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Le cancer de la prostate

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Cest le cancer le plus fréquent, 10% des cancers chez l’homme : avec plus de 50 000 nouveaux cas par an en France. Il s’agit le plus souvent d’un cancer d’évolution lente (survie à 5 ans = 87%). Il peut être totalement silencieux ou responsable de troubles urinaires (difficulté à uriner, envie plus fréquente), de troubles de l’érection ou d’une sensation de lourdeur dans le bas-ventre.

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L’agressivité du cancer est déterminée principalement par trois facteurs :

  • l’extension du cancer (localisé dans la prostate, étendu aux ganglions lymphatique ou dans d’autres organes surtout os et cerveau)
  • l’agressivité des cellules cancéreuses vues au microscope (score de Gleason)
  • le taux de PSA (Antigène Prostatique Spécifique) dans le sang, qui peut être un indice d’évolutivité (normalement inférieur à 10 UI). Le taux des PAP (phosphatase acide prostatique) peut aussi être utilisé.

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Autrefois, l’intervention chirurgicale et la radiothérapie étaient la règle … Or, à l’étude épidémiologique, les résultats à long terme de ces méthodes se sont avérés décevants.

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Au stade métastasé d’un cancer de la prostate, le patient reçoit classiquement un traitement hormonal. Il s’agit d’une technique visant à baisser au maximum le taux de testostérone du patient. Ce traitement oestrogénique est problématique à deux égards :

  • Il affaiblit la forme physique et morale des malades
  • Il repose sur un vieux dogme médical remis en cause depuis quelques années, qui associe un taux de testostérone élevé à une augmentation des risques du cancer de la prostate.

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Or, la production naturelle de testostérone est à son niveau le plus bas après 60 ans… précisément au moment où les cancers de la prostate, eux, explosent. En restant logiques on aurait tendance à conclure de cette observation que moins de testostérone provoquerait, en réalité, plus de cancers de la prostate…
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En résumé : baisser artificiellement les taux de testostérone chez des cancéreux de la prostate
– est de plus en plus contesté si l’on prend le critère du gain d’espérance de vie du patient,
– dégrade de manière fréquente la qualité de vie du même patient.

Cela devrait suffire à susciter une remise en question sérieuse. Au sein du corps médical, mais aussi au plus haut niveau de nos autorités de santé !

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Homéopathie (répertoire de Kent): AurumConium (au), IodumPlumbumSelenium (s), Thuya occ. (na) …

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Phytothérapie du cancer prostatique : Curcuma (traitement traditionnel en Inde), Thé vert et jus de Grenade :

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Au stade métastatique, la phytothérapie propose aussi une solution physiologique : des gélules de CHOUX (Brassica oleracea)

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Le choux est riche en « Indole-3-Carbinol » (I-3-C). Ce composé indolé se transforme in vivo en une série de métabolites actifs dans le cancer du sein et de la prostate, avec la faculté, comme de nombreuses études récentes semblent le montrer, de pouvoir compléter et même remplacer l’action de l’hormonothérapie (pour une prise moyenne de 400 mg/jour). 

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Un BNS est bien sûr indispensable pour évaluer les différentes régulations du corps et les corrections éventuelles à mettre en oeuvre.

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Bibliographie :

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Pour le Brocoli : « Alternative Medicine Review « , volume 6, n°6, 2001, pages 580 à 589.

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