les doshas dominants d’un individu déterminent ses tendances ainsi que ses forces et ses faiblesses.
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Le vaidya, le médecin ayurvédique, conseille au patient un style de vie en accord avec sa prakriti — sa constitution ayurvédique, mélange des trois doshas — notamment un régime qui lui est bénéfique en l’harmonisant avec l’univers.
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Correspondances diathèses homéopathiques et terrains ayurvédiques
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Les constitutions dites doubles sont les plus fréquentes (par exemple Pitta – Kapha la plus fréquente en occident). Il est en effet rare d’être constitué d’un seul Dosha ou des trois (tridoshique). Les Doshas déterminent l’aspect physique et psychologique de la personne
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Ce sont les sept tissus principaux qui forment la trame du corps humain.
Ils sont la masse du corps humain. Bien qu’importants au niveau structurel, ils ne sont pas directement impliqués dans la cause des maladies.
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Ce sont les seize canaux internes, grossiers et subtils, qui participent aux processus généraux d’assimilation et d’élimination en véhiculant les trois doshas. Le plus grand shrota est le système digestif tandis que d’autres ne se voient qu’au microscope, dans les cellules individuelles, où ils se révèlent poreux. D’autres encore n’agissent qu’aux niveaux moléculaires, atomiques et sub-atomiques.
La médecine moderne ne connaît que trois de ces shrotas : l’anna vaha shrota (le système digestif), le rakta vaha shrota (le système circulatoire) et le prana vaha srota (le système respiratoire).
Leur bon fonctionnement est considéré comme vital et leur dysfonctionnement, dû au déséquilibre des doshas, conduit à la maladie
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Pour le vaidya (le médecin ayurvédique), la maladie « n’existe pas » en tant que telle. Elle ne serait que l’expression d’un déséquilibre des trois doshas qu’il faudrait harmoniser. Il s’agit donc d’établir tout d’abord la nature de ce déséquilibre (quels sont les doshas viciés), d’en rechercher ensuite les causes et d’y trouver finalement un remède.
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Le déséquilibre étant désigné, il en détermine la cause. Selon cette méthode, l’origine de l’affection est à la fois interne et externe : le dysfonctionnement est dû à un blocage des shrotas — la première manifestation matérielle des doshas dans le corps — mais également aux habitudes de vie de la personne. Prashna est l’interrogatoire du patient qui permet de définir les erreurs diététiques et comportementales éventuelles qui pourraient être la cause du déséquilibre. L’Ayurveda accorde une grande importance à l’histoire personnelle du patient, à ses antécédents familiaux, médicaux et professionnels ainsi qu’à son vécu psychologique jugés déterminants pour son état de santé.
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Au cours d’une cure ayurvédique qui peut s’étendre de quelques jours à plusieurs semaines et selon la condition du patient, le type de praticien et la tradition à laquelle il appartient (Ayurveda du Nord ou Ayurveda du Sud), diverses méthodes peuvent être appliquées bien qu’elles obéissent toutes à une logique unique : éliminer les toxines incrustées au plus profond des cellules en utilisant de manière séquentielle des techniques qui vont tout d’abord les faire remonter à la surface pour les éliminer ensuite par la peau et le système digestif :
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Certaines procédures plus inconfortables, telles que Vamana (le vomissement thérapeutique) et Raktamoksha (la saignée) sont utilisées pour des pathologies spécifiques (désordres du dosha Kapha pour le premier et problèmes sanguins pour le second) et font rarement partie du Panchakarma de base.
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Ce sont des composés de plantes et de minéraux destinés à être ingérés. Le but de ces compléments alimentaires serait de maintenir la santé de l’individu, de la restaurer si nécessaire et de renforcer le système immunitaire. Parmi les Rasayanas les plus connus, on peut citer : Brahmi (stimulant de la mémoire), Triphala et Amrit Kalash.
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En Inde, près de 80 % de la population utilise une forme de médecine traditionnelle, dont l’Ayurveda. Le pays dispose d’environ 440 000 praticiens, 2 300 hôpitaux et 24 000 dispensaires ayurvédiques. Leur nombre varie cependant grandement d’un État à l’autre.
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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