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Les Actinides

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Effets homéopathiques de la septième série du tableau de Mendeleïev

Alors que nous assistons à une réduction drastique des souches homéopathiques – nous attendons la liste des souches restant disponibles en France (merci Boiron !), la recherche en homéopathie se porte bien, comme vous aller pouvoir le constater par les lignes ci-après.

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Après les Lanthanides, nous allons vous parler de la seconde série d’éléments lourds de la matière médicale. Les actinides sont un groupe de 14 métaux très lourds et radioactifs (89 à 103), c’est à dire instables, qui suit le RADIUM et sont inclus dans la 7ème ligne de la table de Mendeleïev. Nous possédions déjà deux remèdes de cette série : Uranium nitricum (ag) Kollitsch p. 296 et Plutonium nitricum.

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L’Uranium et le Thorium sont relativement abondants à l’état naturel. Les éléments plus lourds que l’Uranium sont obtenus artificiellement par capture de neutrons et appelés « transuraniens ». Tous ces métaux lourds ont de nombreux isotopes qui constituent une grande partie des déchets radioactifs. Leur radioactivité (demi-vies de plus en plus courtes à mesure que l’on progresse dans la ligne) pose des problèmes de fabrication de ces remèdes homéopathiques.

Cette série avait été peu explorée, jusqu’aux pathogénésies de Neptunium muriaticum (D. Lustig et J. Rey, en 2001) et de Americium (J. Sherr). Les mots-clefs de cette 7ème ligne sont, selon Scholten :

« Sens du devoir + forte énergie qu’il faut canaliser, sinon elle détruit ! »

— Sens des responsabilités (Aurum), sur-contrôlé : pression dont il ne peut se libérer

— Forte maturité. Doute et enquête, compare, observé et analyse, forte intuition 

— Plein d’énergie mais se dévalorise et se décourage (cas des enfants en avance ou surdoués)

— Sensation que l’on doit cesser d’exister (énergie, mais sensation de désintégration imminente)

— Pathologies sévères : hémopathies, cancers, accidents graves …

Un thème important de la série des actinides est le vieil âge, les années durant lesquelles la mort se fait plus proche. Patricia LEROUX étant pédiatre l’a plus précisément observé chez les enfants :

– élevés par leurs grands parents, fragiles et confrontés à la vieillesse,

– ayant vécu la mort de proches (accidents ou suicides) : désintégration familiale.

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Francium (87-1er élément de la 7ème série – Lithium/Sodium) … Très rare, pas de pathogénésie

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Radium (88 – 2ème élément de la 7ème série – colonne du Magnésium) … Pathogénésies de Radium bromatum D 30 à LMK (1919) et Radium iodatum XMK

— Appréhensions, irritabilité et dépression 

— Faiblesse et douleurs généralisées (surtout lombo-sacrées)

— Expulsé car débordant d’énergie (problème de l’émigration ?)

Problématique de la colonne 2 de la table : « plutôt en retrait, observateur peu sûr de lui, timide et passif »

* Thème du radical Brome : « enfant battue, bouc émissaire, insécurité » 

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Actinium (89 – 3ème élément de la 7ème série – Aluminium/ 1er élément des actinides) … Métal radioactif blanc argenté et mou. On utilise son nitrate : Actinium nitricum 

Problématique de la troisième colonne : « doute et essaie pour voir »

* Thème du radical nitrite : égo blessé, il se retire dans son narcissisme, se met en retrait, sarcastique, la frustration est visible.

C’est un instable qui se dévalorise et se décourage

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Thorium (90 – 4ème élément – Titanium) … Métal gris blanc, facilement oxydé. Gros potentiel de développement dans les centrales nucléaire HTR (réacteur haute température).

Problématique de la quatrième colonne : « il tente le premier pas », peur d’essayer, difficulté à s’y mettre (exemple: arthrite du genou = « je ne peux faire un pas sans avoir mal » !

Disponible en souches homéopathiques sous forme de : Thorium metallicum, Thorium muriaticum, Thorium nitricum et Thorium oxydatum

Soma: sécrétions muqueuses chroniques

* Thème du Radical oxydatum: victime (abus sexuels ?), action forcée, sensation d’être mal utilisé, il s’indigne, est devenu égoïste (mentalité d’assisté), et cache son monde intérieur, paresseux, clochard

* Thème du radical muriatique (ex.: Muriaticum acidum) :

Replié sur lui-même quand on ne s’occupe pas de lui (asocial)

Il s’éloigne de la mère, mais en demande de maternage (mère malade ou absente ?).

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Protactinium (91 -5ème colonne de la série 7 – famille du Vanadium)

Actinide très radioactif, 29 isotopes connus. Disponible seulement en Allemagne

Problématique de la 5ème colonne : il est dans la préparation de l’action

Cas clinique : enfant hyper actif qui dit « Même si je prépare tout à l’avance, je sens que mon énergie déborde et on fini par m’expulser ! »

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Uranium (92 – 6ème élément – famille du Chrome) plus abondant que l’argent, aussi abondant que l’arsenic, c’est un élément radioactif de période très longue (4 milliards d’années pour l’U238 – nombreux isotopes, de 125 à 130 neutrons). Dernier élément naturel, c’est la principale source de chaleur qui maintien en fusion le manteau terrestre.

Problématique de la 6ème colonne : « action préparée, il défie et ose »

Remèdes disponibles : Uranium metallicum, Uranium oxydatum, Uranium nitricum (Kollitsch p. 

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Neptunium (93 – 7ème élément de la série 7 – Manganum)

Problématique de la 7ème colonne : « en phase d’apprentissage, attend de l’encouragement et des compliments ». Quand il s’attelle à une tâche, il y travaille. Sens de la coopération. 

Remèdes disponibles : Neptunium nitricum, Neptunium muriaticum

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Cas clinique :

Une jeune maman compréhensive est venue me voir avec sa fille de dix-huit mois qui a du mal à dormir depuis sa naissance. Elle se réveille régulièrement en pleurs la nuit, parfois même toutes les heures. Son sommeil est agité et même ses siestes en journée sont imprévisibles. La mère est épuisée par le manque de sommeil et cherche désespérément une solution. Pendant la journée, elle essaie d’organiser des activités pour sa fille afin de la fatiguer.

La fille est une enfant très active. Au bureau, elle s’est immédiatement précipitée vers les jouets, qui n’ont cependant retenu son intérêt que pendant un court instant. Elle a commencé à ouvrir hardiment les tiroirs de l’armoire, à courir dans la pièce et à découvrir d’autres choses.

La fille semble heureuse et satisfaite, alors je demande à la mère quel est le problème avec sa fille. La mère répond que sa propre mère est morte peu avant la naissance de sa fille, alors qu’elle était enceinte de sept mois. Sa mort était inattendue et a été un grand choc pour la mère. Elle n’avait pas d’autres parents et entretenait de très bonnes relations avec sa mère. Après sa mort, elle s’est sentie psychologiquement et physiquement mal, avait du mal à dormir et était très épuisée. Après avoir accouché, elle a dû demander une aide psychiatrique et a commencé à participer à un groupe thérapeutique pour faire face à la mort de sa mère.

Quand je lui demande ce qui a été le plus dur pour elle, elle me répond que ça a été un choc énorme pour elle. Après la mort de sa mère, elle a traversé des moments difficiles, elle a eu du mal à accepter qu’elle ne reverrait jamais sa mère et que sa mère ne sache jamais comment sa petite-fille grandit.

Ce fut un parcours difficile pour elle, ponctué de tristesse et de pleurs. Le plus grand choc fut de voir sa mère à l’hôpital sous assistance respiratoire. Lorsqu’elle apprit à l’hôpital que sa mère était décédée, elle ne se sentit pas capable de continuer à vivre et fut tourmentée par des pensées suicidaires. Sa fille naquit à la date prévue par césarienne et elle la revit 36 ​​heures plus tard, sans ressentir de lien immédiat avec elle.

La fille était un bébé très agité, exigeant et capricieux. Elle est curieuse, audacieuse et énergique. Elle aime essayer de nouvelles choses et est ouverte à de nouvelles expériences. Elle est intelligente et apprend vite. Elle est très sociable, même avec des inconnus. Elle aime les sorties, les nouveaux endroits et les voyages.

Comme premier remède homéopathique, j’ai recommandé Tuberculinum pour la fille, et j’ai également proposé un remède pour la mère, car je trouvais important de la soigner aussi. Bien que la mère paraisse heureuse extérieurement, elle souffrait encore d’un profond chagrin intérieur. Pour elle, j’ai choisi le remède homéopathique Natrium muriaticum, qui aborde le thème du deuil de la mort d’une mère.

12/05/22

Après avoir pris le remède, la cliente a rêvé plusieurs fois de sa mère décédée, mais la fille est restée très active et agitée et avait du mal à dormir. J’ai alors recommandé d’autres médicaments homéopathiques comme Aconit, Ignatia (également pour la mère), Coffea et Phosphorus. Ceux-ci n’ont cependant apporté qu’une amélioration temporaire.

01/09/2023

Après plusieurs tentatives infructueuses, j’ai réalisé qu’il était nécessaire de choisir un remède plus profond qui éliminerait la racine profonde des problèmes et le choc que la mère a vécu pendant la grossesse, ainsi que le fardeau énergétique du traumatisme qui affecte encore la famille.

L’homéopathie fonctionne également avec des éléments radioactifs, qui sont totalement sûrs en dilution homéopathique. Il s’agit notamment d’éléments de la période de l’uranium dans le tableau périodique des éléments. Les personnes qui ont besoin d’un remède de cette période viennent souvent avec des diagnostics graves, où il y a une menace pour la vie, ou avec diverses maladies génétiques.

Ces clients décrivent souvent des sentiments de lourdeur, de destruction, de mort, de destin cruel et de choc dû à la perturbation des circonstances normales (mort subite, accident de voiture, etc.). Nous ressentons un lourd fardeau dû à la maladie ou au client lui-même.

La désintégration des éléments radioactifs libère une énorme quantité d’énergie. Quelque chose d’ancien disparaît avec une énergie soudaine et considérable, pour renaître comme quelque chose de nouveau, comme un phénix renaissant de ses cendres.

Pour le client, j’ai choisi le remède homéopathique Neptunium muriaticum, qui aborde également le thème de l’impuissance face à une situation grave et traumatisante pouvant conduire à l’autodestruction complète.

La composante muriatique complète l’image de la mère. L’homéopathe allemand Ulrich Welte a décrit dans son livre « La série Uranium » un cas similaire de l’homéopathe allemand Markus Kuntosh, qui a traité un cas très similaire où la mère d’une femme enceinte est décédée subitement et elle a voulu la suivre dans la mort.

Après que la mère eut pris le remède homéopathique, l’état de sa fille s’est nettement amélioré. Elle a commencé à mieux dormir, son humeur s’est calmée, elle est devenue moins exigeante et plus satisfaite. Elle avait une routine quotidienne plus régulière et était plus paisible et plus heureuse.

La mère a également subi une transformation. Elle a arrêté de participer au groupe thérapeutique, sentant qu’elle n’en avait plus besoin. Elle profite désormais davantage de la vie, se sent plus heureuse et plus proche de sa fille. Elle n’est plus aussi accablée par les pensées de sa mère et elle peut penser à elle avec amour et sans autant de douleur. Elle ressent une plus grande paix et une plus grande stabilité en elle-même.

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Plutonium (94 – 8ème élément de la série 7 – Ferrum) Métal lourd, gris argenté, très dense (1,74 fois le poids du plomb), radioactif et toxique. Il est créé à partir de l’uranium dans les réacteurs nucléaires. Remèdes disponibles : Plutonium muriaticum, Plutonium nitricum (qui possède une MM correcte) : Burn out, cancers et fibroses, paralysie de la région sacrée.

Problématique de la 8ème colonne : « il agit et tient bon en résistant ».

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Américium (95 – 9ème élément de la série 7 – Cobalt) élément artificiel, souches homéopathiques disponibles : Americium nitricum, Americium muriaticum 

Problématique de la 9ème colonne : « une dernière entrave empêche l’accès au sommet ».

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Curium (96 – 10ème élément de la série 7 – famille du Carbone / Silicium) 

Problématique de la 10 ère colonne : « il est au sommet et il brille ».

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Berkélium (97) et Californium (98) sont les deux derniers éléments à l’étude …

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Résumé somatique de ces deux familles :

–> Lanthanides = maladies auto-immunes

–> Actinides = les cancers !

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Bibliographie: LEROUX Patricia « Les actinides » (éditions Narayana, 2012)

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