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Goethe voyait chez les plantes deux tendances motrices : la tendance verticale et la tendance spiralée. Les céréales relèvent de la première, la vigne de la seconde.
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Celui-ci classait la flore en 7 grandes formes . Chaque forme étant influencée par une des 7 planètes de notre système solaire. Ici, nous allons approfondir la forme végétale des LIANES. Dominée par Mercure. Les herbes mercuriennes agissent sur : l’intellect, le raisonnement et la communication ! Au niveau du corps, elles agissent sur le cerveau, le système nerveux, le système respiratoire, la gorge, la mémoire et la langue. C’est ce que nous allons voir. Les anciens Grecs et les Romains se faisaient de leur dieu-planète Mercure : le messager rapide des dieux. On peut sous-entendre que les plantes hallucinogènes servaient à cette communication directe avec les dieux ?!
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Leur caractéristique commune et principale, due à une adaptation évolutive acquise au cours de l’évolution, est qu’elles grandissent en s’accrochant aux arbres, sans être des plantes-parasites, certaines pouvant même apporter des bénéfices à leur « hôte » qui n’est en général ni endommagé, ni étouffé par elles.
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On distingue les plantes grimpantes :
— sarmenteuse : tige ligneuse mais flexible s’appuyant à l’aide d’un palissage (comme le sarment de vigne Vitis vinifera L.). Exemple : jasmin (Jasminum officinale L.)
— volubiles (du latin volubilis, « qui tourne ») : tiges s’enroulant toute seule par thigmotrophisme : chèvrefeuille (Lonicera caprifolium L.). Soja (Glycina max), glycine, ipomoea, etc.
— à vrilles : clématites, petit pois, salsepareille, bryone dioïque.
— à crampons, adaptés aux supports rugueux : lierre grimpant.
— à ventouses, adaptées aux supports lisses : vigne vierge.
— à rameaux épineux, comme les rosiers grimpants,
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Le volubilisme utilise deux tropismes (tropisme provient du grec qui signifie « donner une direction ») pour trouver et s’attacher au support :
–> Le thigmotrophisme: le contact au niveau d’une zone de croissance peut provoquer une inhibition locale de croissance, d’où une courbure dirigée vers le support.
En physiologie végétale, le thigmotropisme (ou haptotropisme) est un type de tropisme qui répond à une stimulation tactile.La plante en réaction à cette stimulation va avoir une réaction dépendante de la direction du stimulus selon le principe suivant : la face qui est soumise à la stimulation grandit moins vite que celle qui ne touche pas, induisant ainsi une modification de la direction de croissance de l’organe concerné, et pouvant même conduire à la création de vrilles. Chez le concombre (Cucumis sativus) ou la bryone (Bryonia dioica), on trouve des vrilles servant à la fixation de la plante.)
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–> La circumnutation (ou nutation des plantes) : mouvement hélicoïdal de l’apex de la tige due à l’auxine (phytohormone). L’hélice est de sens senestre (sens de dévissage) (plantes sinistrorses : liseron) ou moins souvent dextre (sens de vissage) (plantes dextrorses : houblon, chévrefeuille), plus rarement de sens inconstant (espèces exotiques comme la Fougère Lygodium).
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La plante volubile effectue continuellement de grand tours, à la « recherche » perpétuelle d’un support voulant bien l’accueillir. C’est donc par tâtonnements aveugles que la plante finit par trouver son support. A ce mouvement révolutif s’ajoute un mouvement vertical vers le haut dû au gravitotropisme négatif (la plante grandit vers l’opposé de la gravité, c’est à dire vers le haut et à la verticale).
Au final, la trajectoire de l’extrémité de la tige d’une plante volubile est une hélice, résultant du mouvement de rotation et de la translation vers le haut due à la croissance (voir schéma ci-contre). Ce mouvement en hélice est appelé circumnutation (en latin, nutatio signifie oscillation).
La circumnutation est un mouvement rapide (16 rotations en 24h, soit 1h30 par rotation), et ample (le rayon des cercles décrits par l’apex peut dépasser les 15 cm), ce qui permet une large exploration de l’espace.
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On pourrait penser que les plantes grimpantes, grâce à un sens du toucher, sentent leur support. Il n’en est rien, en tout cas pour les plantes volubiles.
une fois le support atteint, c’est par la continuation du mouvement de rotation (la circumnutation) que la plante volubile s’enroule autour du support et s’y agrippe, (comme une corde que l’on enroulerait autour d’un poteau). Comme la plante tourne plus vite qu’elle ne grandit, les spires de l’hélice décrite par l’apex se resserrent peu à peu, au fur et à mesure que la plante s’enroule.
Il n’y a, dans la limite de nos connaissances, chez les plantes volubiles aucun mécanisme permettant à la plante de détecter son support.
Par contre, les plantes à vrilles sont affectées par le thigmotropisme (tropisme lié au toucher). Ainsi, la vitesse de croissance des vrilles augmente-t-elle rapidement au contact d’un support. Elles sentent le contact du support grâce à de petits poils tactiles dont elles sont couvertes.
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Le document 1 est le résultat d’une observation menée en 1969 par A. et J. Tronchet. La spirale observée correspond aux projections horizontales de l’apex d’un Liseron des haies, marquées de 5 min en 5 min pendant 3h. Cette observation avait été menée sans support à proximité de la plante. On voit bien les cercles continus que décrit l’apex par le mouvement de circumnutation.
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En pratique, le mouvement de rotation qu’effectue les plantes volubiles est dû à une inégalité de croissance. Quand la face gauche de la tige d’une plante volubile croît plus vite que la face droite, l’extrémité de la plante s’incline vers la droite, et vice-versa.
La plante grimpante volubile, est dirigée par le phénomène de phototropisme, car si la plante grimpe , c’est avant tout pour atteindre la lumière. Cependant, la lumière n’a aucun rôle dans le phénomène de circumnutation, ce n’est pas elle qui entraîne le mouvement révolutif de la plante volubile.
Le mouvement de circumnutation obéit à un rythme endogène, c’est à dire que le rythme de rotation n’est pas dicté ni modifié par des facteurs externes comme le toucher ou la lumière. Ce qui n’est pas le cas chez les plantes à vrilles dont le rythme est accéléré par le contact d’un support.
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Le sens de l’enroulement, indifférent dans le cas des vrilles, est pour les plantes volubiles, à quelques exceptions près (Douce-amère), un caractère génétique. Dès leur naissance, les jeunes plantes grimpantes sont contraintes à tourner toujours dans le sens défini par ses trois ancêtres: dans le sens des aiguilles d’une montre pour le Houblon et le Chèvrefeuille, (Darwin fait référence à la course du soleil : face à la plante, le dos au nord, les spires suivent la course du soleil dans le ciel) dans le sens inverse pour le Haricot et le Liseron.
Charles Darwin, naturaliste célèbre pour sa théorie de l’évolution des espèces a travaillé sur les plantes grimpantes dans son étude du mouvement des plantes.
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Bibliographie :
« Guide de la flore méditerranéenne : [caractéristiques, habitat, distribution et particularités de 536 espèces » / E. Bayer
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