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Très peu de remèdes à base de carbone sont composés exclusivement de carbone : Adamas, Carbo animalis, Carbo vegetabilis et Graphites.
Les autres remèdes (plus de 150) sont des composés contenant de l’oxygène, de l’azote, de l’hydrogène et du soufre en quantités variables. Il est fascinant de constater que certains remèdes à base de carbone peuvent ne contenir que trois éléments.
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Carbone, oxygène et hydrogène. Avec ces mêmes éléments, on peut construire un composé carbonylé (camphre), un composé carboxylique (acide acétique) ou un alcool (acide carbolitique). Et chacun de ces remèdes, malgré des éléments identiques, peut présenter des caractéristiques très différentes. Heureusement, tous les composés carboxyliques (et tous les alcools, composés carbonylés, etc.) partagent des similitudes importantes.
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ALIPHATIQUES
On utilise plus de vingt composés aliphatiques en homéopathie. Parmi les plus connus figurent : Aceticum acidum, Aetherum, Alcoholus, Amyl nitrosum, Chloralum, Glonoinum et Oxalicum acidum. La principale caractéristique homéopathique de ces remèdes est la passivité. Naturellement, la présence de groupements fonctionnels sur la molécule peut masquer plus ou moins cette passivité. Par exemple, Aceticum acidum est connu pour son effet anxieux et irritable intense, dû à son groupement carboxylique. Malgré cela, lorsqu’un patient nécessitant un remède aliphatique est soumis à un stress important, son instinct le plus profond semble être une passivité totale.
Cette passivité peut se décrire comme un manque de réactivité, tant mentale que physique. Ceci contraste fortement avec les remèdes aromatiques qui, face au stress, le combattent par une mentalisation excessive. Cette passivité est également liée au thème général des composés organiques concernant le manque d’estime de soi et le sentiment d’invisibilité. Les personnes concernées semblent aspirer à une invitation personnelle à participer à la vie. Par exemple, l’une des plaintes fréquentes de celles qui ont besoin du remède Alcoholus est de ne jamais avoir été entendues ni écoutées.
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Il peut exister une incapacité marquée à s’affirmer. La confusion et le ralentissement de la pensée, caractéristiques organiques générales, sont encore plus prononcés dans ce groupe de remèdes, probablement parce que la plupart sont de petites molécules liposolubles qui traversent donc facilement la barrière hémato-encéphalique. Sur le plan physique, les patients sont particulièrement sujets aux troubles circulatoires : pulsations, arythmie, ecchymoses. Les syncopes et les évanouissements sont également des pathologies physiques fréquentes dans le groupe aliphatique.
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Remèdes aliphatiques
Acét-Ac. Acétone. Acon-Ac. Éther. Aéthyl-Br. Aéthyl-N. Alco. Aml-N. Amylam. Mais-Ac. Carbn-H. Chloé. Cit-Ac. Cosme. Croto-Chlol. Gloninum Glyc. Keto-Ac. Lac-Ac. Meth-Ae-Ae. Nit-SD. Bœuf-Ac. Paraf. Sarcol-Ac. Suc-ac. Tarte-Ac. Thios.
Remèdes apparentés : Acétyls-Ac. Benz-P. Benzin. Hip-Ac. Keroso. Nat-Pyruv. Phénac de pétrole. Sulfon. Thymol. Trion. Tous les acétates. Citrates. Lactates. Oxalates. Succinates. Tartrates. Valérates.
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AMINES
Notre matière médicale recense une vingtaine de remèdes contenant des groupements amine. Aucun de ces remèdes n’est bien connu ni pleinement compris. On retrouve également des sels d’ammonium (ions NH₄⁺), tels que l’Ammonium carbonicum. La comparaison de ces remèdes permet de dégager certains points. Scholten (Homéopathie et Minéraux) a beaucoup écrit sur les sels d’ammonium, les identifiant comme sources de ressentiment, d’amertume et de rancune, souvent liés à la déception.
Ces thèmes se retrouvent également dans les amines. Le patient éprouve un sentiment de malheur, de maladie ou de blessure imminente. La difficulté à faire confiance est une composante fréquente. Le patient se replie sur lui-même, s’isole et éprouve de grandes difficultés à communiquer. Ceci engendre des rêves de tentatives désespérées ou infructueuses de communiquer par téléphone. Il se sent victime de la vie, mais rejette toute consolation. La solitude est donc un thème récurrent.
Il se sent exploité, voire persécuté. Au début, il peut se montrer impulsif et pressé, mais il devient ensuite indifférent aux choses extérieures. Le patient adopte parfois une attitude défensive, brusque ou grossière, proférant des injures et d’autres comportements impolis. Intérieurement, il est empreint d’une grande timidité. Ces symptômes, ajoutés au fait que de nombreuses amines sont des produits d’excrétion, suggèrent que ces remèdes pourraient appartenir au miasme de la lèpre.
Sur le plan physique, les amines présentent plusieurs particularités. La principale est la prédisposition aux troubles rénaux. La thermorégulation est perturbée, avec une sensation de froid marquée dans la plupart de ces remèdes. Maux de tête et nausées sont fréquents. Faiblesse et prostration sont communes à l’ensemble du groupe organique, mais surviennent plus tôt et plus souvent dans le groupe des amines.
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Remèdes à base d’amines
Acétane. Allox. Ami-Sal-ac. Amylam. Anil. Anil-S. Antipyrine. Hip-Ac. Indol. Lysid. Méthyl. Oro-Ac. Paraph. Phénac. Pipe. Prop. Skat. Sulfa. Sulpha. Sulfonam. Thios. Ur-Ac. Urée.
Amides (aminoesters)
Hip-Ac. Phénac. Sulfonam.
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CARBONYLES
Les liaisons carbonyle sont des doubles liaisons entre le carbone et l’oxygène. Si la molécule possède deux groupements organiques différents liés au carbone impliqué dans la liaison carbonyle, il s’agit d’une cétone. Si elle ne possède qu’un seul groupement organique, voire aucun, il s’agit d’un aldéhyde. Les liaisons carbonyle sont également un élément constitutif des acides carboxyliques, mais sont étudiées séparément (voir Acides). En chimie organique, la liaison carbonyle favorise les réactions d’addition sur la molécule initiale.
La liaison carbonyle est intrinsèquement instable et la double liaison se réduit en présence de certaines molécules, comme le réactif de Grignard. Cette réaction, parmi les plus importantes en chimie organique, permet l’ajout de groupements fonctionnels spécifiques à des emplacements précis pour la synthèse du composé désiré. Il est intéressant de noter que, lors de la réalisation d’une telle réaction, le chimiste parle d’une « attaque » de la liaison carbonyle par le groupement à ajouter.
Cela semble anticiper intuitivement le thème homéopathique du groupe. En homéopathie, peu de composés carbonylés ont fait l’objet d’expérimentations significatives ou de nombreux cas cliniques. Le remède le plus couramment utilisé est le camphre. Nous disposons d’une expérimentation approfondie de la substance hétérocyclique alloxane, accompagnée de quelques cas cliniques, ainsi que d’expérimentations plus limitées pour d’autres remèdes.
Le thème commun à cet état mental est le sentiment de persécution. Le patient éprouve une vulnérabilité (à l’image de la molécule) face à une agression. On peut donc s’attendre à une confusion entre les remèdes carbonylés et les remèdes métalliques. Ce sentiment d’agression engendre naturellement une grande agressivité (à noter la similitude avec le groupe des acides carboxyliques). Afin de se protéger de toute agression, réelle ou perçue, le patient peut devenir autoritaire et exigeant. On le décrit souvent comme argumentatif et sur la défensive. De ce fait, sa famille et ses proches l’évitent massivement. Parfois, le patient est tellement déçu par ses proches qu’il rompt tout lien avec eux. Pour ces deux raisons, le patient se plaint souvent d’un profond sentiment d’isolement et d’abandon.
Les symptômes physiques communs à ce groupe de remèdes comprennent :
Prédisposition au diabète. Tendance générale aux tics nerveux. Douleurs spasmodiques. Glaucome. Hypersalivation. Besoin de boissons froides et effet bénéfique de celles-ci. Tuberculose.
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ACIDES CARBOXYLIQUES
Aux premiers stades de la maladie, ou lors d’une phase réussie, le patient paraît confiant et optimiste. Il est déterminé et travailleur. Il peut parfois sembler assez dur. Cependant, il éprouve une grande anxiété et un fort besoin de compagnie. Souvent, toutefois, la simple présence de ses proches ne suffit pas à l’apaiser. Les patients présentant une forte dépendance aux acides carboxyliques semblent avoir besoin d’interactions intenses et d’être rassurés. On note en particulier un besoin d’être pris dans les bras ou porté – observé dans les cas de Saccharum Album, d’acide acétique, d’Antimonium Tartaricum et d’acide benzoïque. De plus, dans le cas de l’acide gallique, le patient souhaite être surveillé constamment – ne jamais quitter des yeux une personne qui lui apporte sécurité.
Il existe donc souvent une grande inquiétude quant à la santé de ses proches, ainsi que la sienne propre. Il y a souvent une aversion à quitter son domicile, voire son lit. L’anxiété peut également se manifester par la peur d’être agressé, tué ou assassiné (surtout par balle). Lorsqu’un patient est terrifié à l’idée d’être agressé, tué ou assassiné, on peut en déduire que l’agressivité fait partie intégrante de sa personnalité.
En effet, presque tous les acides carboxyliques sont répertoriés pour l’irritabilité et la colère, et beaucoup sont associés à des comportements agressifs, voire malveillants, même envers ceux dont ils dépendent. Cette combinaison de dépendance et d’agressivité extrêmes est un bon indice quant à la nécessité d’un remède à base d’acide carboxylique. La quasi-totalité de ce groupe semble correspondre au miasme typhoïde.
Ils témoignent de la détermination, de l’urgence, de la précipitation, de l’ambition, de l’ardeur au travail, de la brutalité et des crises qui caractérisent les autres composantes de ce miasme. Dans l’État défaillant, on observe un profond découragement, de l’apathie, une aversion pour le travail et une étrange obsession pour le suicide – probablement plus une idée qu’une menace réelle. Celle-ci résulte du tourment des peurs ou de la frustration des désirs. Plus profondément encore, dans cet État défaillant, on constate la débilité et la faiblesse bien connues.
Sur le plan physique, les acides carboxyliques présentent d’autres caractéristiques communes. Le patient a généralement froid, mais souvent accompagné de chaleur, de congestion et de transpiration au niveau du visage et de la tête. La soif est souvent très intense. Nombre de ces remèdes sont utilisés dans le traitement des arthrites sévères et de la goutte. Les douleurs sont décrites comme aiguës ou lancinantes. On observe une grande raideur.
Plus frappant encore est la fréquence à laquelle ces remèdes sont indiqués dans l’arthrite déformante et la destruction articulaire. On observe ensuite une forte prédominance des affections buccales, avec une tendance marquée à l’inflammation, aux aphtes et aux ulcérations, voire aux saignements et à une mauvaise haleine. Presque tous les patients de ce groupe présentent des troubles digestifs, notamment des brûlures d’estomac, des éructations acides, des flatulences et souvent des diarrhées. Tous les symptômes habituels du groupe organique se retrouvent dans celui-ci.
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Remèdes à base d’acide carboxylique
Acét-Ac. Acétyls-Ac. Acon-Ac. Ami-Sal-Ac. Benz-Ac. Mais-Ac. Camph-Ac. Cit-Ac. Formulaire-Ac. Fum-Ac. Gall-Ac. Hip-Ac. Keto-Ac. Lac-Ac. Méth-Sal. Oro-Ac. Bœuf-Ac. Sal-Ac. Sarcol-Ac. Succ-Ac. Tann-Ac. Tarte-Ac.
Remèdes apparentés : Ol-Succ. Tous les acétates. Benzoates. Citrates. Formiates.
Lactates. Oxalates. Salicylates. Succinates. Sucres. Tannates. Tartrates. Valérates.
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ÉTHERS
Les éthers sont des composés dans lesquels deux groupements organiques (ou toute autre forme) sont liés par un atome d’oxygène qui forme une liaison simple avec les deux groupements (R1-O-R2). On observe ici une dissociation entre l’esprit et le corps, entre les différentes facettes de la personnalité. Cette dissociation peut être associée à une agréable tranquillité ou à une grande peur.
Sur le plan physique, une congestion cérébrale a été observée avec plusieurs de ces remèdes.
Remèdes à base d’éther
Éther. Guajol. Meth-Ae-Ae. Phénac. Salin. Vanille. Remèdes apparentés : Eucal. Pipe. Sac-Alb. Sac-L.
NITRATES
Le groupement nitrate n’est pas, à proprement parler, une molécule organique et se retrouve dans des molécules inorganiques (par exemple, nos remèdes Kali Nitricum et Argentum Nitricum). Dans ces composés inorganiques, le groupe nitrate est un ion au sein d’un sel ionique ; dans les organonitrates, ce groupement est lié de manière covalente à diverses molécules organiques. Compte tenu du grand nombre de ces remèdes organonitrates, il me semble utile de résumer ici certaines de leurs caractéristiques. Les organonitrates ont été largement utilisés par l’homme comme explosifs. Ils sont également utilisés en médecine comme vasodilatateurs. La principale caractéristique des nitrates sur le plan émotionnel est un fort sentiment de danger imminent. Cette caractéristique a été mentionnée pour la première fois par Chhabra.
Le danger est généralement perçu comme un événement cataclysmique, tel qu’un accident de voiture ou une explosion (il est intéressant de noter que les organonitrates figurent parmi les substances les plus explosives connues). Le patient manifeste une nature explosive, avec des accès d’enthousiasme, d’exubérance ou de colère (qui se dissipent généralement rapidement). Il peut être impulsif ou, plus fréquemment, déployer de grands efforts pour contrôler ses impulsions et son comportement. Il craint de s’exprimer avec trop de force. Sur le plan intérieur, le patient évoque souvent des rêves d’incendie, d’explosions ou d’autres situations dangereuses. Il souffre d’une peur inexplicable qu’un événement terrible soit sur le point de se produire.
Sur le plan physique, les symptômes les plus fréquents reflètent des troubles circulatoires, notamment l’hypertension, des bouffées de chaleur et une grande sensibilité à la chaleur, en particulier au soleil. Les vertiges lors d’un lever brusque sont un symptôme courant. On observe également des migraines ou de violents maux de tête pulsatiles accompagnés de rougeurs au visage. Des palpitations et des pulsations violentes peuvent survenir chez tous les membres de ce groupe.
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Remèdes à base de nitrate
Aéthyl-N. Amyle. nitrosum Gloninum Nit-SD.
Nitrates aromatiques
Benz-D. Benz-N. Pic-Ac. Trinit. Remèdes apparentés : Tous les picrates.
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NITRILES
Le groupement nitrile est constitué d’un atome de carbone lié par une triple liaison à un atome d’azote, formant ainsi le cyanure. Cette configuration laisse soit un site de liaison libre sur l’atome de carbone (permettant la formation d’organonitriles), soit un ion chargé négativement (anion) qui se lie à divers cations pour former des sels. Il est donc chimiquement similaire aux halogènes ; d’ailleurs, on le qualifie de « faux halogène ».
Les nitriles (ou cyanures) comptent parmi les poisons les plus mortels connus. Leur principale caractéristique est la trahison (semblable à la sensation d’être poignardé dans le dos) qui peut être une question de vie ou de mort. Le groupe des cyanures engendre un sentiment de meurtre, de trahison et une peur intense. Le premier réflexe est de se raccrocher à son entourage. Si cette réaction s’avère inefficace, ou si la menace perçue provient de ses proches, il la combat par la colère et l’agressivité, mordant, se débattant et utilisant la violence.
Si cette approche s’avère inefficace, il cède, perd espoir, se déconnecte de la réalité ou devient suicidaire. Bien que le patient paraisse plutôt joyeux, son état mental est dominé par la peur. Il y a peur de la mort, des cauchemars de cadavres, la peur que sa maison s’effondre sur lui et la peur de s’endormir. Cette menace engendre un fort besoin de compagnie (semblable à celui des acides carboxyliques) et une peur de la solitude.
Le patient se réfugie alors dans une illusion apaisante où il se croit entouré d’amis ; il les appelle par leur nom. Les symptômes cardiaques et l’angine de poitrine sont des manifestations physiques importantes des nitriles. Le patient peut hurler de douleur et de peur. À cette appréhension peut s’ajouter la confusion organique et chimique typique. Dans les cas extrêmes, le patient est désorienté et perdu. Il peut présenter des difficultés de concentration, des distractions et oublier ses rendez-vous.
Pour comprendre cet état, on peut se mettre à la place d’un condamné à mort : attaché à une chaise, seul dans une cellule lugubre, sachant que la mort est imminente. Il peut appeler à l’aide, pleurer à chaudes larmes, vociférer ou mordre ses geôliers. Pourtant, tous ces comportements sont vains et il le sait. Parmi les autres manifestations physiques, on note : des spasmes, notamment des mains, du visage et de la gorge ; une cyanose ; des contractures ; un cancer de la langue ; des convulsions et des crises d’absence ; une dysphagie. Comme pour les autres halogènes, de nombreux symptômes affectent la gorge et le larynx.
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Remèdes à base de nitrile
Amyg-Am. Arg-Cy. Chin-Hydrastis Ferr-Cy. Hydr-Ac. Kali-Cy. Merc-Cy. Merc-SCy. Zinc-Cy.
Remèdes apparentés : Kali-Fer (Kali-Fcy). Zinc-Fcy.
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SUCRES
Les sucres sont mieux compris comme une sous-catégorie des acides carboxyliques. Leur structure présente de grandes similitudes, mais surtout, leur état interne est souvent indiscernable. Confirmant leur importance en tant que source d’énergie pour l’organisme, le patient nécessitant l’un de ces remèdes éprouve souvent de grandes difficultés avec l’alimentation et la nutrition. Smits a écrit sur l’importance de Saccharum album dans l’hypoglycémie et le diabète. Approfondissant la nature de ce remède, il a mis en lumière le sentiment de privation qui y est souvent associé.
Cela vaut pour tous les remèdes à base de sucre. Le patient se sent négligé, même lorsque son entourage fait tout son possible pour l’aider. Les bouddhistes appellent ces personnes des « fantômes affamés », en référence à des esprits insatisfaits dont la bouche est trop desséchée pour absorber plus d’une goutte de boisson. C’est comme si le patient était incapable d’assimiler la douceur de la vie, ou qu’elle lui avait été totalement refusée. Il devient exigeant et agressif. Le symptôme le plus marqué associé à ce groupe de remèdes est le sarcasme et le mépris. Le patient ne peut se taire et réprimande et harangue fréquemment les autres avec une virulence extrême.
Galeazzi a évoqué l’autre versant de ces remèdes, décrivant le patient comme ayant un besoin compulsif d’adoucir tout ce qui l’entoure, allant parfois jusqu’à devenir excessivement doux. Dans cet état d’échec, le patient peut souffrir de dépression et d’une grande anxiété.
Sur le plan physique, le patient souffre souvent de troubles de la glycémie, de diabète, d’anorexie ou d’autres troubles nutritionnels. De nombreux symptômes s’atténuent avec l’alimentation. Inversement, ces remèdes peuvent être indiqués en cas de troubles digestifs et d’intolérances alimentaires. On observe notamment d’importants gargouillis et flatulences (comme avec les acides carboxyliques). L’agitation est un symptôme fréquent. Les mycoses vaginales, telles que la teigne ou le muguet, sont également courantes. En raison de la présence d’acide carboxylique, les remèdes à base de sucre appartiennent au miasme typhoïde.
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Remèdes sucrés
Acer-S. Melilotus Sac-L. Sac-Alb. Succ-Fr.
Remèdes apparentés : Lac-Ac. Salin. Tann-Ac.
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TERPÈNES
Ces substances d’origine végétale possèdent un parfum et un effet frais et stimulant. Nous avons tous utilisé le Vicks VapoRub, qui associe plusieurs terpènes ; il procure une agréable sensation de chaud-froid, créant une sensation d’ouverture au niveau de la poitrine et des voies respiratoires. Il induit également une légère euphorie ou excitation. Ces propriétés correspondent aux principaux bienfaits psychiques recherchés en homéopathie.
Le patient éprouve une sensation d’exaltation et d’excitation. Il a de nombreuses idées qu’il poursuit avec enthousiasme et intensité. Il ressent un besoin d’activité, tant physique que mentale. Il peut rêver de voyages aériens exaltants ou d’aventures. Malgré cet état stimulant, le patient est analytique, pragmatique et conscient de ses finances.
Par ailleurs, le patient éprouve un profond ennui lorsqu’il ne parvient pas à exprimer ses émotions. La pathologie se développe lorsque le patient est déçu par sa famille ou ses collègues. Il en résulte des accès de rage et de manie. Sur le plan physique, le patient souffre de névralgies, d’inflammations importantes des organes ou des séreuses, de troubles urinaires ou, surtout, de difficultés respiratoires. On observe également des céphalées frontales gauches, une glossite et des syndromes d’hypersensibilité chimique. Ces symptômes sont généralement associés au miasme tuberculeux.
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D’après un article de Roger Morrison (médecin homéopathe californien)
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