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Le jeûne intermittent ou fasting, est un régime qui s’envisage sur le long terme. Ses adeptes le voient d’ailleurs davantage comme un mode de vie. A quel moment de la journée est-ce conseillé de jeûner ? Est-ce que le jeûne intermittent est une pratique saine ?
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Comme son nom l’indique, le jeûne intermittent consiste à arrêter de manger partiellement ou totalement à une période donnée de la journée ou de la semaine. Cela donnerait de l’énergie, réduirait les risques de maladie et contribuerait à une perte de poids durable.
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Si on conseille un jeûne d’une durée de 16 à 24h, le jeûne intermittent reste un régime alimentaire très flexible, adapté à chacun : pas de restriction en termes de nombre de calories consommées pendant la période d’alimentation, pas de restriction sur le nombre de repas, le fasting est assez permissif.
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Il existe plusieurs manières d’appliquer la méthode du jeûne intermittent, selon son rythme et son fonctionnement au quotidien.
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Lors des périodes de jeûne intermittent, il est important de bien s’hydrater. Il est donc indispensable de boire très régulièrement de l’eau. Pour varier les plaisirs, on peut également miser sur des smoothies de légumes, des infusions, des tisanes, des bouillons, ou encore des potages. Le café et le thé sont également acceptés, mais on évite de trop en abuser, surtout en soirée pour ne pas perturber le sommeil. Attention toutefois : on évite les boissons sucrées telles que les sodas ou les sirops lors de son jeûne intermittent. On dit également bye-bye aux laits végétaux, tels que les laits d’amande ou les laits de noisettes (souvent beaucoup trop sucrés). Enfin, pour réussir son jeune intermittent, on s’interdit – évidemment – les boissons alcoolisées.
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Le jeûne intermittent incite l’organisme à puiser dans ses réserves pour fonctionner. Résultat : cela permet de brûler les graisses. Le fasting est aussi considéré comme un vrai coup de boost énergétique (cétose !). Enfin, il permettrait de réduire les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer (?). Or, le surpoids, les cancers et les maladies cardiovasculaires tiennent avant tout à ce qu’on mange. Si l’on pratique le fasting mais qu’en période d’alimentation on mange l’équivalent de 2 000 calories en graisses saturées et en sucres raffinés, on ne perd pas de poids et on ne se préserve pas des maladies cardiovasculaires !
Mais surtout, « Si j’ai faim, ne pas manger c’est ignorer les besoins de mon corps. » … et que si on peut très bien sauter un repas quand on n’a pas faim, le risque de craquer plus tard dans la journée reste très fort, car « Plus je m’interdis, plus je désire« !
Si cette méthode permet chez certains de limiter le yoyo glycémique (donc les fringales), elle n’est pas physiologique et sur le long terme, on devra lui préférer le « régime diabétique ».
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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