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Elles comptent environ 1500 espèces, localisées surtout dans les régions froides, voire même les hautes montagnes. Ce sont des arbustes à croissance lente, fortement structurés, adaptés aux terrains aqueux, acides et pauvres (landes, tourbières et marais).
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Ce sont les « arbres fruitiers » du nord et des hautes montagnes : Airelles, Myrtilles, Raisin d’ours … Ils renferment beaucoup de tanins et de sucres (régularisant du diabète), des essences, et quelques substances narcotiques … Ces constituants leur permettent de contenir les inflammations rhumatismales et génito-urinaires et les calculs (pathologie de l’organisme liquide).
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Les Bruyères en sont les représentantes les plus importantes, elles privilégient l’élément tige :
Calluna vulgaris la Bruyère commune
Fleur de BACH = HEATHER : « Malheureux s’ils doivent rester seuls« .
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Erica cinerea la Bruyère cendrée
Plante très répandue (aux fleurs de formule 4).
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Les Azalées en sont les représentantes dans les montagnes d’extrème orient.
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Arbutus unedo (al) l’Arbousier (arbre aux fraises) ≠ d’Argousier (Hippophae).
Pathogénésie de troubles urinaires chez le malade goutteux, rhumatisant ou eczèmateux. Le dr. Rouy le met en avant pour ses effets favorables chez les patients cancéreux, effets vérifiés biologiquement, probablement liés au contrôle de la néo-vascularisation péri-tumorale.
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Epigea repens (al) l’Arbousier rampant américain. Diurétique et astringent (idem Uva ursi).
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Chimaphila umbellata (al) Pyrole en ombelle ou « herbe à pisser ». La pathogénésie évoque un problème hormonal associé : dysurie avec grosse prostate (ou bearing-down) et atrophie (ou induration) des seins.
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Ledum palustre (al) « Romarin des marécages » Plante des marais, feuilles d’un vert brillant à leur face supérieure, à odeur résineuse, inflo-rescence blanche au parfum enivrant. Elle contient de l’arbutine (glucoside flavonique). Remède d’ecchymoses après traumatisme, de piqûres d’insectes, d’articulations douloureuses (tophi goutteux), avec plante des pieds très sensible.
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Kalmia latifolia (al) le Laurier des montagnes, sorte de Ledum à fleurs roses, sans les propriétés aromatiques. Remède homéopathique des douleurs névralgiques fulgurantes, centrifuges. Douleurs cardiaques avec troubles du rythme ou dyspnée.
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Rhododendron ferruginosum (na) la Rose des Alpes. Plante qui recouvre les pentes rocheuses, à partir de la limite des forets. Rameaux robustes et brunâtres. Les feuilles persistantes sont teintées au dessous de couleur de rouille. Les fleurs sont en grappes, elles livrent au vent des graines minuscules. Pathogénésie de névralgies et d’arthralgies aggravées par les changements de temps (orage, vent, froid humide). Les massifs de Rhododendrons, poussant sur un sol ferrugineux, reçoivent en montagne la foudre plus que de coutume … ce qui explique peut-être l’extrème sensibilité à l’orage des patients qui tirent profit de ce remède !
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Uva ursi (al) la Busserole ou « raisin d’ours »
Arbrisseau qui forme des sous-bois dans les forêts de conifères. L’ovaire est ici supère. Les baies rouges ne sont pas juteuses, avec cinq forts pépins. Cette plante est, en outre des tanins, riche en hydroquinone (phénol antiseptique), donc largement utilisée dans le traitement traditionnel des cystites.
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Vaccinum myrtillus (al) la Myrtille
Baies bien connues, d’un beau bleu-noir. Remède des pyuries au cours d’affections intestinales aiguës (dysenterie, typhoïde …).
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Vaccinum vitis idaea l’Airelle rouge
Baies rouges, à la saveur épicée, riches en vitamines A et C, qui favorisent la digestion (utilisées dans les pays nordiques avec les mets lourds, comme le gibier et les plats de fromage).
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600 espèces, ce sont des plantes herbacées vivaces (par leur rhizone), très riches en saponines, des montagnes de l’hémisphère nord.
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Anagalis arvensis (am) le Mouron rouge
A la pathogénésie d’éruptions sèches et prurigineuses chez un rhumatisant.
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Cyclamen europaeum (na) le Cyclamen, au rhizome renflé en tubercule.
INDICATIONS : céphalées avec troubles de la vue, dysménorrhée.
PSYCHE : regrets et remords.
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Plumbago littoralis (al) la Dentellaire, à la pathogénésie de constipation chez un rhumatisant uricémique.
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I.4 – les Styracacées, arbres qui fournissent le Benjoin.
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J – les Gamopétales tétracycliques superovariées :
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Ce sont des plantes ligneuses des régions chaudes ou tempérées.
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Fraxinus exelsior (na) le Frêne élevé, à fleurs unisexuées, fruit = akène ailé.
COMPOSITION : flavonoïdes, coumarine, tanins, alcool, sucre, cire.
INDICATIONS : dépuratif (diurétique, purgatif, élimine l’acide urique, hypolipémiant), Fébrifuge. Antirhumatismal (remède d’ossification). Méno-métrorragies (sycose génitale).
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Jasminum officinale le Jasmin commun, ou jasmin à petites fleurs, de floraison odorante.
COMPOSITION : semences oléagineuses et aromatiques.
INDICATIONS : antispasmodique, hypnotique. Hyperlipidémies (vertiges ++).
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Ligustrum vulgaris le Troène, ou raisin-de-chien (car le fruit est une baie).
COMPOSITION : vitamine C, tanins, résines, amers.
INDICATIONS : vasculaire (hyperlipidémie, impuissance). Astringent et cicatrisant.
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Olea europea l’Olivier, dont les fruits sont des baies oléagineuses.
COMPOSITION : flavones, triterpènes, mannitol, Manganèse et Zinc.
INDICATIONS : hypotenseur et hypocholestérolémiant (ictus, Alzeimer).
Fleur de BACH : OLIVE … « Ont beaucoup souffert, incapable du moindre effort« .
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Syringa vulgaris le Lilas (fruit = une capsule)
COMPOSITION : amers et huiles grasses
INDICATIONS : anti-scléreux vasculaire (HTA, artérite), rhumatismes.
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.Polarité d’action principale des oléacées = Foie -> Coeur (remèdes des hyperlipémies)
Les Forsythias sont des oléacées.
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Ce sont des plantes herbacées vivaces des hautes montagnes, à feuilles opposées et inflorescence en cyme. Elles sont amères de la racine aux fleurs.
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Gentiana lutea (ka) la grande Gentiane
Belle fleurs des montagnes, à feuilles souples et opposées et rhizome aromatique
COMPOSITION : amers, sucre, huiles grasses.
INDICATIONS : apéritive (la Suze), stomachique, cholagogue. Dépurative (goutte, rhuma-tisme). Vasculaire (vascularite).
Fleur de BACH : GENTIAN… « Démoralisation, découragement facile« .
Attention : plante facilement confondue avec le Veratrum album (liliacée toxique) mais dont les articles se composent de trois feuilles rigides.
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Menyanthes trifoliata le Trèfle d’eau
INDICATIONS : digestive et antispasmodique.
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Polarité d’action principale des gentianacées = V.B. -> Estomac (spasmes digestifs et vasculaires)
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Proches :
J.2b – les Strychnos : Nux vomica (s), Ignatia amara (na), aux alcaloïdes tétanisants (contiennent de la strychnine !).
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J.2c – les Loganiacées : Gelsemium (mn) le Jasmin de Virginie, remède du trac et des insolations, aux propriétés acétylcholinergiques.
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J.3 – Apocynacées et Asclépiadacées, lianes arbres ou arbustes, riches en glucosides toxiques et latex.
On trouve ainsi dans cette famille de nombreux remèdes homéopathiques à utiliser en dilution élevée uniquement : Apocynum cannabinum (as), Asclepias tuber. (hg), Nerium oleander (pb) le Laurier rose (toxique), Rauwolfia serpentina (au) hypotenseur, Strophantus (ph) tonicardiaque.
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Rauwolfia
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Vinca minor (na) la petite Pervenche
COMPOSITION : latex, glucosides toxiques
INDICATIONS : oxygénateur vasculaire (céphalées, HTA). Astringente. Hémostatique. Hypoglycémiante. Antimitotique car contient de la Robasine (fibromes, cancers).
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Polarité d’action principale des apocynacées = Coeur -> Rate (stases lymphatiques)
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J.4 – Les Convolvulacées, famille surtout tropicale, à tige volubile (lianes) et organes souterrains volumineux.
Exogonium purga le Julap tubéreux, liane du Mexique contenant une résine à l’action purgative drastique.
INDICATIONS : dépurative et psychotonique.
Ipomea (al) ou Convolvulus duartinus le Liseron, remède de lithiase rénale.
Jalapa (mg) remède des coliques de l’enfant.
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J.5 – Les Borraginacées (signifie « qui fait transpirer » en arabe) sont des plantes herbacées des sols humides, à feuilles rugueuses (poils), sécrétant un nectar abondant utile aux abeilles, les fourmis disséminant leurs graines.
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Anchusa officinalis la Buglosse ou « fausse bourrache » (utilisée pour la teinture rouge extraite de ses racines).
COMPOSITION : mucilages, tanins, nitrate de potassium, traces d’alcaloïdes.
INDICATIONS : diurétique et sudorifique. Emollient (adoucissant), expectorant.
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Borrago officinalis (mg) la Bourrache, ou « langue-de-boeuf ».
COMPOSITION : mucilages, tanins, acide silicique, saponines, calcium, potassium.
INDICATIONS : diurétique, sudorifique (aldostérone-like). Antispasmodique. Anti-inflam-matoire (goutte). Poumon (bronchite, asthme ..).
PSYCHE : idées fixes, rumination, aigreurs ?
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Cynoglossum officinale (na) Langue de chien (racine noire et dure).
COMPOSITION : alcaloïdes, mucilages, essence, résines et tanins.
INDICATIONS : astringente (diarrhée), calmante, émolliente. Hypotensive. Somnifère.
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Echium vulgare la Vipérine
INDICATIONS : diurétique (sudorifique). Analgésique. Rhumatisme psoriasique. Inflammation chronique ++ qui « fait le lit du cancer ».
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Symphytum (ca) la grande Consoude (disponible seulement à partir de la 4D)
INDICATIONS : remède reminéralisant ++ (séquelles de fracture ..).
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Elles comptent environ 2500 espèces, localisées surtout dans les régions chaudes et tempérées d’Amérique du sud. Ce sont des plantes herbacées d’aspect assez variable, qui débordent de vitalité. Les feuilles sont généralement simples. Les fleurs sont à pétales imbriqués (comme les Borraginacées, les Labiées et les Scrofulariacées).
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Ce qui frappe chez les solanacées, c’est que le processus floral descend très tôt et très profondément dans l’élément foliaire. « Or, plus le monde végétal s’élève au déploiement de puissantes floraisons, plus la production de poisons y est fréquente. Une floraison trop forte, trop précoce ou anormale de quelque façon est le propre des végétaux toxiques les plus caractérisés » (W. Pelikan).
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Les médecins homéopathes utilisent largement les solanées. Les variétés hypnotiques agissent essentiellement au niveau sous-cortical, c’est à dire sur les noyaux de la base qui gèrent les conflits émotionnels, l’explosion des peurs et des désirs cachés. A l’opposé, les papavéracées agissent surtout au niveau cortical (idéatif), alors que la Coca a un effet surtout périphérique (analgésie locale).
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Mandragora (ca) la Mandragore (5 espèces), anti-inflammatoire
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Belladona (ca) Atropa Belladone
Plante des ténèbres de la forêt, aux processus foliaires et floraux enchevêtrés, qui donne de belles baies noires, grosses comme des cerises (en allemand Tollkirsche = cerise des fous). Sa pathogénésie homéopathique est proche de Mandragora, mais en plus aiguë …
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Hyosciamus (ca) la Jusquiane noire
Plante annuelle des décombres et fossés, à la racine pivotante en forme de rave, aux fleurs précoces qui dévient leur croissance en pousses latérales curieusement spiralées. Un feutrage épais et désordonné de poils glanduleux couvre toutes les parties visibles. Sa pathogénésie homéopathique concerne surtout l’organisation spastique, impulsive, du sous-cortex …
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Stramonium (ca) Datura Stramoine
Petit arbre américain des sols arides, dont le tronc reste mou, simulant un grand entonnoir feuillu posé sur sa pointe. Les fleurs se redressent et s’ouvrent le soir, se referment et se penchent le matin. Le fruit est une sphère couverte d’aiguillons qui s’ouvre pour libérer des graines noirâtres. Les feuilles ont été utilisées comme remède anti-asthmatique. L’intoxication déchaine la volonté : le sujet commet des actes qui n’ont pas de sens et s’y obstine de façon maniaque, sa conscience est submergée d’hallucinations et d’images érotiques.
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Tabacum (am) le Tabac
Plante herbacée annuelle des tropiques. Les feuilles non divisées sont parfois longues de un mètre, elles se succèdent rythmiquement en grande abondance. Les fleurs sont blanches, en cyme, agréablement odorantes. Son alcaloïde volatil, la nicotine, est présent dans toutes les parties. Il accélère le coeur et le rythme vital jusqu’à un état inconscient d’angoisse. Ce « poison d’agrément » des sociétés modernes correspond bien à l’accélération de nos rythmes de vie qui, par son aspect de « fuite en avant » permanente, nous empêche de tirer les conséquences de nos erreurs passées.
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Dulcamara (na) la Douce-amère
Petite plante des taillis encombrant les bords des fleuves, d’abord rampante puis s’appuyant sur des plantes plus fortes, elle émet un enchevètrement de rameaux souples au riche feuillage. En été apparait une grappe hélicoïdale de fleurs, détachées de la région foliaire, qui rappellent beaucoup celles de la tomate. Cette plante contient des mucilages, des tanins (10%), de l’acide silicique (18%) et un gluco-alcaloïde.
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Solanum lycopersicum (ca) la Tomate
Solanacée qui manque d’une vraie force de redressement, les tiges sont gonflées de sève, renflées en noeuds, les fruits juteux sont bien connus. Pathogénésie homéopathique de céphalées congestives et migraines (la tête « comme une tomate » !), de cystite post grippale avec lombalgies.
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Solanum tuberosum (ca) la Pomme de terre
Solanum melongela l’Aubergine
Solanum nigrum (ca) la Morelle, raisin de loup
Capsicum annum (au) le Paprika
Physalis alkekenge (ca) le Coquelet ou « amour en cage » (sorte de petite tomate piquante)
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Ce sont des plantes herbacées (2000 espèces), cosmopolites, proches des Solanacées pour les botanistes, proches des labiées par leur aspect extérieur.
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.Certaines espèces bien que chlorophylliennes sont hémi-parasites des graminées, mais sans symbiose (contrairement au Gui). Il s’agit d’un parasitisme curieux : la plante sécrète un venin végétal qui va empoisonner l’hôte (qu’il pille par ailleurs). Perversité : sorte de « fils prodigue », qui gaspille l’argent de son pêre avant de le faire mourir de chagrin ?!
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Le cycle floral dure deux années, la floraison est abondante et variée, produisant de petits akènes ailés.
Notons une certaine analogie avec les batraciens au cycle double (1ère année « eau », 2ème année « air ») et production d’un venin (ex.: Rana bufo).
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Composants principaux :
1 – Glucosides cardiotoniques, agissant sur tout le système vasculaire (antisclérosants).
2 – Saponines, agissant sur le système veineux, le SRE et les émonctoires.
3 – Amers, agissant sur le système neuro-sympathique et le tube digestif.
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Euphrasia off. (s) l’Euphraise ou « casse-lunettes », aux fleurs complexes, violettes et jaunes.
COMPOSITION : riches en tanins, en HE et en glucoside toxique à polarité oculaire.
INDICATIONS : allergies et infections ORL.
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Gratiola off. (s) la Gratiole ou « herbe au pauvre homme », aime l’eau et entremêle les noeux, les fleurs et les feuilles.
INDICATIONS : purgative, dépurative (peau).
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Linaria vulgaris (s) la Linaire
la corolle s’ornemente d’un long éperon où s’accumule le nectar.
INDICATIONS : foie (cholagogue) et rein (diurétique) : migraines, sifflements d’oreilles …
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Scrofularia nodosa (si) la Scrofulaire, au rhizome à noeuds en forme de bulbes.
COMPOSITION : contient de la phénylbutazone (comme Harpagophytum).
INDICATION homéopathique (remède du groupe du Hg) : rectite, recto-colite.
Au Moyen-âge, elle était conseillée contre certains œdèmes de la peau. Ce n’est que très récemment qu’on lui a découvert une autre utilité … contre les troubles articulaires cette fois-ci. Car la scrofulaire contient des taux extrêmement élevés d’harpagoside, le principe actif de base de l’harpagophytum (celui qui lui donne ses effets antalgiques et anti-inflammatoires). Mais à la différence de l’harpagophytum, la scrofulaire est très bien tolérée.
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Verbascum thapsus (am) la Molène ou « Bouillon blanc ».
Plante des sols secs et sablonneux, les feuilles veloutées enveloppent la tige. Très riche en mucilages, elle n’est pas parasite.
INDICATIONS : remède homéopathique des névralgies de l’étage moyen de la face. Entre dans la composition de tisanes pectorales.
Pour Edgar Cayce, remède clef du psoriasis.
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Leptandra virginica (ph) la Véronique
Rhizome rampant, racines adventives, belles feuilles, plante qui « se traine sur le sol », seul l’épi se dresse, belles fleurs bleues fragiles, elle n’est pas parasite.
COMPOSITION : amers, tanins, glucosides (digitaliques).
INDICATIONS : hypolipémiante = problèmes vasculaires (migraines, varices, artériosclérose). Cholagogue. Peau (acné, eczéma, psoriasis). Indication de R. Steiner : l’asthme.
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La Digitale pourpre qui est officinale. Trop toxique à la concentration de 1DH, nous ne l’utilisons pas : elle agit sur les coeurs rapides à doses pharmacologique (les « 3R » = ralentit, régularise, renforce) et agit sur les coeurs lents à dose homéopatique (famille de l’Arsenic) .
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J.8 – Les Labiées, voir le chapitre spécifique dans ce cours
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K – Les Gamopétales tétracycliques inférovariés
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K.1 – les Campanulacées représentent un millier d’espèces herbacées. Comme les composées, elles fabriquent de l’inuline (au lieu de l’amidon) comme substance de réserve.
Lobelia inflata (am) le Tabac indien
INDICATIONS : stimulant respiratoire et mucolytique (bronchite chronique, asthme, coque-luche…).
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K.2 – les Rubiacées constituent une vaste famille de lianes et d’arbres tropicaux à feuilles simples verticillées (feuilles et fleurs tout autour de la tige), parmis lesquels on distingue trois principaux groupes :
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a – les Gardénias et le Quinquina
China rubra (as) le Quinquina
COMPOSITION : contient 20 alcaloïdes, des tanins et des amers. Ca, Al, K, Si, résine.
INDICATIONS : tonique. Traitement du « rythme du sang » (hémorragies, principal anti-paludéen …).
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b – les Cafés et l’Ipéca
Asperula odorata (mg) l’Aspérule
INDICATIONS : sédative, astringente.
Coffea cruda (s) le Café vert
COMPOSITION : alcaloïde (ac. aurique)
INDICATIONS : troubles « rythmiques » = hypo-TA, règles, péristaltisme, toux…
PSYCHE : agité, dystonique, insomniaque ?
Ipecacuana (ph) la racine du Brésil
INDICATIONS : irritations du pneumogastrique (toux et vomissements).
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c – les Caille-laits et Garances
Galium aparine (as) le Caille-lait
COMPOSITION : ferments, saponines, silice.
INDICATIONS : poumon (asthme, mucoviscidose). Aphtes (de type Kalium bichromicum). Dermites précancéreuses, leucoplasies buccales.
Rubia tinctoria la Garance (teinture)
INDICATION : diurétique.
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K.3 – les Caprifoliacées (350 espèces), arbustes proches des Rubiacées. La tige est importante, linéaire, alors que les feuilles sont petites et simples. C’est une des familles les plus riches en saponines, d’action hypolipémiante, expectorante et diurétique.
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Lonicera caprifolium (ba) le Chèvrefeuille
COMPOSITION : amers, sucres, alcaloïdes (proche de l’atropine).
INDICATIONS : dépurative et antispasmodique = eczéma, diabète, asthme.
Fleur de BACH : HONEYSUCKLE … »Vivent dans le passé, ne comptent plus retrouver le bonheur« .
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Sambucus nigra (cu) le Sureau noir
INDICATION : mucolytique ORL.
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Symphoricarpus racemosus (as)
le Chèvrefeuille d’Amérique, remède des vomissements de la grossesse.
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Viburnum prunifolium (mg) la Viorne
COMPOSITION : soufre, sucres (nectar), acide cyanhydrique.
INDICATIONS : antispasmodique génital (dysménorrhée ++) et respiratoire (asthme, muco-viscidose). Dépuratif (eczéma, diabète).
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K.4a – les Valérianacées sont des plantes herbacées annuelles, surnommées « all heal » (c’est à dire « guérit tout » en anglais).
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Valeriana officinalis (na) Valériane officinale, ou herbe aux chats.
COMPOSITION : amidon, sucres, gommes, mucilages, HE (0,7%)
INDICATIONS : tranquillisante (sans diminuer la vigilance), vasculaire et hormonale (d’effet remarquable sur les troubles de la ménopause).
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On trouve aussi dans cette famille les Maches utilisées en salade.
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K.4b – les Dipsacacées en sont proches (Cardaire, Scabieuse).
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Dipsacus sylvestris la Cardère sauvage, « cabaret des oiseaux » : sécrète une eau qui attire les insectes et les oiseaux ! Abrite un vers parasite de sa fleur.
COMPOSITION : glucosides, sels minéraux
INDICATIONS : apéritive, dépurative, diurétique (sudorifique). Vasculaire (périphlébite). Une des plus efficaces pour les douleurs de la maladie de Lyme.
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K.5 – Les Composées (ou Astéracées), voir chapitre spécifique
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K.5b – Les ambrosiacées constituent un sous-groupe proche des Composées.
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Xanthium strumarium (ca) la Lampourde
COMPOSITION : tanins, flavones, HE, vit. C.
INDICATIONS : arthrite du bassin (pathogénésie de coxarthrose). Cystalgies. Cholérétique. Diabète (micro-angiopathie diabétique).
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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