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En France : « Une machine poussiéreuse et fascisante. Sorte de mafia, toujours en recul, hystériquement réactionnaire parfois, à propos des grands problèmes de la santé », le Conseil de l’Ordre, créé par Vichy, était rejeté en 1975 par un manifeste signé par des centaines de médecins. « Pourquoi faut-il un Ordre ? Nous nous en sommes très bien passés jusqu’en 1940 », expliquaient les médecins signataires d’un manifeste virulent demandant la suppression du Conseil national de l’Ordre des Médecins en février 1975. Dans un article, Hervé Chabalier soulignait ses positions « contre le conventionnement, contre la médecine de groupe, contre la médecine sociale, contre la contraception, contre l’avortement, etc… ».
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Peu avant, le professeur Paul Milliez (qui fut sanctionné par un blâme du Conseil de l’Ordre pour avoir soutenu l’avortement lors du procès de Bobigny) écrivait dans une tribune publiée par « la Revue du praticien » : « Quand a-t-on vu le Conseil national de l’Ordre protester contre la misère hospitalière ? Quand a-t-il pris la défense de l’hospitalisation publique ? Quand s’est-il déclaré solidaire des personnels de santé en lutte pour l’amélioration de leurs conditions de travail…
En France, aucun médecin ne peut exercer sans être inscrit au tableau du Conseil de l’ordre. Pilier du système de santé, l’Ordre des médecins est censé veiller au respect des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine, notamment dans le but de protéger les patients de potentielles dérives. Il est censé garantir l’éthique et l’intégrité déontologique de la profession médicale…
Dans son enquête pour Révélations Santé & Bien-Être, une journaliste d’investigation (Pryska Ducœurjoly) livre un constat implacable : l’Ordre, censé être un rempart, apparaît aujourd’hui comme une passoire. Selon lui, cette institution rongée par les scandales a, au fil des décennies, failli à sa mission fondamentale.
Son enquête décrit un bastion de pouvoir, marqué par l’opacité, les conflits d’intérêts et une inertie coupable face aux dérives. Au lieu d’un organisme protecteur, elle met en lumière une structure gangrenée par une culture de l’impunité, incapable de se réformer. Comment une telle instance a-t-elle pu devenir, selon elle, l’instrument au service d’intérêts politiques et corporatistes ? À quoi le Conseil de l’ordre sert-il encore ?
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Pour répondre à ces questions, Pryska Ducœurjoly s’est plongée au cœur d’une institution à la façade irréprochable mais au fonctionnement opaque, parfois absurde, souvent choquant. Elle pointe non pas une dérive isolée, mais un système organisé, fondé sur les pleins pouvoirs, le manque de contrôle et le carriérisme. Selon elle, l’Ordre protège moins les patients qu’elle ne préserve ses propres intérêts – ou ceux de certains de ses membres.
Et le verdict formulé par cette journaliste est grave :
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Mais au fond, la vraie question est peut-être celle-ci : comment une structure née sous Vichy, jamais véritablement repensée depuis, peut-elle encore prétendre incarner l’éthique médicale d’un XXIe siècle en crise ? Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur toute une profession, ni de céder à la tentation du « tous pourris »… Il s’agit de documenter et mettre en lumière ce qui ne peut plus être ignoré. Et de rappeler que, selon cette enquête, à force de s’ériger en gardien d’une déontologie qu’il ne respecte plus, l’Ordre risque de perdre ce qui lui restait de légitimité !
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Une récente publication de l’ordre pointait les pratiques médicales non conventionnelles … avec de telles erreurs dans les définitions et confusion dans les pratiques qu’il était évident que les confrères rédacteurs n’y comprenaient rien !
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Publication en cours …
Inspiré d’un article du « Le Nouvel Obs » Publié le
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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