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Vocabulaire complètement « naturopatique » … Ces marqueurs cliniques de l’encrassement sont soit de type colloïdal (humide), communément appelé « colles » (« glaires » pour le MTC), soit de type sec, « cristaux » (« mucosités » pour la MTC).

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Que disent les auteurs classiques : « Les colles, transportées par la lymphe, bien que majoritairement constituées d’eau, sont insolubles dans les humeurs du fait des protéines plasmatiques, des polysaccharides (glucides complexes) et des glycoprotéines (protéine liée à un ou plusieurs glucides) qui entrent également dans leur composition, ce qui ne facilite pas leur élimination en cas d’excès. 

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Les colles sont des solutions isotoniques contenant des résidus de cellules mortes mais elles proviennent également de la somme d’une mauvaise gestion des sucres (pâtisseries, nourriture transformée, alcool et sucres divers), des graisses, d’un microbiote désorganisé, d’un mauvais fonctionnement du foie ainsi que d’une exposition répétée aux produits chimiques.
Les muqueuses digestives, pulmonaires, vaginales et la peau sont les émonctoires par lesquels se fait l’élimination des colles.
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C’est la surproduction de ces sécrétions qui traduit l’encrassement par les colles.
Cet encrassement se traduit par une élimination via les bronches, via la sphère ORL, par des pertes vaginales, des glaires, des furonculoses, des eczémas suintants, une peau grasse, du cholestérol
Si l’encrassement s’installe dans la durée, les colles se réduisent et se fixent dans les tissus, en profondeur, créant ainsi insidieusement un état en « ose », dégénératif, donnant lieu à des fibroses, cirrhoses, arthroses et autres états siège de la cancérisation.

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Les « cristaux » sont des colles sèches, qui pourront se manifester par des lithiases, issus de la dégradation cellulaire ainsi que de celle des aliments azotés comme les produits d’origine animale, les excitants comme le café, le thé, le chocolat, la consommation excessive d’alcool…et le stress.
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Ces cristaux d’ acides

  • lactiques (produits par l’activité physique),
  • uriques (produits par la dégradation des purines),
  • pyruviques (issus de la dégradation du glucose),
  • phytiques, (issus de l’enveloppe de certaines céréales ou graines),

sont naturellement éliminés sauf en cas d’excès de produits acidifiants comme ceux précédemment cités ou de carences importantes en vitamines ou oligo-éléments.
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Comme pour les colles, en cas de mauvaise élimination par les émonctoires concernés, les cristaux vont lentement se stocker sous forme de dépôts et de calcifications au niveau des articulations et des tissus. Cela se matérialise par des sables, des calculs, des calcifications, des rhumatismes, des douleurs (inflammation) et par conséquent d’une diminution de la mobilité.

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Enfin, le système nerveux peut également se trouver impacté. Cela se traduira par de la spasmophilie, des névrites, des lumbagos, des sciatiques mais aussi des troubles névrotiques (ensemble de signes comportementaux ou émotionnels gênants dont le patient a conscience mais pour lequel il ne peut remédier par simple auto-contrôle et dont l’angoisse apparaît comme le principal symptôme).

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Qu’ils s’agissent des colles (phases humides = 1, 2 et 3 de Reckeweg) ou des cristaux (phases sèches = 4, 5 ou 6), lorsque les organes dysfonctionnent, que les émonctoires ne remplissent plus leurs fonctions, les rééquilibrages et / ou les évictions alimentaires doivent être mis en place ».

Note de l’auteur : ces explications métaboliques, qui décrivent assez bien les manifestations au niveau clinique, doivent rentrer dans le cadre des 6 phases de Reckeweg, qui s’intéressent aussi aux causes : dégradation progressive des régulations immunitaires et métaboliques.

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