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Nous avons rapidement délaissé les méthodes proposant un dosage des oligo-éléments dans :
— le sang (sérum ou globules rouges),
— les urines, compartiment terminal d’excrétion …
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— les selles (copro-métallogramme)
— ou les cheveux,
car ce type d’examens ne laisse entrevoir qu’un aspect très parcellaire d’une situation métabolique complexe. En effet, on sait que les taux varient dans le temps et selon le compartiment biologique étudié !
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Seule est réellement intéressante l’analyse des toxiques dans les cheveux pour l’appréciation – dans les trois mois précédent l’examen – de l’exposition à certains toxiques (ex.: l’Arsenic, le Cadmium, le Mercure, le Plomb…). Ces dosages sont d’ailleurs retenus en médecine légale. https://microtrace.fr/de/startseite/
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Les dosages à ces niveaux des oligo-éléments physiologiques sont par contre aléatoires. En outre, ces méthodes sont dans la pratique limitées, car les traitements des excès par leurs antagonistes théoriques ou leurs chélateurs se révèlent décevant !
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Ces méthodes ont eu leur heure de gloire dans les années 1980, grâce aux travaux du « Brain Bio Center » de Princeton, essentiellement dans le domaine des maladies psycho-comportementales : l’approche « ortho-moléculaire ». Ces chercheurs avaient pu définir un certain nombre de critères permettant une évaluation fonctionnelle remettant en cause le cadre nosologique universitaire, choisissant des options thérapeutiques et en contrôler les résultats. Ils associaient dans ce but :
A/ une évaluation comportementale, l’EWI (inventaire du monde expérientiel)
B/ certains éléments fonctionnels biologiques :
C/ le titrage par spectrographie de certains oligo-éléments, dans les cheveux (trichogramme : cf. Article de ELBAZ M. « Oligothérapie : carence ou excès, interrogez le cheveux » Cahiers de biothérapie n°103), le sérum et les globules rouges.
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L’effet thérapeutique était obtenu grâce à l’association de :
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Récemment nous avons vu arriver « l’oligoscan », méthode d’évaluation de la charge du sang en oligo-éléments par un petit appareil de photo-colorimétrie au niveau de la main. Les résultats bruts sont adressés par mail au centre et le praticien reçoit les résultats calculés.
La correction proposée se fait à partir d’une dizaine d’oligoéléments et de sels de structure (Ca-Mg-Fer-Cuivre-Zinc-Chrome-Potassium-Phosphore-Sélénium-Soufre), ainsi que d’un mélange chélateur. Les résultats bruts sont à apprécier en fonction de l’âge des patients, car les métaux lourds ont une tendance normale à s’accumuler avec le temps.
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Grille des résultats d’un oligoscan
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Personnellement, nous n’avons jamais observé de résultats objectifs d’une telle approche !
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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