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De nombreux patients m’ont demandé des noms de psychothérapeuthes. A qui s’adresser ? Comment savoir ? Faut-il un psychologue, un psychothérapeute, un psychoclinicien, un psychanalyste, un psychiatre, en privé ou à l’hôpital ?
Vous ne pouvez pas le savoir au départ. Commencez par prendre rendez-vous avec un psychologue ou un psychothérapeute et exposez-lui votre problème. Vous êtes obligé d’y aller un peu au hasard : sur recommandation d’un ami, par les pages jaunes, par un article intéressant trouvé par une recherche sur Internet…
Prenez rendez-vous, expliquez votre problème, il vous fera un diagnostic de vos besoins et vous orientera vers le spécialiste concerné s’il ne pense pas être lui-même capable de vous aider. Mais quoiqu’il arrive : acceptez de commencer, au départ, d’y aller à l’aveugle. Vous vous ferez vos propres marques rapidement, et voici comment :
Vous devez accepter au départ de ne pas savoir où vous allez. Si vous souffrez intérieurement, vous n’avez besoin que de deux choses pour commencer à guérir :
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Fiez-vous à votre intuition pour savoir si c’est le cas. Si vous éprouvez un quelconque malaise avec le professionnel qui vous reçoit, essayez-en un autre, jusqu’à ce que vous ayez trouvé quelqu’un avec qui vous vous sentiez en confiance. Au début de la démarche, l’unique objectif est de pouvoir parler de façon franche, honnête de vos problèmes. Cela peut paraître modeste. Mais vous ne pouvez deviner si vous allez être aidé par l’approche de Freud, Jung, Rogers, Lacan, Dolto, par des thérapies cognitives et comportementales (TCC), des médicaments, ou autre.
Nul besoin d’avoir lu des livres de psychologie, ni d’échafauder des théories compliquées pour savoir si vous avez un problème d’œdipe ou si vous êtes victime d’un « pervers narcissique », comme c’est la mode actuellement. Tout cela viendra dans un second temps. Au début, il faut mettre de l’ordre dans votre tête et dans votre cœur. Pour cela il faut parler en vérité de ce qui vous arrive, de ce qui vous fait souffrir.
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En parlant de vos problèmes à une personne qui vous écoute avec bienveillance et humilité, vous parvenez mieux à faire le tri entre le réel et l’imaginaire. Savoir si vos peurs ou votre colère sont justifiées ou non, si vos désirs sont réalistes ou pas. Etc. En théorie, vous pourriez faire ce travail d’investigation seul dans votre chambre, en réfléchissant. C’est un travail de détective. On réunit des pièces, pour tirer des conclusions objectives.
Mais l’expérience montre que nous ne sommes pas très bons pour cela. Quand nous sommes seuls, nous nous perdons dans nos pensées. Nous avons besoin d’un interlocuteur pour nous canaliser. Il nous empêche de nous distraire, et de tourner en rond trop longtemps. Par son écoute, il nous aide à clarifier nos pensées.
Lorsque nous disons des choses qui paraissent sensées, cohérentes, la personne manifeste son approbation. Elle le fait par des petits mots, des postures, qui nous encouragent à continuer dans cette voie. Lorsque nos propos dérivent, deviennent contradictoires, l’autre fronce les sourcils. Il perd le fil de ce que vous expliquez. Cela vous incite à revenir en arrière, clarifier, éventuellement nuancer ou corriger ce que vous avez dit. Et ainsi vous progressez ensemble vers la vérité.
La personne qui nous écoute joue un rôle essentiel pour valider nos propos. Car l’être humain a la tête remplie de faux raisonnements, des fausses justifications sur son histoire et sa personnalité. Souvent, nos bonnes intentions cachent des motivations moins avouables. Nous n’accédons à une bonne connaissance de nous-même qu’après avoir intensément réfléchi et travaillé sur qui nous sommes vraiment. Et la meilleure façon de le faire est d’en parler avec une personne qui se met à notre disposition pour cela, notre psychologue.
Vous pourriez aussi en théorie faire ce travail avec un ami ou un proche qui vous aime et veut vous aider. Mais c’est plus difficile car « on ne peut pas être juge et partie ». La personne qui a une histoire, des conflits, des sentiments pour vous, est moins objective. Vous ne pouvez pas lui parler aussi librement, donc de façon aussi transparente, car elle risque d’être parfois concernée par ce que vous dites, de se vexer, d’être blessée. Le professionnel, lui, a l’avantage d’être extérieur à vos problèmes, ce qui ne l’empêche pas d’éprouver de l’empathie. Comme un juge bienveillant, il nous écoute, pose des questions pour nous aider à avancer. Il valide, ou non, nos jugements sur notre propre situation. Il nous permet ainsi d’accéder à une vision plus juste de nous-même.
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Ce dialogue permet de progresser vers la vérité, et c’est cela qui soigne. Voici comment :
Peu à peu, les idées chaotiques, angoissantes, contradictoires, qui tournaient dans votre tête, se mettent en ordre. On laisse de côté les détails qu’on a racontés et qui, finalement, n’ont pas d’importance. Réciproquement, on découvre que certains événements qui nous avaient paru anodins étaient importants, et doivent être pris en compte pour expliquer notre situation actuelle, nos difficultés.
Progressivement, l’image que nous faisons de notre vie et de nous-même devient plus précise, plus juste, plus vraie. Au bout du compte, le travail avec le psychologue ne consiste qu’en une seule chose : trouver la vérité sur votre vie, se connaître soi-même de façon authentique. C’est, selon le philosophe grec Platon, le plus ancien précepte écrit sur le temple d’Apollon à Delphes : « Connais-toi toi-même ». Et une autre parole de sagesse dit : « La vérité vous rendra libre ».
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Pourquoi le fait de se connaître soi-même en vérité est-il si important ? Pourquoi la vérité nous rend-elle libre ? Parce que connaître la vérité sur votre vie libère votre esprit des mille questions, angoisses, qui l’occupaient, le parasitaient, l’omnubilaient. Votre capacité de réflexion, votre intelligence, ne sont plus neutralisées par des pensées envahissantes et stériles, ces éternels points d’interrogation qui vous tiraient en arrière, ces rancœurs et regrets qui vous perturbaient la journée et vous réveillaient la nuit.
Même si votre vie a été particulièrement tragique, douloureuse, marquée par des fautes graves et des injustices de tous ordres, le fait d’avoir une vision claire et juste de ce qui vous est arrivé fait que vous n’avez plus besoin de penser constamment à votre passé. Vous savez à quoi vous en tenir, au moins sur les points essentiels. Vous éprouvez alors une libération qui est extrêmement concrète.
Cette libération intérieure a des conséquences très concrètes, qui se reflètent visiblement sur votre apparence physique. A chaque petite chose qui se débloque dans votre cœur, vous poussez un soupir de soulagement, signe que votre diaphragme, enfin, se relâche. Votre poitrine se gonfle à nouveau car vous respirez profondément. Alors que vous aviez le cou enfoncé dans vos épaules, le front plissé, la mâchoire serrée, que vous marchiez courbé, en faisant le dos rond dans une posture de défense, vous vous relaxez. Vos épaules se détendent, votre dos se remet naturellement droit. Votre tête se relève, votre bouche s’entrouvre et sourit plus facilement.
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Vos yeux, qui regardaient à terre, devant vous, se mettent à contempler les choses plus loin autour de vous : votre horizon s’élargit, et vous recommencez à voir le monde qui vous entoure comme un foisonnement de possibilités, d’occasions d’agir, plutôt qu’un ensemble de menaces liguées pour vous faire du mal. Concrètement, votre intelligence désormais libérée peut s’attacher à des sujets utiles, productifs, féconds. Vous vous concentrez mieux sur vos tâches, vous gagnez en efficacité.
Cet apaisement profond vous permet de mieux dormir. Grâce à un sommeil plus paisible, vous êtes mieux reposé, vous vous levez à temps pour prendre un bon petit-déjeuner. Dès le matin, vous avez l’énergie de ranger votre chambre, et donc retrouver vos affaires, pour être prêt à temps, sans stress. Vous êtes mieux habillé, coiffé, rasé (pour les hommes). La journée, vous êtes plus alerte, plus positif et réactif, car vous n’êtes plus accablé par le manque de sommeil. Cette énergie retrouvée vous donne la possibilité de devenir plus attentif et donc apprécié, car vous êtes plus présent aux autres et plus à l’écoute quand on vous parle.
Bien entendu, les malheurs ne s’arrêtent pas d’un coup. Ils ne s’arrêtent jamais complètement ! La vie a toujours une composante plus ou moins importante de souffrance. Mais au moins êtes-vous soulagé d’une partie du fardeau que vous portiez. Vous avez moins de souffrances inutiles. Votre vie devient plus supportable et peut même atteindre le point où vous trouvez que les souffrances que vous endurez valent largement la peine d’être supportées, vu le bonheur que vous connaissez par ailleurs. Tout cela peut se produire simplement parce qu’une personne se sera rendue disponible pour vous écouter, parler avec vous de vos problèmes, faire le tri, et vous aider à avoir une vision juste de votre vie.
L’important, donc, n’est absolument pas au départ de trouver un « grand » psychologue versé dans les théories de Freud ou autre. L’important est de trouver une personne qui soit réellement disposée à vous écouter, tout simplement. Une personne qui ne vous interrompt pas toutes les cinq minutes pour changer de sujet, ou ramener la conversation à elle, ou parler de choses qui n’ont rien à voir, ou taper sur son smartphone… Une personne qui ne s’endort pas alors que vous parliez de choses importantes (ça s’est déjà vu !). Une personne qui ne se moque pas de vous quand vous vous mettez à pleurer. Une personne attentive, qui se souvient de ce que vous avez dit, pour vous signaler les contradictions quand elles arrivent, et vous confirmer les moments où vous dites des choses importantes et vraies.
Et pour tout cela, faites-vous confiance. Vous vous apercevrez instinctivement si la personne en face de vous écoute bien ou non. C’est simple : si elle sait bien écouter, vous aurez envie de lui parler, et de lui révéler vos secrets y compris s’ils sont honteux ou pénibles. L’autre critère essentiel est que la personne soit bienveillante et honnête. Qu’elle ne se serve pas de ce que vous avez dit pour vous manipuler, vous exploiter, mais uniquement pour vous aider.
Vous vous en rendez compte très facilement aussi car les conversations que vous aurez vous soulageront. Ce soulagement sera immédiat et évident pour vous. Vous passerez bien sûr par des moments difficiles, bouleversants, quand des choses importantes seront dites. Mais vous ne devrez jamais vous sentir mal-à-l’aise, avoir l’impression que votre psychologue raconte n’importe quoi, trahit vos secrets, ni faire confiance à des théories fumeuses que vous ne comprenez pas, des conseils que vous n’arrivez pas à suivre, ou qui vous semblent mauvais.
Le psy est là pour vous faire gagner en autonomie, pour vous faire prendre les bonnes décisions. Si vous avez l’impression au contraire de perdre vos repères, d’être de plus en plus embrouillé, il y a un problème. Si vous êtes gêné par son comportement, arrêtez tout de suite et essayez-en un autre, puis un autre, jusqu’à trouver la bonne personne.
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Naturopathe et psychothérapeute, elle propose différentes approches pour faire face aux divers maux de la vie quotidienne sur un plan physique et psychique.
Depuis plus de 20 ans, ses questionnements l’ont amenée à réfléchir aux incohérences des modes de vie de notre société. Ne souhaitant pas rester passive, elle a décidé de tout mettre en œuvre pour informer et enseigner des solutions de bien-être. Elle prône les soins au naturel et elle défend tous les aspects de la santé environnementale et de l’alimentation saine.
Elle continue à évoluer et se perfectionner dans ces différents domaines de relation d’aide et de la santé dont celui de la psychanalyse. C’est une évidence pour elle de proposer, pour la Faculté Francophone de Médecine Intégrée, un cursus qui permettrait à chaque thérapeute en devenir de se rendre encore plus présent à l’autre à travers notamment la découverte des différentes techniques d’écoute et systèmes de défense.
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Forte de son expérience de masseuse-énergéticienne (elle pratique le shiatsu, le massage californien, le drainage humoral, la réflexologie plantaire, le massage conscient et intuitif, les massages philippin et ayurvédique, le massage aux pierres chaudes…), elle désire transmettre aussi son savoir-faire pour que cela puisse être intégré dans chaque pratique professionnelle ou dans votre quotidien : écoute du corps, soin régénérant, circulation énergétique, bien-être, gestion du stress…
Cet enseignement vous permettra d’acquérir une meilleure connaissance de la psyché et de ses mécanismes ainsi que les différentes disciplines existantes. Vous pourrez mieux saisir l’importance de la posture du thérapeute et comment s’y installer pour créer un espace d’accueil adapté à la demande de votre patient. Ecoute et parole sont au cœur de la relation pour créer cet accueil.
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Journée 1 : Une meilleure connaissance de la psyché
Les différences entre la psychanalyse, la psychothérapie, la psychologie et la psychiatrie
Les névroses et psychoses
Le complexe d’Oedipe
Pulsions, désir, besoin, principe de plaisir, de réalité, de constance…
Etre sujet : identité, personnalité, Etre… place…
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Journée 2 : La posture du thérapeute : accueil, présence, écoute, parole
Qu’est-ce qu’un thérapeute / éthymologie / qualités (intérêt pour son prochain, bonne connaissance de soi…).
Le cadre thérapeutique : accueil, présence, temps de la séance, assiduité, régularité, respect du secret professionnel. La relation à l’autre : avoir une bonne image relationnelle, la question de l’empathie, les droits et les devoirs de chacun.
Apprendre à gérer sa communication verbale et non verbale : vers plus d’autonomie relationnelle, s’affirmer avec tact, communication non violente, lâcher prise…
Créer les bonnes conditions d’une écoute empathique (exercice de respiration, temps de méditation, centrage…)
Les topiques freudiennes (ça, moi, surmoi et conscient, préconscient, inconscient)
Le transfert et le contre-transfert
Ecoute de la parole, temps de silence, ce que nous dit le corps (le symptôme : ce qu’il nous apprend ? L’éprouvé du corps en lien avec ce qui est refoulé).
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Journée 3 : Se repérer dans les mécanismes inconscients :
Les mécanismes de défense : refoulement, déplacement, déni, identification, clivage, formation réactionnelle, projection
Le symbolique, la sublimation et la symbolisation.
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Journée 4 : Les différentes techniques d’écoute et les propositions d’interprétation
Ces 4 jours seront ponctués d’ateliers de mise en pratique :
Références (liste à venir) :
Freud, Lacan,Young, Dolto, Klein, Nasio, Tisseron, Cyrulnik… Lise Bourbeau…
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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