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Causalités : un traitement corticoïde, lorsqu’il est massif, peut aller jusqu’à induire une psychose maniaco-dépressive ! Mais ce peut être aussi parfois la simple utilisation d’un vaso-constricteur avec corticoïde … se rappeler que les cactacées contiennent des phythormones qui retiennent l’eau et que celles-ci sont utilisées pour l’hémisynthèse pharmaceutique des corticoïdes.
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Psyché : grand hypochondriaque, avec des plaintes et des demandes permanentes (Lachesis). Il est incapable de faire confiance au médecin et à ses médicaments (Arsenicum). Pense pouvoir se débrouiller seul, avec une volonté de surdosage permanente. Ils adorent se plaindre, mais sans chercher une aide particulière. L’hypochondrie disparaît quand la maladie grave se développe. Dans leurs dernières semaines, ils s’apaisent et communiquent normalement (forme de stoïcisme). Peut-être parce que la reconnaissance sociale de sa maladie, avec tous les privilèges liés à cet état, lui permet d’échapper au monde vulgaire ?
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Ils sont parfois brillants (Phosphorus), souvent intelligents, mais la confrontation au monde est douloureuse, difficulté à affronter ses émotions (ex.: quittent sans raison apparente un dîner donné en leur honneur). Centrés sur eux-mêmes, ils se veulent autosuffisants (leurs aiguilles tiennent les autres à distance ?). Volontiers formalistes (pour garder ses distances), jusqu’à être manipulateurs. Ils en veulent à tout le monde (jusqu’au blasphème), leur colère froide s’exprime en remarques blessantes.
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Soma : Douleurs thoraciques constrictives, faciales ou oculaires, transfixiantes, dorsalgies, vaginisme, crampes qui durent. Utiliser ces remèdes en stade terminal exerce un effet antalgique indéniable, ce qui leur donne le loisir de trouver enfin un sens à leur existence. A noter que ces remèdes déclenchent des rêves d’eau (de rivières, de navigation …), phénomène curieux chez ces plantes de la sécheresse ! Il faut d’ailleurs remarquer que la corticothérapie est systématiquement associée aux opiacés dans le traitement palliatif des inflammations et douleurs.
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Cactus
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—> Anhalonium lewinii (zn), le Peyotl (échinocactus) est un cactus velu qui donne une drogue hallucinogène (la Mescaline, aux effets proches du LSD) : engourdi, désir de fuir (troubles de l’espace-temps), d’échapper aux difficultés du monde réel.
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Dans ce remède, il y a de la méfiance et du ressentiment. L’individu est confus et délirant. Il peut y avoir une dépersonnalisation chez le patient. Il peut être dissocié de son environnement le plus proche. De même, il peut y avoir une sur-identification avec cet environnement. Le sens du temps et de la réalité est perdu !
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NB. Son alcaloïde est aussi appelé Lophophora williamsii. Cf. Kollitsch p. 205.
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Psyché : S’ils se sentent aussi supérieurs, ils ont besoin de s’investir dans le social (un certain idéalisme, idem Causticum). Désir de voyages (TK, Calc. phos.,Iodum, Nitric. acid.)
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—> Cereus bomplandii (zn) … pense avoir commis un acte impardonnable et doit se racheter par une intense activité.
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—> Cereus serpentinus (zn) … fonctionne dans le conflit (Nux vom.).
Colère avec grossièretés et jurons : rages incontrôlées, pour des riens = perte de contrôle. Se mord les joues, céphalées et impétuosité urinaire.
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Psyché : le « mal de vivre« , adolescente anorexique puis femme battante, soucieuse et idéaliste (Sepia) mais démotivée.
Soma : frigidité et dysménorrhée, vomissements et diarrhée, asthme. Antiseptique (herpès).
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Autres :
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Les Euphorbiacées (sorte de cactacées africaines, aux fleurs unisexuées) :
— Euphorbium (hg) … la résine d’euphorbe, très irritante : douleurs brûlantes, diarrhée cholériformes (RCH ou Crohn)
— Euphorbia amygdaloïdes (hg) … ténesme avec spasmes
— Euphorbia corollata (hg) … pyrosis net avec diarrhée
— Euphorbia lathyris (hg) … toux coqueluchoïde avec diarrhée
— Euphorbia pilulifera (hg) … gonorrhée ou leucorrhée
— Euphorbia polycarpa (hg) … plaies et morsures infectées, ulcérations gangreneuses.
Cette famille comporte aussi trois plantes utiles : l’Hévéa, le Ricin (toxique) et le Manioc.
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Bibliographie :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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