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Découverte au début des années 1950 au Mexique, la pilule contraceptive est commercialisée aux États-Unis à partir de 1960, et autorisée en France à partir de 1967 (loi Neuwirth). Le principe de la contraception orale repose sur l’apport d’hormones sexuelles pour bloquer la ponte ovulaire. Les produits et les concentrations ont changé au cours des dernières décennies. Le problème des effets secondaires reste peu changé cependant, car on observe beaucoup de :
ce qui fait que l’observance n’est pas bonne : 30% des femmes arrêtent leur pilule dans la première année !
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Essayons d’y voir clair : les pilules associent …
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Donc, deux sortes de pilules …
1/ les pilules oestro-progestatives, prescrites en tablettes de 21 ou de 28 comprimés. Elles présentent l’avantage de :
Leur dosage peut être fixe ou varier au cours du cycle. On décrit ainsi les pilules
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Contre-indications de ces pilules :
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On distingue ainsi (en Suisse) 50 pilules contraceptives différentes (?!) :
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2/ La pilule micro-dosée progestative, prescrite en cours d’allaitement ou en contre-indication oestrogénique. Ces pilules agissent en rendant la glaire cervicale impénétrable aux spermatozoïdes et en empèchant la prolifération de l’endomètre. Elles doivent être prises en continu et sont parfois mal tolérées (spotting, acné, kystes fonctionnels de l’ovaire …)
L’efficacité de cette « pilule » est excellente. Effet suspensif des irrégularités du cycle, des dysménorrhées, des règles hémorragiques, réduction de l’acné pour certaines.
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Le choix va se faire selon l’âge et la situation de la femme (acné, risque cardio-vasculaire ou métabolique, ex.: Jasmine®, Jasminelle®, Yaz®). La pilule continue assure une meilleure observance (ex.: Varnoline continue®, Jasminelle continue®, Qlaira®).
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Si la pilule libère l’esprit du risque d’une grossesse non désirée, par contre elle ne fournit aucune protection contre les MST. Il faudra lui préférer le préservatif en cas de partenaires multiples.
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En 2000, on estimait à 50% les femmes de 20 à 40 ans qui utilisaient ce mode de contraception. La persistance d’un important nombre d’IVG fait regretter la moyenne diffusion de cette contraception – certes pas très physiologique – mais sûre, chez les patientes qui en auraient le plus besoin.
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Cas clinique :
En 2006, Marion avait 19 ans. C’était une étudiante brillante. Elle était en seconde année de classe préparatoire à l’école normale supérieure de lettres. Marion, elle, a eu un accident vasculaire cérébral. Elle a sombré dans le coma. Quand elle s’est réveillée, elle était hémiplégique, c’est-à-dire paralysée de la moitié du corps et aphasique : elle ne pouvait plus comprendre le langage écrit ou parlé. Elle s’est retrouvée handicapée à 65%.
Il lui a fallu subir pas moins de neuf opérations chirurgicales pour qu’elle puisse retrouver l’usage de la parole et la capacité de se mouvoir. En 2010, sa gynécologue lui révèle qu’elle est porteuse d’une thrombophilie héréditaire. Dans sa famille, on a tendance à développer des caillots dans le sang.
Hélas, la pilule que prend Marion augmente ce risque. Elle porte plainte contre Bayer, le fabricant de la pilule et contre l’Agence nationale de la sécurité des médicaments. L’Organisme d’indemnisation des victimes d’accidents médicaux (ONIAM) reconnaît le lien entre la pilule et l’AVC de Marion.
C’est ainsi qu’est né le scandale des pilules de 3e et 4e génération. À la suite de Marion, 130 autres plaintes ont été déposées. L’avocat de Marion a lui-même été sollicité par plus de 700 victimes de la pilule contraceptive.
Il a constitué 350 dossiers notamment pour des embolies pulmonaires imputables à la pilule. Marion a reçu 4,5 millions d’euros d’indemnités de l’Oniam après un contentieux de 8 ans.
Depuis elle est devenue lanceuse d’alerte pour éviter à d’autres jeunes femmes de subir le même sort qu’elle. Avec sa sœur Pauline, elles ont écrit un livre : “la pilule est amère”. Pour une aphasique, qu’elle prouesse !
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Plus récemment, nous disposons d’un pach contraceptif :
Le patch protège pendant 4 semaines en bloquant l’ovulation. Chaque semaine pendant 3 semaines, il faut coller un patch. La quatrième semaine, il ne faut pas mettre de patch. Des saignements vont alors apparaître. Le patch doit être appliqué sur le ventre, sur les épaules ou dans le bas du dos. Il ne doit jamais être appliqué près d’un sein. En cas d’oubli au moment où il faut le changer, on reste protégée pendant 48 heures.
Les effets indésirables possibles sont les mêmes qu’avec une pilule : nausées, gonflement douloureux des seins, saignements, migraines… Il n’est pas remboursé. Il est visible sur la peau. Un patch peut se décoller sans que l’on s’en rende compte. Mais il est possible de le refixer ou d’en mettre un autre dans les 24 heures.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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