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Le régime des dystoniques / boulimiques

 

La boulimine, parfois appelée syndrome d’hyperphagie boulimique, ou boulimarexie, est un trouble de l’alimentation et un problème de santé mentale. Elle se caractérise par un besoin anormal et constant de nourriture et une frénésie alimentaire, suivis de vomissements volontaires ou de la consommation de laxatifs. Cela touche principalement les jeunes, principalement les jeunes femmes. Il existe des épisodes de consommation rapide d’une grande quantité de nourriture en peu de temps, avec une préférence pour les plats cuisinés riches en calories. Celles-ci se font souvent en secret, les patients étant conscients que leurs habitudes alimentaires sont anormales. 

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Les DYSTONIQUES sont ceux des sujets jeunes qui présentent des compulsions alimentaires, sur fond d’asthénie, de démotivation et de troubles du sommeil (autrefois appelés « spasmophiles »). Ces comportements sont facilités par les sucres rapides (sodas, gâteaux, bonbons, glaces, confitures …) et l’alcool qu’il faudra réduire absolument. Ces compulsions sont – la plupart du temps – liés à :

 

1/ un déficit en DOPAMINE qui est un neuromédiateur PSYCHOTONIQUE. Son précurseur est la Phénylalanine et la Tyrosine (acide aminé essentiel), avec comme catalyseurs le Fer et les vitamines B3/B6 + Zinc et Magnésium … Sa carence est impliquée dans la psychasthénie, les dépressions d’involution (la cinquantaine mal vécue ?!), les troubles de mémoire et de la concentration, la baisse de la libido et les insomnies de la deuxième partie de la nuit (ex.: le réveil à 5 heures du matin).

 

Solution = par exemple un sachet protéiné, un bout de poisson ou un œuf à prendre le matin

 

2/ un déficit en SEROTONINE, qui est un neuromédiateur SEDATIF, synthétisé à partir du Tryptophane (acide aminé également) en présence de  Fer et de vitamine B3. Sa carence semble impliquée dans le contrôle pulsionnel, il stabilise l’humeur, les phénomènes d’agressivité, d’impatience et d’intolérance à la frustration.

 

Solution = si l’on veut améliorer la charge en Sérotonine, il faut conseiller de prendre de la Bêta-lactalbumine (avec Ca + Mg) l’après midi : un yaourt ou un sachet concentré de cet acide aminé (cf. nombreuses marques). Cette méthode s’avère intéressante dans les addictions (arrêt du tabac, boulimie compulsive du soir) et chez les enfants hyperactifs.

 

La MELATONINE est une hormone également dérivée du Tryptophane, par l’intermédiaire de la sérotonine et sécrété par l’épiphyse. C’est un remède classiquement utilisé en cas de troubles du sommeil, de « jet-lag ». Ayant mauvaise presse en Europe, on utilise un de ses précurseurs : le Millepertuis (Hypericum perfolatum par exemple, d’ailleurs proposée parmi les plantes des BNS).

3/ un déficit en GABA, à corriger par la L-Théanine 

 

Les fabacées (lentilles, haricots, pois chiches, fèves) sont également riches en tryptophane (précurseur de la Dopamine et de la Mélatonine). Dans la base des plantes proposées par les BNS, on trouve :

 

Alfalfa                                    la Luzerne       stimulant général et dépuratif

Glycyrrhiza glabra               la Réglisse      tonique, antalgique digestif

Griffonia                                légumineuse africaine

Melilotus officinalis             le Mélilot          vasculaire (ménopause)

Robinia pseudo-acacia       l’Acacia           antispasmodique digestif

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En ce qui concerne la boulimie, l’homéopathie a mis en évidence un certain nombre de remèdes qui se sont révélés utiles dans son traitement :

Antimonium crudum (as) … boulimie émotionnelle des émotifs

Argentum nitricum

Comportements impulsifs, pulsions dominantes pour certains aliments : le chocolat, les aliments salés. Ainsi, ils mangeront toute une boîte de chocolats jusqu’à tomber malade.

Ignatia amara (na)

Perfectionnisme, peur de devenir gros, peur du rejet. Hystérie, perte de contrôle des émotions, évanouissement. Étiologie : chagrin ou grande déception, souvent liée au poids.

Natrum muriaticum

Remède souvent indiqué dans l’anorexie, beaucoup de culpabilité. Peur d’être rejeté, blessé facilement. Très conscient de leur poids.

Pulsatilla (si)

Peur d’être abandonné et mal-aimé. Des idées fixes sur la nourriture, leur poids, ils prennent et perdent du poids facilement, mangent et se gavent pour se consoler, se gavent de solitude ou de dépression, puis ils en ont peur et les suppriment.

Staphysagria (na)

Manque de confiance et inutilité. C’est par abnégation, ils ne méritent pas cette tarte au citron meringuée, alors ils suppriment leur désir, puis s’en gavent.

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Problème chronique : pensez à un nosode :

Medorrhinum

Des hauts et des bas dans l’énergie des personnes, très extraverties pendant 2 ou 3 jours puis anéanties pendant plusieurs jours et avec cela leur régime alimentaire fluctue de bon à excessif. Boulimie également avec l’alcool et les drogues.

Carcinosinum

Trouble obsessionnel compulsif. Perfectionnisme, peur de devenir gros, peur du rejet. Étiologie : abus, chagrin ou peurs, souvent liés au poids.

 

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