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En 2019, en France, chaque citoyen produit en moyenne 571 kg de déchets par an1,2. Cela veut dire que chaque français produit 7 à 9 fois son poids en déchets3 ! Sur cette demi-tonne de déchets par personne, entre 30 et 50% seraient des emballages4 ! Cela veut dire que chaque année, chaque Français jette plus de 200 kg d’emballages dans sa poubelle.
Entre 1950 et 2010, la quantité de déchets produite en France a été multipliée par 2,55. Elle s’est stabilisée depuis les années 2000. Mais, la pollution causée par ces déchets reste un problème majeur. Car le recyclage n’a absolument pas réglé le problème.
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Reflexions sur une habitude sociale trop répandue …
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L’explosion du nombre de déchets dans les années 60 est liée :
Pendant des siècles, les populations rurales, dont les ressources étaient limitées, avaient développé des stratégies de réutilisation des matériaux. La question des déchets se posait peu parce que l’on ne jetait pas. Les matériaux étaient naturels, simples et réutilisables. L’arrivée du plastique, des alliages, de la production et de la consommation de masse a changé la donne.
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Mais les nouveaux emballages et l’avènement de la société de consommation ont très vite posé des problèmes aux pouvoirs publics. Le coût de la gestion des déchets par les communes a considérablement augmenté au point de mettre en péril leurs fragiles équilibres budgétaires.
En France, aujourd’hui l’économie du déchet représente 20 milliards d’euros dont 14 sont à la charge des communes7. On a décuplé le nombre de déchetteries et de centres d’incinération et surtout on a inventé le recyclage. Les déchets devenaient une ressource et un marché. Cette révolution s’est faite via deux grandes lois de 1975 et 1992 qui ont posé le principe du pollueur-payeur.
L’idée n’était pas mauvaise. Mais cela a été un échec. Les industriels ont versé une cotisation annuelle en faveur d’un organisme de gestion des déchets et un nouveau système s’est développé. Dans le fond, les industriels ont acheté leur droit de polluer. Cela leur a donné la maîtrise du sujet.
Le problème c’est que le plastique se recycle beaucoup moins bien que le verre, qui peut être réutilisé 50 fois.
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Pour le plastique, c’est plus compliqué :
On n’est donc très loin d’un système circulaire dans lequel l’usage et le recyclage des matériaux seraient infinis.
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En France, la consigne a disparu partout sauf :
Ailleurs, cette pratique a été abandonnée.
Pourtant, il s’agit sans doute d’un des seuls systèmes qui puissent à court terme nous permettre de faire baisser notre niveau de déchets et de limiter la pollution causée par ces derniers. Mais cela suppose une volonté politique forte.
Pour que la consigne revienne et qu’elle soit efficace, il faudrait commencer par :
Ainsi l’initiative de l’action liée aux déchets changerait.
Elle ne serait plus du côté des industriels qui peuvent se contenter de payer pour polluer mais du côté des consommateurs qui se mobiliseraient afin de faire des économies… Le nombre de déchets baisserait, ainsi que le coût du ramassage… Les communes ne diraient pas non !
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88% des Français plébiscitent les emballages réemployables. Réutiliser les emballages permettrait d’économiser 75% d’énergie et 33% d’eau par rapport au recyclage et de réduire de 65 à 85% son impact environnemental global.
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Références :
1. https://www.statistiques.
2. https://www.statistiques.
3. https://www.ladepeche.fr/
4. https://www.lemonde.fr/les-
5. https://fr.m.wikiversity.org/
6. https://www.reconcil.fr/vie-
7. Flore Berlingen, Recyclage le grand enfumage, Rue de l’échiquier, 2020
8. https://alsaceconsigne.fr/
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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