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Le masochisme

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Définition du Petit Robert : « Comportement d’une personne qui trouve du plaisir à souffrir, qui recherche la douleur et l’humiliation, spécialement dans les rapports sexuels (opposé à sadisme)« .

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Explication freudienne : la cause vient de la petite enfance, où le sentiment d’abandon ou/et de maltraitance crée un tel désespoir que pour survivre, il/elle prend l’habitude de convertir celui-ci en plaisir

Par la suite, ce mécanisme sera pérennisé, induisant des mauvais choix (ex. névrose d’échec) et le maintien de situations peu satisfaisantes, pouvant aller jusqu’à supporter/rechercher la maltraitance ou les situations douloureuses !
En fait, c’est un comportement assez fréquemment rencontré …
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Pour les Jungiens, les notions de « plaisir » et de « jouissance » doivent être abandonnées dans la discussion de cette attitude qui vient en effet du fait que le « moi » n’a pas pu se construire et prendre une forme à partir de laquelle on peut oser vivre. On ne vit pas, on existe en « mode survie ».
Or exister en « mode survie » n’a strictement rien de plaisant et de jouissif. C’est même l’antinomie de « plaisir » et « désir ». 
Quand on est là-dedans, on ne SAIT même pas ce qu’est un plaisir et un désir, car désir de vie égal confiance en la vie, ce que l’on n’a jamais eu. En « mode survie », on n’est pas en mesure de projeter un désir de vie dans l’avenir, tout simplement parce qu’on n’est pas certain d’avoir le droit d’exister. Le mode survie est le mode survie : on peut s’imaginer seul, sans mât et gouvernail, dans le Pacifique ou bien, perdu sur une paroi rocheuse !
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Le sadisme est une position « inversée », sorte de masochisme secondaire, où le plaisir n’est plus procuré par la souffrance reçue, mais par le fait de la distribuer ! On les décrit actuellement plutôt sous le terme de « pervers-narcissique ». Dans cette optique, on observe souvent des « couples sado-masochistes » aux comportements bizarres vus de l’extérieur.
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Le masochisme peut être est traité :
— par la thérapie comportementale et cognitive. Celle-ci consiste notamment en une analyse des pensées dysfonctionnelles et une restructuration cognitive. L’intérêt de cette approche est qu’elle permet au patient de trouver un soulagement rapide.
Cette thérapie nécessite cependant une volonté de changement importante.
— par la psychanalyse
— par l’homéopathie, qui va réduire ce niveau de souffrance. Un remède comme PULSATILLA est de bon exemple de comportement de dépendance affective masochiste.

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