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Maladie caractérisée par l’intoxication au plomb, le saturnisme touche chaque année plusieurs centaines de personnes, et surtout des enfants. Si le dépistage de cette maladie, la réhabilitation de l’habitat ancien et la suppression des carburants plombés ont permis une importante diminution du nombre de cas de saturnisme depuis les années 1990, il reste encore plusieurs sources d’intoxication au plomb dans l’environnement.
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Le plomb se retrouve dans les peintures anciennes, poussières, les vieilles tuyauteries… L’absorption du plomb est respiratoire quand il est sous forme de vapeurs ou de poussières fines. Dans tous les autres cas, elle est digestive. Chez l’adulte, l’absorption digestive du plomb est faible (5 à 10 %). Elle est beaucoup plus importante chez le jeune enfant (40 à 55 %). Elle est augmentée par la carence en fer, en vitamine D et les régimes pauvres en calcium. Le plomb n’est que très lentement éliminé par l’organisme, il a donc tendance à s’accumuler et à intoxiquer les tissus. Le plomb ne joue pas de rôle physiologique chez l’Homme. Sa présence dans l’organisme est donc indicatrice d’une contamination.
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Les effets de l’intoxication apparaissent sans seuil. Ils dépendent de sa quantité dans le sang. Parmi eux :
– A 50 microgrammes : troubles cognitifs (troubles de l’attention, hyperactivité, difficultés d’apprentissage), petit poids à la naissance quand l’enfant a été exposé pendant la grossesse, retard de développement, baisse de l’acuité auditive.
– Jusqu’à 100 microgrammes : baisse de points de quotient intellectuel.
– A 500 microgrammes : encéphalopathies, neuropathies, retard de la maturation sexuelle et pubertaire, moindre fabrication de vitamine D.
– A 1000 microgrammes : anémie, encéphalopathies sévères, ralentissement du transit digestif.
– A plus de 1000 microgrammes : risque de décès.
Un excès de plomb peut aussi entraîner des coliques saturnines, des douleurs abdominales, des perturbations de la pression artérielle, de la fonction rénale et de la reproduction. Chez la femme enceinte intoxiquée par le plomb, il existe des risques d’avortement, d’accouchement prématuré ou d’hypertension artérielle gravidique.
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Pour diagnostiquer un cas de saturnisme, le médecin procède à des questionnaires et demande un dosage de la plombémie (taux de plomb dans le sang). Une plombémie « normale » est inférieure à 50 mg/L.
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A savoir : Les consultations médicales pour le suivi du saturnisme ainsi que les examens complémentaires comme la plombémie sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour les enfants de 0 à 18 ans et les femmes enceintes.
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Le traitement du saturnisme comprend l’élimination de la source responsable de l’intoxication et, en fonction du taux de plomb relevé dans le sang, de la prise de médicaments « chélateurs ». Ce type de médicaments se lient au plomb présent dans l’organisme et participent à son élimination.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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