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Les anesthésiques, psychotropes, anti-épileptiques, remèdes de la jonction neuro-musculaire …

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En 2012, il s’est vendu 131 millions de boîtes de médicaments psychotropes en France. Soit deux boîtes par habitant. À quatre euros le prix moyen d’une boîte de psychotropes, cela fait 524 millions d’euros par an de CA !
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Les neurotransmetteurs du SNC

Ce sont les molécules qui favorisent ou ralentissent l’influx nerveux au niveau du SNC :

  1. Les alcaloïdes: les plantes se défendent des animaux grâce à ces alcaloïdes toxiques: opium, coca, cola, chocolat, café (caféine), tabac (nicotine) …
  2. Les acides aminés précurseurs de la Dopamine, de la sérotonine et du GABA (glutamate, aspartame, glycine): effets anti-dépresseur et sédatif
  3. Certaines mono-amines (endorphines) en particulier la dopamine (ou L-dopa, traitement de la maladie de Parkinson), et les neuroleptiques (antagonistes des récepteurs dopaminergiques) pour le traitement des psychoses : phénothiazépines, halopéridol, clozapine …

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Les anesthésiques 

  1. La prémédication qui soulagent l’anxiété (ex: benzodiazépines) et réduit la vigilance
  2. Les inducteurs : médications qui endorment par voie intraveineuse: classe des barbituriques et à présent : propofol, kétamine …
  3. Le maintien de l’anesthésie par inhalation: protoxyde d’azote (gaz hilarant), l’halotane …

La plupart de ces produits sont dérivés du pavot. Son suc qui contient 25 alcaloïdes. Ils ont les mêmes effets secondaires: sécheresse de la peau et des muqueuses, ralentissement du transit intestinal, trouble de la vigilance, trouble de la mémoire, ralentissement des réflexes.

Prescrire Opium 30 ch 1 seule dose, le matin suivant au réveil : sur la présence de ses symptômes (troubles de la mémoire et constipation) après une anesthésie générale.

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Les « tranquillisants » :

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Effets secondaires des benzodiazépines : 

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Les somnifères

Avec les somnifères, il faudrait ne jamais dépasser 4 semaines de traitement. Mais en pratique, ces recommandations sont rarement respectées. Conséquences : amnésie, perte de conscience, troubles de la mémoire, dépendance, etc. Les somnifères pourraient même accélérer l’évolution d’Alzheimer si la durée du traitement dépassait six mois.

Une étude parue dans le British Medical Journal vient de montrer que les somnifères peuvent multiplier par deux le risque de mourir chez les consommateurs plus ou moins réguliers. Cette étude a balayé 100 000 dossiers pendant plus de 7 ans, avec un tiers de patients qui ont pris des benzodiazépines pendant plus de 3 mois, et deux tiers qui n’en ont jamais pris.

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Retrouver « un sommeil parfait » naturellement ?

La mélatonine permet d’améliorer la qualité de sommeil et l’état de forme au réveil (1 mg, 30 minutes avant le coucher).

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La valériane est utile en cas d’agitation nerveuse, d’anxiété, et contre les troubles du sommeil qui en découlent. Dans une étude suédoise sur des personnes souffrant d’insomnie, 44 % ont rapporté avoir obtenu un « sommeil parfait », et 89 % avoir obtenu un « sommeil amélioré » grâce à la valériane !

Le thé vert n’est pas seulement un excitant : 200 mg de L-théanine, un acide aminé présent dans le thé vert, avant le coucher permettrait de se sentir plus reposé et d’avoir un sommeil plus réparateur sans pour autant dormir plus longtemps.

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Les stimulants généraux

Les antidépresseurs

Ce sont des médicaments qui soulagent les symptômes de la dépression et améliorent l’humeur du patient. Il existe plusieurs familles d’antidépresseurs prescrites en fonction du patient et du type de dépression dont il souffre. Ces médicaments sont généralement associés à une prise en charge psychothérapeutique. Lire : les antidépresseurs 

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Le millepertuis (Hypericum perforatum) serait plus efficace que les antidépresseurs pour traiter les dépressions légères à modérées. On peut la consommer en infusion (2 à 4 g de plante sèche par jour), ou sous forme d’extrait standardisé (3 fois 300 mg par jour) durant 6 semaines minimum. Ne l’utilisez pas si vous êtes déjà sous traitement, car des interactions sont possibles avec certains médicaments.

Le 5-http, extrait généralement des graines de griffonia (Griffonia simplicifolia), est efficace pour atténuer l’anxiété, les crises de panique et la dépression. On recommande de prendre 1 gélule d’extrait sec de graines ou de 5-HTP de synthèse de 50 à 100 mg 3 fois par jour, ou en solution glycérinée 1 à 2 cuillerées à café le soir avec un verre d’eau (déconseillé aux femmes enceintes et aux épileptiques).

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Homéo complexiste (lab. Heel) : Neuro-Injeel (CHU = Acidum phoshoricum comp.)

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Sérothérapie : « NEURINA » (mémoire) avec « VITALIMA » si nécessaire (dépression d’involution).

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Les anti-épileptiques

L’épilepsie est un symptôme qui peut apparaitre dans plus de 200 affections différentes. Dans 70% des cas on ne connaît pas la cause. Médicaments anticonvulsivants :

  • Grand mal : phenobarbital, carbamazepine ou phénytoïne, gabapentine …
  • Petit mal (absences) : benzodiazepines, valproate

Beaucoup d’effets secondaires sur la concentration, la mémoire et sur la conduite en automobile (par mesure de sécurité, on ne conduit pas pendant les 3 mois qui suivent une crise !)

Le Tegretol, aussi utilisé comme antalgique, est hépatotoxique …

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Les médicaments anti-parkinsonniens

Le parkinson se traite essentiellement avec la L-dopa ou avec des médicaments dopaminergiques: Amantadine, Bromocryptine… Ils ont des effets généraux : peuvent perturber l’humeur, cauchemars, confusions, hallucinations … et un échappement progressif (5 ans environ ?).

De nouveaux médicaments intéressants (moins d’effets secondaires) sont en cours de développement : Sélégiline (inhibiteur MAOB) et Entacopone (inhibiteur COMT).

Sérothérapie (IMMOV) : « Neurima + Vitalima »

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Les anesthésiques locaux sont des molécules dérivées de la cocaïne. Ces « … caïnes » sont des alcaloïdes qui ont la propriété de fermer les canaux-sodium des nerfs, donc de diminuer l’excitabilité/sensibilité. On les utilise :

  • — En injections : les anesthésies dentaires et des interventions dermatologiques, et pour la neuralthérapie = chasse des « foyers perturbateurs » à distance.
  • — Les non-médecins peuvent les utiliser sous forme de gel (ex: Emla), traitement classique de l’éjaculation précoce – sur le gland, ou pour revitaliser une cicatrice.

Les « …caïnes »: Lidocaïne (le plus utilisé), Bupivacaïne (d’action plus lente : utilisée pour les péridurales), Benzocaïne (utilisé pour les anesthésies cutanées, ORL et dentaires), se distinguent par leur puissance, leur durée d’action (par diminution de l’activité des synapses inhibitrices. Mais ils peuvent induire des troubles de la vision, un état d’anxiété ou d’agitation, des convulsions, de plus des réactions d’hypersensibilité peuvent se produire ! 

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Dérivés de la cocaïne = les amphétamines, comprimés qui enlèvent la fatigue (mais la fatigue qui est gommée revient après).

L’amphétamine est un stimulant du système nerveux central (SNC) qui provoque une élévation de la pression artérielle (hypertension) et une accélération du rythme cardiaque (tachycardie). Elle améliore également la confiance en soi, la sociabilité, et augmente l’énergie.

Son action repose sur l’augmentation de la libération de neurotransmetteurs tels que la dopamine, la noradrénaline, et la sérotonine dans le cerveau, tout en inhibant leur recapture. Ce processus améliore l’attention, la concentration, et réduit la fatigue.

Utilisée pour traiter le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et la narcolepsie, l’amphétamine est aussi consommée de manière récréative pour ses effets stimulants et euphorisants. Mais attention, les risques sont réels. Un usage prolongé peut entraîner une neurotoxicité, des dommages cardiovasculaires et une dépendance. Les effets secondaires incluent l’anxiété, l’insomnie, l’hypertension, la tachycardie, et parfois des comportements psychotiques.

Utilisées par les militaires pendant la Seconde Guerre mondiale pour leurs effets stimulants, elles ont ensuite été adoptées par les sportifs pour améliorer leurs performances physiques et mentales. A partir des années 50-60 le dopage aux amphétamines prend de l’ampleur, les conséquences, terribles, sont dévoilées au monde avec le décès du cycliste Tom Simpson lors de l’étape du Mont Ventoux pendant le Tour de France 1967. Aujourd’hui, elles sont classées comme substances interdites par les agences antidopage internationales en raison de leur capacité à augmenter l’endurance et la concentration. 🏃‍♂️

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Homéopathie … Coca (ba) : remède du mal des montagnes (et des douleurs suite d’anesthésies locales). Pensez aussi à Chamomilla (na) … algies dentaires et CHU « Verbascum comp. » … le trijumeau

Sérothérapie (IMMOV) … « Neurima + Kardima » (clefs des affections algiques)

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Médicaments du système nerveux sympathique:

Le SN Central règle le système musculo-squelettique, alors que le SNS le viscéral (automatique)

L’ortho et le parasympathique ont des médiateurs chimiques spécifiques :

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–> ortho = l’adrénaline (noradrénaline / épinéphrine): hormone de la mise en activité, de lutte. 2 utilisations en urgence: le choc anaphylactique ou l’arrêt du cœur, aussi vasoconstricteur dentaire.

  • — « récepteurs alpha 1 » … mydriatiques (antagonistes : Prozosine, Pradif)
  • — « récepteurs alpha 2 » … hypotenseurs
  • — « récepteurs bêta 1 » … hypertenseurs et tonicardiaques (antagonistes : les « Bêta bloquants » = benzothiazépines)
  • — « récepteurs bêta 2 » … bronchodilatateurs et relaxant utérin

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–> para = l’acétylcholine : favorise la détente et la digestion, sauf l’érection (ex.: le Viagra) et le bronchospasme (ex: Ventoline) … avec deux polarités :

  • — « récepteurs muscariniques » vont jouer un rôle dans la contraction bronchique, dans la salivation, sécrétions gastro-intestinales, la transpiration
  • — « récepteurs nicotiques » (stimulés par exemple, quand on fume une cigarette) stimulent faiblement les ganglions nerveux autonomes: ça détend.

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Ces récepteurs parasympathiques (reliés par le nerf vague, modulants l’ortho) ont des remèdes spécifiques :

  • Stimulés par la Pilocarpine (glaucome), le Carbachol (rétention urinaire), la Néostigmine (myasthénie), insecticides organophosphorés (irréversibles !)
  • Inhibés par l’Atropine (asthme, parkinson), la Scopolamine (plus sédative).

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Homéopathie : Atropinum (ca) … les symptômes vagotoniques de Belladonna (mydriase, crampes, vomissements), Pilocarpinum (Mn) … proche de Jaborandi, troubles de l’accommodation avec vertiges et transpiration profuse.

Phyto : Rhodiola rosea

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Les anti-émétiques

Agissent sur le réflexe nauséeux et les vertiges. Antagoniste de la dopamine ou du 5HT3.

  • Vomissements induits par des médicaments (chimio) : Primpéran, Motilium …
  • Mal des voyages : Phénothiazine (seul utilisable durant la grossesse), Bétahistidine (Serc)…

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Médicaments de la jonction neuro-musculaire :

Les potentiels d’action des nerfs déclenchent à leurs extrémités une libération d’acétylcholine qui se lie aux récepteurs membranaires des fibres musculaires et induit l’ouverture des canaux sodiques. L’acétylcholine est rapidement hydrolysée. Ces phénomènes sont renforcés par les anti-cholinesthérases (néostigmine) et bloqués par l’atropine ou la toxine botulique.

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Homéopathie … Botulinum 30CH : sécheresse, chute des cheveux et paraisies (suite d’injections de botox pour réduire les rides ?).

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