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Rappel : 99% du calcium de l’organisme adulte se trouve dans les cristaux d’hydroxyapatite du squelette. Le 1% restant constitue le pool calcique autour duquel s’articulent les différentes fonctions physiologiques du calcium non osseux, dont une part est sous forme ionisée.
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Une diminution de la calcémie stimule la libération de PTH et de vitamine D, qui entraine une mobilisation du calcium osseux et une diminution de l’excrétion urinaire du calcium. Inversement, une hypercalcémie diminue la sécrétion de PTS et stimule celle de la calcitonine. Les symptômes des anomalies de la calcémie (qui est sédative) :
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1 – Calcémie totale : 2,20 à 2,60 mmol/l. Calciurie des 24 heures normalement < à 300 mg
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Dans le plasma, le calcium est principalement lié à l’Albumine. Il existe de nombreuses formules de correction de la calcémie totale pour obtenir la calcémie ionisée (plus difficilement dosable). Elle est essentiellement le reflet des apports en calcium, avec une fonction rénale normale. Un régime trop salé ou trop riche en protéines augmente la calciurie.
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2 – Phosphatémie / phosphaturie
Les hématies sont riches en phosphore : il ne faut surtout pas de prélèvement hémolysé pour doser la phosphorémie !
Les valeurs de référence usuelles sont 0,80 à 1,45 mmol/l. Les valeurs pédiatriques sont plus hautes (contrairement à la calcémie qui n’est pas différente).
En cas d’hypophosphorémie, il faut savoir si elle est due à une fuite rénale de phosphate (diabète phosphaté) : on calcule alors le taux de réabsorption des phosphates (TRP) sur un prélèvement sanguin et une miction concomitante.
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3 – Dosage de la Parathormone (PTH)
C’est une petite protéine (84 acides aminés) dont le rôle principal est de maintenir normale la calcémie ionisée. Pour cela, elle stimule la résorption osseuse, augmente la réabsorption rénale au niveau du tubule distal et stimule la synthèse endogène de la vitamine D.
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4 – Dosage de la vitamine D3 = de 18 à 71 ng/l.
Principales pathologies rencontrées : rachitisme du jeune, ostéomalacie de la personne âgée
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A. Le CTX sérique (Cross-laps sérique) est actuellement le marqueur le plus reproductible. Il s’agit d’une molécule de pontage du collagène osseux libéré en excès en cas d’hyper remodelage (comme c’est le cas après la ménopause) .
Normes = Homme : < 0.748 ng/ml / Femme : < 0.738 ng/ml / Femme ménopausée : < 1.351 ng/ml.
Associé au dosage de la Vitamine D2/D3 et de la PTH, il va assurer l’aide au diagnostic et la surveillance de l’ostéoporose et d’autres affections du métabolisme osseux.
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Exemple de résultat :
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B. Télopeptides C-terminaux du collagène de type 1 » : macromolécules marqueurs de la résorption osseuse.
En préménopause < 573 ng/l. / postménopause < à 1008 ng/l.
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C. Phosphatases alkalines osseuses. Utilisées pour le suivi de l’ostéoporose post ménopausique, de la maladie de Paget, de l’ostéodystrophie rénale et des métastases osseuses.
Normes = = 3 à 22 ug/l
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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