.
Selon l’OMS on compterait plus de 9 millions de diagnostics d’angine en France chaque année, ce qui en fait une des maladies infectieuses les plus fréquentes. Mal de gorge, fièvre, difficultés à déglutir…si l’angine est souvent bénigne, elle peut être douloureuse, et parfois nécessiter un traitement antibiotique. Considérée comme une infection de l’hiver, il n’est pas rare cependant de voir des consultants présenter des angines à répétition, et c’est précisément ce cas de figure que les thérapeutes de santé naturelle auront à accompagner.
.
.
Le traitement homéopathique permettra d’enrayer (en moins de 48 heures, si les remèdes sont bien choisis) cette affection aiguë, la plupart du temps virale, par stimulation spécifique des systèmes de défense et de détoxication. Essayez de respecter la fièvre, qui est la meilleure défense de l’organisme chez le petit enfant, exemples : poires rectales de « Dienol » ou suppositoires « Chamomilla composé » (lab. Weleda) ou Viburcol (lab. Heel). Evitez les antipyrétiques qui bloquent les réactions de défense du corps et l’effet des remèdes homéopathiques.
.
La prescription systématique d’un antibiotique, pour éliminer le risque d’une affection à streptocoque hémolytique, recule grâce à la généralisation depuis 2002 du « Test de diagnostic rapide de l’angine » (TDR ou « Strepto-test ») et à la campagne d’information grand public des caisses : « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! ».
.
Strepto-test (kit utilisable au cabinet)
En cas de doute, faites pratiquer un prélèvement de gorge au laboratoire pour éliminer la présence d’un bacille diphtérique (rare) ou d’une association fuseau-spirochète. Si le problème semble persister, faites un MNI test sanguin.
.
Les remèdes étiologiques :
.
.
La phase inflammatoire : traitez le congestion locale
.
.
Puis phase suppurative : l’angine pultacée (rouge à points blancs)
Hepar sulfur 15 CH ou 200K … l’engorgement lymphoïde pré-suppuratif
Les mercures correspondent à un état saburral des voies digestives (surtout Mercurius dulcis). Dans le cas d’une angine d’été, il s’agit le plus souvent d’un « feng » alimentaire qui entraîne un « feu » dans le méridien I.G. (qui passe par la gorge).
.
Avec les remèdes spécifiques suivants, selon le cas :
.
.
Cas particuliers :
La Mononucléose infectieuse (infection à EBV – groupe herpès) : Ailanthus glandulosa (hg) … Tuméfaction considérable du pharynx –> dysphagie et prostration, sans forte température. Adynamie et stupeur (marmottement) –> délire : « il voit des petites flammes en fermant les yeux« . Adénopathies importantes et oedème de la base du nez (sinusite ethmoïdale ?)
.
Angine herpétique : Tarentula cubensis (ge) + Kalium bichromicum + Rhus tox. (hg) très forte température // stock-nosode : Pyrogenium (voir plus loin)
Angines + aphtes … Cantharis (ca)
Angine cryptique + otite muqueuse … Kalium muriaticum … après la prise d’un médicament ou vaccin ?
.
Angines pultacées :
.
Si le cas s’aggrave, penser à :
.
Les angines sub-aiguës (trainantes) :
.
.
Les angines à répétition = blocage du pôle lymphoïde (régulation – adaptation), traitement diathésique indispensable, exemples :
.
Avec une supplémentation de micro-nutrition, comme :
IMMUNIUM … Son rôle : Stimulation du système immunitaire à base d’Echinacea angustifolia, Acerola, Astragale racine, Uncaria tomentosa écorce, Zinc, Manganèse, Sélénium, Vit D3 + 5 Vitamines du groupe B
.
Organo-sérothérapie : IMUNIMA et SULINA (lab. IMMOV)
.
Apis mel. + Sulfur iodatum, puis en poussée : Aconit / Arnica / Bryonia (ph) / Colchicum (as) / Sabina (na)
Nosode : Streptococcinum (si les ASLO restent élevées).
.
.
L’angine diphtérique à l’aspect ulcéro-membraneux :
Hepar sulf. (ca), Lac caninum (na) fausses membranes alternant de coté, Lachesis (ge), Kalium bichromicum, Phytolacca (k) … Avec :
.
Le traitement local : bains de bouche et gargarismes 4 à 6 fois par jour avec 5 gouttes dans un peu d’eau tiède de :
.
Pense-bête de l’angine par les homéopathes indous
.
Les Nosodes : dès que le pus disparaît, pour éviter une nouvelle rechute
.
Oligo-éléments : systématiquement : Cuivre + Bismuth une ampoule de chaque par jour. Avec, selon les cas :
.
Homéopathie complexiste (lab. Heel) :
.
.
Phytothérapie :
Préparer soi-même son infusion, c’est une des choses qui rend la phytothérapie si émouvante : il ne s’agit pas seulement de « fabriquer un médicament », c’est aussi l’occasion de toucher les plantes, de faire connaissance avec elles, de les sentir, de découvrir la subtilité de leurs différentes parties (feuilles, fleurs, racines, écorce). Enfin, c’est renouer le lien avec nos ancêtres, et ceux encore d’avant eux, qui déjà faisaient la même chose pour se soigner… Voici les ingrédients pour préparer une infusion apaisante :
.
– Guimauve | 50 g |
– Mauve | 50 g |
– Bouillon blanc | 40 g |
– Coquelicot | 40 g |
Verser 1 litre d’eau bouillante sur 20 grammes du mélange ; couvrir et laisser infuser 10 mn ; filtrer et boire dans la journée sans réchauffer (vous pouvez conserver dans un thermos) à la paille et en édulcorant de miel d’eucalyptus !
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils
Dans l’étude observationnelle multicentrique, 202 enfants atteints d’ATH ont reçu un traitement homéopathique individualisé et un suivi mensuel pendant 12 mois. Des améliorations significatives ont été observées dans les symptômes adénoïdes, la taille des amygdales, les troubles respiratoires liés au sommeil et le rapport adénoïde/nasopharynx.
Des remèdes homéopathiques comme Calcarea carbonicum, Phosphorus et Silicea ont été fréquemment prescrits, avec un effet positif et aucun effet indésirable grave n’a été enregistré. Les résultats suggèrent que l’homéopathie peut être bénéfique pour les enfants atteints d’ATH ….