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Le Système SQUELETTIQUE 

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Le squelette humain est un endosquelette, c’est à dire qu’il se situe à l’intérieur des tissus mous de l’organisme, par opposition à l’exosquelette de l’écrevisse ou des insectes, par exemple, qui va nécessiter des phases de mue pour sa croissance. L’endosquelette est une structure vivante capable de croître, de s’adapter et de se réparer, de sorte que sa croissance se fait simultanément avec celle des autres parties de l’organisme. Le squelette représente l’ensemble des os et des cartilages constituant la charpente des vertébrés. Le squelette, sec, pèse 4 à 6 kilos en moyenne pour l’homme, 3 à 4 kilos pour la femme. Le squelette de l’être humain comprend 206 os :

  • Crâne et face               22 os
  • Colonne vertébrale      33 os
  • Côtes et sternum         25 os
  • Membres supérieurs    64 os
  • Membres inférieurs      62 os !

Squelette

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ANATOMIE MACROSCOPIQUE 

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Le crâne (14 os)

C’est une boite osseuse de forme ovale qui contient l’encéphale, le méninges crâniennes, la partie proximale des nerfs crâniens et des vaisseaux sanguins. Le crâne est percé au niveau de son plancher d’un trou occipital, pour permettre le passage de la moelle épinière et de plusieurs autres pour le passage des nerfs.

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* Partie haute (Marieb p. 243). 5 grands os du crâne:

  1. – le Frontal (en rapport avec les organes du pôle Foie pour les ostéopathes),
  2. – l’Occipital (en rapport avec les organes du pôle Rein),
  3. – les Pariétaux (en rapport avec les organes du pôle Poumon)
  4. – les Temporaux (en rapport avec les organes du pôle Cœur) : qui contiennent l’oreille externe, l’oreille moyenne, l’oreille interne qui est remplie d’eau,
  5. – le Sphénoïde, à la base du crâne / tout se construit autour de lui, il est au milieu, voir page 246 (en rapport avec Rate-pancréas – les organes du pôle lymphoïde).

Tous les os du crâne et de la face sont engrenés. Ce sont des sutures qui ne bougent pas, seule la mandibule est mobile.

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* Sous le crâne, on observe un ensemble d’os pneumatiques (ils sont remplis d’air). La face est composée de 14 os et comprend deux massifs osseux : la mâchoire supérieure et la mâchoire inférieure.

  • Les maxillaires supérieurs sont les deux os les plus volumineux du massif facial. Ils entrent dans la constitution des parois des fosses nasales, des cavités orbitaires et de la cavité buccale.
  • Les os malaires, encore appelés os zygomatiques, sont les deux os de la pommette et participent à la constitution de l’orbite.
  • Les os du nez, sont deux os qui forment le squelette du nez.
  • Les os lacrymaux sont les deux os qui constituent la paroi interne de l’orbite
  • Les cornets inférieurs sont deux os très minces, enroulés sur eux mêmes et appliques à la paroi externe des fosses nasales.
  • Le vomer est un os impair et médian entrant dans la constitution de la cloison des fosses nasales.
  • Les os palatins sont deux os complexes entrant dans la constitution des fosses nasales et de la voûte du palais.

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C’est dans les sinus du visage qu’est produit le mucus. Ce dernier est fort utile, il nous aide à percevoir les odeurs et à nettoyer le nez. Les sinus ont d’autres « avantages » :

  • Alléger notre tête qui, par rapport à notre corps, est énorme comparée aux autres animaux, ce qui nous handicape pour la course ;
  • Amortir les coups que l’on reçoit sur le visage: c’est moins utile aujourd’hui, mais à une époque, nos ancêtres se battaient souvent. Les cavités vides permettent aux os du visage de se déplacer légèrement et d’amortir les coups, comme des coussins d’air ;
  • Amplifier notre voix: c’est le principe de la caisse de résonance ;
  • Réchauffer et humidifier l’air que l’on respire. 

Malheureusement nous ne faisons attention aux sinus « que » quand ils nous font mal.

Nous souffrons de sinusite quand ils s’infectent : les parois qui tapissent nos sinus gonflent, fourmillent de bactéries et sécrètent trop de mucus (ce qu’on appelle plus vulgairement la morve). Vous avez alors le nez bouché, le nez qui coule, des maux de tête, une pression dans le visage. La sinusite associe un trio caractéristique : maux de tête, mouchage purulent, parfois fièvre

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Vomer

Les sinus se développent vraiment à la puberté. Chez l’enfant il n’y aura quasiment jamais de sinusite, car ils sont peu développés.

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Le maxillaire inférieur, os pair et symétrique, est porteur des dents de la mâchoire inférieure. C’est le seul os mobile de la face. Il s’articule de chaque côté avec le temporal (Articulation Temporo-Mandibulaire) et forme à lui seul la mâchoire inférieure.

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La colonne vertébrale

La colonne vertébrale est non seulement l’organe de soutien du corps, mais aussi l’enveloppe protectrice de la moelle épinière. Celle-ci est le cordon nerveux reliant le cerveau à toutes les régions et à tous les organes du corps. La colonne vertébrale est composée de différentes vertèbres mobiles qui sont engrenées par 6 articulations : 2 disques vertébraux au niveau du corps de la vertèbre et 4 au niveau des articulations postérieures. Les vertèbres sont tenues entre elles et mobilisées par un ensemble de muscles et de tendons. 7 vertèbres cervicales, 12 vertèbres dorsales/thoraciques, 5 vertèbres lombaires, le sacrum et le coccyx forment la structure de la colonne vertébrale et rendent la position verticale possible. La colonne porte notre tête, nos épaules et nos bras et est reliée au bassin par le sacrum. Le bassin se pose sur les jambes par l’intermédiaire des articulations des hanches.

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L’Axis a « récupéré » le corps vertébral de l’Atlas. C’est ce qu’on appelle la « dent de l’Axis ». L’Atlas est donc comme un anneau. C’est le fait d’avoir cette articulation spéciale qui permet de tourner la tête dans tous les sens. Cette charnière spéciale bouge beaucoup plus et la rend aussi plus fragile (ex.: coup du lapin, mise à mort de taureau à la corrida …)

Les vertèbres sacrées sont soudées entre elles et forment le sacrum. Les vertèbres coccygiennes sont soudées entre elles et forment le coccyx.

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Caractéristiques anatomiques d’une vertèbre.

a. Corps vertébral : Une vertèbre se compose d’un corps compact antérieur et d’un arc vertébral neural qui se dresse à la surface postérieure. Les faces supérieures et inférieures s’articulent avec les vertèbres voisines auxquelles elles sont reliées par un bourrelet fibreux et élastique, appelé le disque intervertébral. b. Arc osseux Arc postérieur, implanté sur la partie postérieure du corps vertébral, avec lequel il délimite un orifice : le trou rachidien. L’arc postérieur est formé par :

  • pédicule
  • lame
  • apophyse épineuse
  • apophyse transverse
  • apophyses articulaires supérieure et inférieure
  • trou de conjugaison
  • canal vertébral

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Vertèbre

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  • Pédicule : portion rétrécie de la vertèbre. Il se trouve en avant et s’implante sur le corps vertébral.
  • Lame : portion large. Forme la paroi postérieure du trou rachidien.
  • Apophyse épineuse : en arrière, sur la ligne médiane, à l’union des deux lames.
  • Apophyse articulaire supérieure et inférieure : ce sont elles qui permettent à l’arc postérieur de s’articuler avec celui des vertèbres voisines.
  • Trou de conjugaison : entre les pédicules de deux vertèbres voisines, c’est par cet orifice  que sortent les nerfs rachidiens.
  • Canal vertébral ou rachidien : canal continu formé par la superposition des trous rachidiens des différentes vertèbres. Il contient la moelle épinière et les méninges. Les vertèbres cervicales sont les plus grêles. Leur corps est petit, le canal rachidien est large.

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Au niveau cervical 

Les deux premières vertèbres cervicales ont une forme spéciale.

  1. L’Atlas : Première vertèbre cervicale, elle est formée par deux masses latérales articulées avec le crâne et réunies par deux arcs osseux antérieur et postérieur.
  2. L’Axis : Deuxième cervicale, elle possède sur la face supérieure du corps une grosse apophyse verticale, l’apophyse odontoïde, qui s’engage dans le canal rachidien de l’Atlas.

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Les vertèbres dorsales présentent sur la face latérale du corps des petites facettes qui sont des surfaces articulaires avec les côtes. Les vertèbres lombaires ont le corps le plus volumineux. Sacrum et coccyx présentent des saillies.

Dans l’idéal, l’ossature devrait être symétrique, harmonieuse (courbures) et disposée de manière équilibrée. Quadruple courbures :

  1. Cervicale : à convexité antérieure
  2. Dorsale : à concavité antérieure
  3. Lombaire : à convexité antérieure
  4. Sacrum/Coccyx : à concavité antérieure

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Le squelette de la cage thoracique est formé par la portion dorsale de la colonne vertébrale, soit 12 vertèbres en arrière, les côtes latéralement et le sternum en avant. Le thorax contient le coeur et les poumons. Il protège ces organes vitaux et permet les mouvements respiratoires. Grâce aux mouvements des côtes, le thorax peut augmenter ou diminuer sa capacité. Ces mouvements jouent un rôle fondamental au cours de la respiration.


CageThoracique

Il y a douze paires de côtes.

  • Les sept premières paires s’unissent, à l’arrière , aux vertèbres thoraciques et, à l’avant, au sternum par les cartilages costaux. Il s’agit des vraies côtes ou côtes sternales.
  • Les trois paires suivantes, soit la 8°, 9° et 10° paire, se terminent en avant par un cartilage commun qui s’unit à la septième côte pour gagner le sternum. On les appelle les fausses côtes.
  • 11° et 12° paire ne s’étendent pas jusqu’au sternum, leur cartilage se termine par une extrémité libre. Ce sont les « côtes flottantes ».

Forme des côtes :

L’extrémité postérieure est formée de 2 saillies :

  • la tête, qui s’articule avec un disque intervertébral et 2 vertèbres voisines,
  • la tubérosité qui s’articule avec l’apophyse transverse de la vertèbre correspondant à la côte.

La tête est réunie à la tubérosité par le col de la tête (portion rétrécie)

La partie moyenne est le corps de la côte

L’extrémité antérieure s’articule avec le cartilage costal.

L’ensemble des côtes est appelé grill costal.

Le sternum

C’est un os plat, allongé, qui forme la portion médiane de la paroi du thorax. Il se divise en 3 parties : le manubrium sternal, le corps et l’appendice xiphoïde.

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Sternum 

Fig. relations du strernum

La portion supérieure du manubrium s’articule avec les extrémités médianes de chaque clavicule. Ses bords latéraux s’articulent avec les cartilages costaux de la 2° à la 7° paire de côte. Le xiphoïde ne s’articule pas aux côtes, il sert plutôt de point d’attache pour plusieurs ligaments et muscles.

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Troubles de la statique rachidienne :
  • La cyphose : déformation de la colonne vertébrale dans le plan sagittal avec une convexité vers l’arrière (dos rond)
  • La lordose : déformation de la colonne vertébrale dans le plan sagittal avec une convexité vers l’avant (cambré)
  • La scoliose : courbure, toujours pathologique, dans le plan frontal, souvent associé à une déformation sagittale.
  • La gibbosité («bosse») : courbure anormale du rachis entraînant une rotation des corps vertébraux et se manifestant par une saillie postérieure de la cage thoracique (arcs costaux).

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La colonne vertébrale et le système nerveux :

Comme nous l’avons mentionné précédemment, la colonne vertébrale permet le passage de la moelle épinière, celui-ci reliant le cerveau à diverses régions du corps. En avant de la colonne vertébrale, se trouvent les ganglions et nerfs ortho et parasympathiques, qui commandent les diverses fonctions organiques automatiques.

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Nombre de personnes ont une jambe plus courte que l’autre, perturbant la statique pelvienne. Les jambes étant l’appui du bassin, si leurs longueurs n’est pas équilibrée, il s’en ressentira des gênes dans tous les mouvements quotidiens. Dans ce cas, nous parlons d’inclinaison du bassin, largement répandue de nos jours. Le bassin doit être une base horizontale afin que la colonne vertébrale soit droite. Une base inégale mène forcément à une colonne asymétrique, inclinée ou vrillée, allant du coccyx jusqu’aux vertèbres cervicales.

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Par la suite, cela mène souvent à une malposition du sacrum et à de nombreux problèmes chroniques : scoliose, douleurs au bas du dos, douleurs aux hanches, problèmes de genoux, de pieds, hernie inguinale, abaissement de l’utérus, problèmes du bas-ventre, des intestins, de la vessie, etc. Lorsqu’il est question d’inégalités au niveau des jambes, on doit avoir recours aux semelles compensées (à 1/2 de la différence de longueur). Une jambe constatée plus courte peut révéler :

  1. une vraie jambe courte, selon diagnostique radiographique
  2. une malposition pelvienne chronique (par exemple, rotation antérieure asymétrique)
  3. un appui plantaire asymétrique

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Dans le cas d’une malposition pelvienne chronique, on pourra corriger la position de la tête du fémur par rapport à l’os iliaque (os du bassin). Cet état est maintenu grâce à un remarquable ensemble musculature-ligaments de la hanche. Dans certains cas seulement, un genou ou une cheville sub-luxés peuvent provoquer un léger allongement de la jambe.

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sonnette1  « signe de la sonnette » : douleur à l’appui sur les apophyses postérieures des vertèbres

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Le SQUELETTE APPENDICULAIRE

Le squelette appendiculaire comprend les os des membres supérieurs et inférieurs et les os qui permettent aux membres de s’articuler par rapport au squelette axial, c’est à dire les os de la ceinture scapulaire et les os de la ceinture pelvienne.

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A. CEINTURE SCAPULAIRE.

La ceinture scapulaire ne fournit pas un support solide, car elle est attachée au squelette axial par le sternum seulement. C’est suffisant pour l’humain dont les membres supérieurs ne supportent pas la masse de l’organisme. Cependant, elle permet une grande variété de mouvements de l’épaule. Elle est constituée de deux os : la clavicule et l’omoplate.

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Epaule 

Epaules (ceinture scapulaire) et bras (M. p. 271)

Articulation tenue au corps par la clavicule qui fait « fusible » (c’est elle qui se cassera s’il y a une forte pression) et la scapula (ou omoplate) qui a une tête articulaire de surface limitée, prise entre 2 protubérance: l’Acromion et le Processus coracoïde. Ce sont deux importantes zones d’insertion de tendons et de muscles.

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Clavicule

C’est un os long situé à la partie haute de la face antérieure du thorax. Il est incurvé en forme de S italique qui s’articule en dedans avec le sternum et en dehors avec l’omoplate.

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Omoplate (ou scapula)

C’est un os plat triangulaire situé à la partie haute de la face postérieure du thorax. Son bord supérieur présente une apophyse, l’apophyse coracoïdale, où s’insèrent des muscles et des ligaments. Sa face postérieure présente également une grosse apophyse, l’épine de l’omoplate, palpable sous la peau.

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BRAS

Le bras ne comporte qu’un seul os, l’humérus. La tête, son épiphyse proximale, est ronde et lisse. Elle s’articule avec la cavité glénoïde de l’omoplate. Sur le corps, ou diaphyse, sont fixés les muscles.

Humérus

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L’extrémité inférieure comporte

— deux surfaces articulaires :

  • interne : la trochlée, articulaire avec le cubitus
  • externe : le condyle, articulaire avec le radius.

— deux saillies d’insertion musculaire aux extrémités :

  • interne : épitrochlée
  • externe : épicondyle

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AVANT-BRAS

Il comporte deux os, le cubitus, encore appelé ulna, et le radius.

Radius

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Ulna (cubitus) Structure :

  • Extrémité supérieure (deux faces articulaires)
  • diaphyse (fixe les muscles de l’avant bras)
  • Extrémité inférieure : tête (s’articule sur le radius) + apophyse styloïde (articulation du poignet)

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Radius (du côté du pouce)

Extrémité supérieure :

  • Tête qui s’articule avec le condyle de l’humérus
  • col du radius qui supporte la tête
  • Tubérosité bicipitale sur laquelle s’insère le biceps

Diaphyse (fixe les muscles de l’avant-bras)

Extrémité inférieure :

  • En dedans : petite cavité sigmoïde
  • En dehors : apophyse styloïde (insère les ligaments du poignet)
  • Face inférieure : surface articulaire avec le carpe.

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Le cubitus et le radius sont réunis par deux articulations, supérieure et inférieure et une membrane interosseuse, membrane qui les réunit sur toute la longueur de leur diaphyse.

Ces deux os sont mobiles l’un par rapport à l’autre. Le radius peut tourner autour du cubitus :

  • L’avant-bras est en supination lorsque la paume de la main regarde en avant.
  • L’avant-bras est en pronation lorsque la paume de la main regarde en arrière.

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Poignets et mains :

Main

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La jambe et la ceinture pelvienne

Elle est constituée de 3 articulations principales : la cheville, le genou et la hanche. Lorsque la cheville ou le genou sont en malposition, la longueur d’une jambe à l’autre peut varier de 1 cm au maximum. Par contre, une hanche malpositionnée peut provoquer une différence de 2 à 3 cm. Etant assis, les hanches sont dans un angle d’environ 90o. Dans cette position, la musculature de l’articulation se détend et lorsque nous croisons les jambes, la jambe qui passe par-dessus est tirée en dehors de la cavité de l’os iliaque. Lorsque nous nous levons, l’articulation ne se remet souvent pas en place étant donné que les muscles se tendent alors et stabilisent les articulations, telles qu’elles étaient en position assise.

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Le fémur (Marieb p. 282). Dans le bassin il y a une articulation creuse dans laquelle vient s’appuyer le col du fémur. Celui-ci a deux apophyses : le grand trochanter et le petit trochanter où il y a plein de muscles qui s’insèrent. À cause de ce porte-à-faux, quand il y a une ostéoporose, le col du fémur a tendance à lâcher (fracture).

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Le genou (Marieb p. 283) est une articulation très puissante avec 2 condyles (gaine cartilagineuse) et le plateau tibial qui, pour qu’ils ne bougent pas, sont maintenus par les ligaments croisées (à regarder avec le « mouvement de tiroir » : tibia qui se déplace ou pas), des ligaments latéraux (internes et externes) et les ménisques (cartilages en forme de demi-lune vue de dessus) qui servent de butée. Test : pression sur la ligne inter-articulaire en faisant bouger – rotation – le tibia à partir de la cheville. Quand un bout de ménisque passe dans l’articulation, on a le genou bloqué en flexion: solution chirurgicale. La tête du péroné (ou fibula) (à l’extérieur) ne doit pas bouger ou très peu (sinon = instabilité et douleur de la cheville).

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Le pied (Marieb p. 285). Il est constitué par 26 os (et comprend 16 articulations, 107 ligaments et 20 muscles !) :

OsPied

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Tarse, Métatarse, Phalanges.

La pince tibio-tarsienne tient le Talus (astragale). Sous et derrière le Talus, il y a le Calcanéum (os du talon). À l’arrière du calcanéum, il y a le tendon d’Achille (très sensible à la sécheresse tissulaire). Il y a 2 intervalles articulaires dans l’avant pied, que l’on peut tester en flexion latérale et c’est ce qui nous importe. On vérifie que ces 2 intervalles sont libres, pas douloureux… La plante du pied est une surface d’appui qui a 3 axes qui sont des arcs-boutants.

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Renvois tendino-musculaires des pieds : très important. Relayé par les genoux, la tête du péroné. Si le pied est mal positionné, les genoux sont mal positionnés, le bassin aussi et ça peut remonter jusqu’aux cervicales !

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OsPied2

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Applications :

L’appui plantaire pourra être exploré à l’aide d’un podoscope qui permet de voir la tonicité des arcs boutants (peu ou pas tonique).

1. la tonicité: pieds plats ou creux. La voute plantaire est comme un débouche-évier, c’est une pompe qui renvoie le sang et la lymphe vers le haut. Varices, jambes lourdes quand la pompe lymphoïde ne fonctionne pas bien

2. Pied dans l’axe: valgus ou varus (comme Lucky Luke qui a le Calcanéum à l’interne), unilatéral ou bilatéral ?

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Podologie

Formes d’empreinte de pied : normal (1) ; creux (2) ; pied bot varus équin (3) ; pied plat (4) ; pied bot talus valgus (5).

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Médecine manuelle : Lorsqu’une ou plusieurs vertèbres sont « déplacées », si légèrement le soient-elles (parfois simple différence de tensions), cela va engendrer des pressions sur les nerfs et générer un dysfonctionnement de certaines parties du corps ou de certains organes (douleurs, limitation de mouvement, etc…). Le rendement énergétique sera également affecté, ce qui peut occasionner divers types de malaises. Par conséquent, « remettre les vertèbres en place » aura des répercussions bénéfiques sur tout le corps. Les tensions engendrées sur les nerfs vont se résorber et le flux énergétique sera réharmonisé. La personne traitée peut rapidement retrouver un bien-être parfois perturbé depuis longtemps.

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alt  correction hanche

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Contre-indications : Ne pas traiter une personne qui ressent des douleurs dorsales ou articulaires suite à un accident : s’assurer qu’il n’y ait pas de fracture ou de fissure (en cas de doute, toujours demander une radiographie). Obtenir l’avis d’un médecin au préalable. En cas de cancer et de métastases au niveau de la colonne vertébrale, il y aura lieu de consulter un médecin au préalable. Pratiquer avec prudence sur les femmes enceintes. En effet, on évitera de solliciter la troisième vertèbre lombaire (L3) lors des 3 premiers mois de grossesse, ainsi que toutes les vertèbres lombaires et l’articulation iléo sacrale durant les 2 dernières semaines de grossesse.

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Embryologie, la loi de Peladan

L’Ontogénèse rappelle la phylogénèse : Lors du développement de l’embryon dans ventre de sa mère, celui-ci est d’abord eucaryote unicellulaire, puis il se développe en surface (3 couches tissulaires) puis ses organes internes. L’embryon de quelques jours ressemble à une feuille cellulaire qui s’enroule avec bouche et anus aux extrémités, puis les organes internes se forment. Le tube neural (peau invaginée) devient encéphale et moelle épinière et se prolonge avec extrémités = l’embryon ressemble alors à un vers de terre ! L’embryon qui se développe devient « poisson » vers 3 semaines (branchies !), puis celles-ci se ferment et on devient batraciens : les bourgeons pulmonaires se développent – vers 3 mois embryon humain a parcouru les 600 millions d’années que nous nous portons en nous, c’est le souvenir de leur développement.

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Les métamères : structuration de l’animal fait d’une succession de « rondelles » bien visibles au niveau des vertèbres et des côtes chez l’humain :

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metameres

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Loi de symétrie corporelle

Le dr A. Rouy insistait sur les relations somatiques en rappelant la loi de symétrie corporelle ou loi de Folz-Peladan.

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Le tableau suivant est destiné à vous faire comprendre l’intérêt des relations privilégiées entre vertèbres homologues et organes dans leur symétrie bipolaire. A partir d’une ligne virtuelle qui joint l’ombilic au disque vertébral D8-D9, on peut diviser le corps en deux tronçons symétriques :

Paires de vertébrales homologues  / organes homologues : Pôle supérieur … pôle inférieur ……………………………………………………………..

  • 1er céphalique (orifice nasal)… 5ème coccygienne (orifice uro-génital)
  • 2ème céphalique ou frontale (lèvre supérieure)… 4ème coccygienne (périnée)
  • 3ème céphalique ou pariétale (langue) … 3ème coccygienne (clitoris ou gland)
  • 4ème céphalique ou occipitale (bouche) … 2ème coccygienne (anus)
  • 1er vertèbre cervicale ou atlas (menton) … 1er coccygienne (pubis)
  • 2ème vertèbre cervicale ou axis (glande thyroïde) … 5ème vertèbre sacrée (ovaires et testicules)
  • 3ème vertèbre cervicale (glandes salivaires) …  4ème vertèbre sacrée (glandes des org. génitaux)
  • 4ème vertèbre cervicale (amygdales) …  3ème vertèbre sacrée (prostate / col utérin)
  • 5ème vertèbre cervicale (larynx)…  2ème vertèbre sacrée (prostate / utérus)
  • 6ème vertèbre cervicale (trachée) …  1ère vertèbre sacrée (vessie et urètre)
  • 7ème vertèbre cervicale (bronches) …  5ème vertèbre lombaire (uretères)
  • 1er vertèbre dorsale (thymus) …  4ème vertèbre lombaire (surrénales)
  • 2ème vertèbre dorsale (poumons) …  3ème vertèbre lombaire (reins)
  • 3ème vertèbre dorsale (œsophage) …  2ème vertèbre lombaire (gros intestin)
  • 4ème vertèbre dorsale (estomac) … 1ère vertèbre lombaire (caecum)
  • 5ème vertèbre dorsale (foie) …  12ème vertèbre dorsale (rate et pancréas)
  • 6ème vertèbre dorsale (iléon)… 11ème vertèbre dorsale (jéjunum)

En clinique, la relation de polarité est évidente dans les troubles fonctionnels comme dans les lésions tissulaires (exemple : sinusite et/puis métrite). La matière médicale homéopathique est d’ailleurs riche de ces affinités homologues (ex.: les fissures anales et buccales de Nitricum acidum), ce qui permet d’écrire : « Tout médicament agit d’une façon analogue sur les organes homologues des deux pôles de l’organisme ».

 

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                                                                                                       Un cas « historique » de scoliose !

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