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« Vous avez probablement tous entendu parler de ce genre d’histoire : une personne souffrant d’un cancer à un stade avancé, qui a suivi tous les traitements offerts par la médecine « classique », dont la chimiothérapie et la chirurgie, mais sans succès. On la renvoie mourir chez elle mais, cinq ans plus tard, elle entre dans le bureau de son médecin, en bonne santé et guérie de son cancer. »
Voici les premiers mots du livre de Kelly A. Turner, intitulé “Les clés de la rémission”.
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Cette chercheuse américaine a mené une enquête sur plus de 1500 cas de “rémission radicale” pour tenter d’expliquer comment de telles guérisons sont possibles. Pour cela, elle s’est plongée dans les publications médicales et a mené une centaine d’entretiens auprès de ces personnes “hors normes”.
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Parmi eux :
Tous ces patients guéris du cancer auraient dû en mourir ou, a minima, continuer à vivre avec la maladie.
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L’écosystème complexe péri-tumoral :
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Au cours de ces recherches, Kelly Turner a fait des découvertes troublantes et a relevé 9 points communs chez tous ces survivants.
9 habitudes de vie, voire parfois des postures de l’esprit dont il est intéressant de vous inspirer si vous souffrez d’un cancer.
Bien-sûr, je ne suis pas en train de vous annoncer qu’en suivant ces 9 recommandations, vous allez guérir du cancer.
Mais les conclusions de la chercheuse américaine peuvent vous donner l’occasion de questionner votre mode de vie en profondeur. Et de revoir ces habitudes que le cancer nous “invite” à changer.
Car l’annonce de la maladie peut vous donner l’occasion de poser un regard neuf sur votre vie.
Au lieu de vous demander “Pourquoi moi ?”, voyez plutôt ce que vous pouvez changer dès maintenant.
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Évidemment il n’a pas fallu attendre le livre de Kelly A Turner pour savoir que l’alimentation joue un rôle essentiel dans la lutte contre le cancer.
Bien avant elle, David Servan-Schreiber avait déjà décrit les fondamentaux de “l’alimentation anti-cancer”. [1]
Parmi les recommandations incontournables, il faut éviter le sucre qui nourrit les cellules cancéreuses mais aussi les viandes rouges, les produits laitiers et les produits transformés. En revanche, privilégiez les fruits et légumes ainsi que les produits bio.
Si vous avez déjà pris en main votre alimentation, félicitez-vous de votre démarche et remerciez-vous de prendre soin de vous.
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En prenant une part active dans votre parcours de soins, vous ne vous laissez pas téléguider par la machine médicale.
Attention, il ne s’agit pas ici de dire non aux traitements conventionnels. Il s’agit plutôt de vous questionner sur ce que vous pouvez faire en plus de ces traitements pour aller mieux.
Si la médecine conventionnelle s’occupe de la maladie, les thérapies complémentaires sont là pour vous aider à vous occuper de vous.
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Chez les survivants suivis par Kelly Turner, l’écoute de soi est centrale.
Beaucoup sont convaincus que le corps a su leur dire ce qui était bon pour lui.
Vous aussi, apprenez à écouter tous les petits signaux que vous envoie votre corps.
Comme l’explique Kelly Turner, notre corps est équipé d’un système de survie instinctif : c’est le fameux cerveau reptilien qui réagit sans contrôle de la pensée.
Quand vous entendez pour la première fois votre diagnostic de cancer, ce système de survie se réveille.
Parmi les personnes interrogées par la spécialiste, plusieurs racontent être sortis d’un rendez-vous médical avec le sentiment qu’il leur manquait quelque chose. Et tout à coup, une petite voix intérieure leur rappelle : “Ce naturopathe… Va voir ce naturopathe dont ton ami t’a parlé”.
La pratique de la méditation peut aussi vous aider à entendre votre voix intérieure et à ressentir les messages que votre corps vous envoie. C’est d’ailleurs sur ce principe que repose la méditation de pleine conscience : vivre le moment présent et être à l’écoute de votre ressenti. Cela aura même un effet positif sur votre système immunitaire, votre digestion, votre circulation sanguine et votre respiration. [2]
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Evidemment les plantes médicinales et les compléments alimentaires ne peuvent pas, à eux-seuls, éliminer le cancer.
Mais ils peuvent vous aider à :
Je pourrais vous lister ici toutes les plantes et tous les compléments alimentaires recommandés en cas de traitement du cancer.
Mais ce serait de l’inconscience !
Chaque patient est unique : votre maladie, votre traitement, votre terrain font que certains compléments sont recommandés et d’autres déconseillés. En effet, certaines plantes peuvent interférer avec la chimiothérapie ou l’hormonothérapie.
Il est donc indispensable de vous rapprocher de votre médecin pour demander une prescription adaptée à votre cas particulier.
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En travaillant sur leurs émotions négatives comme le stress ou la peur, les survivants pensent avoir réussi à surmonter la maladie.
Le message de Kelly Turner est clair : faites un travail psychologique sur vos émotions refoulées si vous voulez maximiser vos chances de guérison.
Selon Michel Odoul, fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, la maladie « nous parle très précisément de ce qui se passe à l’intérieur de nous et nous donne des indications intéressantes pour l’avenir ». [3]
Dans la médecine traditionnelle chinoise, il existe même un lien entre les émotions et les organes : ainsi le foie est le siège de la colère alors que la peur est liée aux reins et à la vessie, ou la tristesse aux poumons.
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A l’inverse, les émotions positives comme l’humour ou la joie semblent avoir contribué à la guérison des rescapés étudiés par la spécialiste.
Comme l’explique Kelly Turner, elles déclenchent dans notre corps la production d’hormones du bien-être comme la sérotonine, l’ocytocine, la dopamine et les endorphines. Elles agissent comme du “carburant à fusée pour le système immunitaire”. [4]
Pour autant, il ne s’agit de vous mentir à vous-même en vous forçant à être joyeux et positif à longueur de journée.
La sérénité, la gratitude, l’amour sont aussi des émotions positives que vous pouvez travailler au quotidien :
Le soutien de l’entourage est essentiel dans le processus de guérison des survivants interrogés par la chercheuse.
Selon Kelly Turner, si vos proches sont là pour vous et si vous ressentez cette effusion d’amour, alors votre entourage vous aide réellement à guérir. [5]
Peut-on vraiment y croire ?
L’amour des autres déclenche dans le corps la production d’une hormone : l’ocytocine.
Elle est même désignée comme l’hormone de l’amour, de la confiance et du lien social.
Or votre système immunitaire est boosté quand votre cerveau libère de l’ocytocine. Cette production d’ocytocine est associée à une augmentation des cellules tueuses, les “Natural Killers” qui combattent les cellules cancéreuses. [6]
Câlins, mots affectueux, moments de tendresse… tous ces petits gestes de vos proches contribuent physiquement à votre lutte contre la maladie. La simple affection de votre animal de compagnie peut vous être bénéfique.
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C’est le sujet le plus délicat dans la recherche menée par Kelly Turner. Tous les survivants de son enquête ont mentionné l’importance de la spiritualité dans leur processus de guérison. A chacun de définir son propre lien avec le spirituel : cela peut passer par la prière, la méditation de pleine conscience, le contact avec la nature.
C’est évidemment une recommandation difficile à mettre en œuvre si vous n’avez jamais entrepris une telle démarche.
Pour faire un premier pas dans cette voie, vous pouvez commencer par de simples exercices de cohérence cardiaque : cela vous aidera à calmer votre respiration et votre rythme cardiaque pour vous reconnecter à vous-même.
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Chez les personnes interrogées, Kelly Turner a relevé qu’elles ne “voulaient pas mourir”.
Cela paraît évident au premier abord : quand on est diagnostiqué d’un cancer, la première idée qui nous vient est la peur de mourir.
Mais la découverte de la chercheuse va plus loin : ces survivants n’avaient pas seulement la volonté de ne pas mourir.
Ils avaient surtout une incroyable envie de vivre.
C’est le cas de Donna qui, tout juste retraitée, se voit diagnostiquer un cancer du côlon de stade 3. La déclaration de la maladie coïncide avec la fin de sa carrière d’enseignante qui donnait du sens à sa vie. Elle réalise alors que la retraite ne doit pas sonner la fin de sa vie. Comme l’explique Kelly Turner [7] :
« Comme chercheuse, j’étais frappée par son absolue certitude qu’elle n’allait pas mourir puisqu’elle avait trop de choses à accomplir. Ce puissant désir de vivre lui fournissait la motivation nécessaire pour s’en tenir à son régime, prendre ses suppléments et marcher tous les jours – un mode de vie qui est encore le sien aujourd’hui »
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Pendant le traitement (et dès le début si c’est possible), l’activité physique régulière contribue à améliorer votre qualité de vie, même si vous n’en pratiquiez pas avant.
D’après le dernier rapport de l’Institut National du Cancer (INCa) [8], la pratique d’une activité physique :
Plus étonnant encore, le rapport de l’INCa indique que la pratique régulière d’une activité physique augmenterait les chances de rémission et diminuerait le risque de récidive pour certains cancers.
Pour obtenir un maximum d’efficacité, l’INCa recommande : au moins 30 minutes d’activité physique par jour, 5 fois par semaine, d’intensité modérée à élevée.
C’est d’autant plus important que les traitements vous fatiguent et vous poussent à la sédentarité.
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C’est sans doute le cas le plus frappant de régressions spontanées: celui de certains neuroblastomes. C’est la tumeur maligne solide extra-cérébrale la plus fréquente du jeune enfant. Dérivée des cellules à l’origine du système nerveux sympathique, elle peut être retrouvée en avant de la colonne vertébrale. Certains neuroblastomes sont agressifs et nécessitent un traitement intensif, d’autres sont au contraire plus indolents et peuvent même régresser spontanément !
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Sources : [8] Bénéfices de l’activité physique pendant et après cancer. Des connaissances scientifiques aux repères pratiques. Mars 2017. Institut National du Cancer. |
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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