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Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC)

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Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) se manifeste par des pensées obsessionnelles et des comportements compulsifs. Au cours des dernières décennies, ce trouble est devenu assez courant, touchant les hommes, les femmes et les enfants de tout âge. Les pensées compulsives et les comportements répétitifs peuvent prendre de nombreuses formes, être pénibles et interférer avec la vie normale. Les obsessions sont invariablement indésirables et désagréables, et elles peuvent provoquer ou découler de l’anxiété et de la dépression. Des études menées aux États-Unis estiment aujourd’hui que le TOC touche environ 2 % des enfants et jusqu’à 3 % des adolescents et des adultes

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Traitement médical conventionnel du TOC :

Les principaux médicaments utilisés par la médecine conventionnelle sont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, ou ISRS. Ils sont généralement pris pendant au moins un an. NHS Choices donne quelques-uns des effets secondaires, tels que l’agitation, les tremblements ou l’anxiété, les nausées, la diarrhée ou la constipation, les étourdissements, l’insomnie, les maux de tête et la baisse de la libido.

Pour notre part, nous faisons d’abord une BNT (bilan des neuro-transmetteurs) puis une correction par la tryptophane (si nécessaire).

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Traitement homéopathique :

En ce qui concerne le TOC, l’homéopathie a mis en évidence un certain nombre de remèdes qui se sont avérés utiles dans son traitement. Trois obsessionnels viennent en tête du tableau : SEPIA (mg), ARGENTUM NITRICUM et LYCOPODIUM (al).

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Cependant, d’autres remèdes peuvent intervenir :

Arsenicum album

Conscience, comme si un crime avait été commis. Angoisse inconsolable, avec plaintes et lamentations.  Hypocondriaque, avec inquiétude et anxiété. Crainte de la solitude, des spectres et des voleurs, avec désir de se cacher. Indécision et humeur changeante, qui demande ceci tantôt, cela tantôt, et rejette tout après l’avoir obtenu. Désespoir, il ne trouve pas de repos, surtout la nuit, avec angoisse. Abattement, désespoir, lassitude de la vie, inclination au suicide, ou crainte excessive de la mort, que l’on croit quelquefois très proche. Sensibilité extrême de tous les organes, tout bruit, conversation et claires lumières sont insupportables. Grande apathie et indifférence. Grande faiblesse de la mémoire. Stupidité et hébétude. Délire, avec grand flot d’idées. Folie, perte d’esprit (par abus de boissons alcooliques). Grande prostration, avec affaissement rapide des forces vitales ; évanouissement. La disposition est la suivante : plus la souffrance est grande, plus l’angoisse, l’inquiétude et la peur de la mort sont grandes.

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Cannabis indica (zn)

Esprit d’exaltation, avec une loquacité excessive. Plein de gaieté et de malice, et rit immodérément. Hallucinations et imaginations innombrables. Angoisse, accompagnée d’une grande oppression : mieux au grand air. Peur constante de devenir fou. Exagération de la durée du temps et de l’étendue de l’espace, les secondes semblent des siècles, quelques verges une distance immense. Horreur de l’obscurité. Peur de la mort imminente. Incapacité de se rappeler une pensée ou un événement, à cause de différentes pensées qui envahissent son cerveau. Perte soudaine de la parole, commence une phrase mais ne peut la terminer. Balbutiements et bégaiements. Exaltation des esprits, avec une loquacité excessive. Très distrait. Toutes les quelques minutes, il se perdait, puis se réveillait, pour ainsi dire, pour ceux qui l’entouraient. Delirium tremens, tremblements, hallucinations, tendance à devenir furieux, nausées, soif inextinguible. Rit pour la moindre bagatelle. Perte soudaine de la mémoire.

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Lachesis mutus (ge)

Timidité de caractère, avec variabilité et indécision. Grande apathie et faiblesse extraordinaire de la mémoire, tout ce qu’on entend est comme effacé, on ne se souvient plus, et on oublie même les choses qu’on est sur le point de dire. On fait des fautes dans la parole et dans l’écriture, dans les heures du jour et dans les jours de la semaine. Imbécillité et perte de toutes les facultés mentales. Surexcitation et irritabilité nerveuse excessive, avec tendance à s’effrayer. Bonheur et gaieté parfaits suivis d’une atténuation graduelle de la spiritualité, manque de maîtrise de soi et lascivité, ressentie comme si elle était quelqu’un d’autre et entre les mains d’une puissance plus forte. Amativité. Affections de l’intellect en général. État d’extase et d’exaltation qui porte même aux larmes, désir de méditer et de composer des œuvres intellectuelles, avec une sorte d’orgueil. Loquacité frénétique avec un langage élevé, des mots bien choisis, un changement rapide et continuel de sujet. Bavardage, avec jalousie moqueuse.

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Medorrhinum

TOC dans lequel la patiente fait de fausses déclarations, car elle ne sait pas quoi dire : commence bien mais ne sait pas comment finir. Poids sur le vertex, ce qui semble affecter l’esprit. Difficulté à concentrer ses pensées sur des sujets abstraits. Ne pouvait pas du tout lire ou utiliser son esprit à cause de douleurs à la tête. Croit que quelqu’un est derrière elle, entend des chuchotements, voit des visages qui la regardent derrière le lit et les meubles. Est sûre qu’elle va mourir. Sensation comme si toute vie était irréelle, comme un rêve.

Désespéré, comme s’il s’agissait d’une folie naissante. Ne peut parler sans pleurer. Est très pressée, si pressée qu’elle se fatigue lorsqu’elle fait quelque chose. Mieux, elle pleure à torrents de larmes. Anticipe toujours, ressent la plupart des choses avec sensibilité avant qu’elles ne surviennent et généralement correctement. Crainte de dire quelque chose de mal quand elle a mal à la tête. Peur du noir. Sentiment comme s’il avait omis le péché impardonnable et qu’il allait en enfer. Irritée pour des petites choses. Très impatiente. Grand égoïsme.

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Natrum muriaticum 

Souvenirs désagréables et beaucoup de pleurs. Hypocondriaque, las de la vie. Sans joie, taciturne. Précipitation, avec anxiété et battements de cœur. Préfère être seul. Anthropophobie. Angoisse concernant l’avenir. Indifférence, langage laconique, morosité et inaptitude au travail. Haine envers les personnes qui ont offensé autrefois. Rit immodérément et ne peut être calmé. Difficulté à penser, absence d’esprit. Faiblesse de la mémoire et oubli excessif. Insouciance et distraction.

Tendance à faire des fautes en parlant et en écrivant. Affaiblissement du cerveau, avec insomnie, pressentiments sombres. Épuisement après avoir parlé, gêne par la pluie. Incapacité de réflexion et fatigue due au travail intellectuel. Distraction, ne sait pas ce qu’il doit dire. Maladresse.

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Pulsatilla (si)

Médicament homéopathique pour TOC avec impulsion de se cacher ou de fuir, méfiance et suspicion.pulsatilla médicament homéopathique pour TOC. Folie taciturne, avec air maussade, froid et errant, soupirs, souvent assis les mains jointes, mais sans émettre aucune plainte. Désespoir du bonheur éternel, avec prières continuelles. Découragement, indécision, peur de l’occupation et respiration obstruée. Disposition envieuse, mécontente et avide, se manifestant par un désir de tout s’approprier. Caprice, avec désir tantôt d’une chose, tantôt d’une autre, soit rejeté aussitôt obtenu. Humeur hypocondriaque et morosité, aggravées le soir, souvent avec répugnance à la conversation, grande sensibilité, cris et pleurs. Mauvaise humeur, parfois avec peur du travail et dégoût ou mépris pour tout. Difficulté à exprimer correctement ses pensées en parlant et tendance à omettre des lettres en écrivant. Irritabilité, le patient ne sait ni où il est ni ce qu’il fait. Grand flot d’idées très changeantes. Faiblesse de la mémoire. Idées fixes. Stupidité.

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Rhus-tox. (hg)

Tristesse anxieuse et angoisse excessive, surtout (au crépuscule) le soir et la nuit, avec désir de solitude et tendance à pleurer. Agitation qui ne permet pas au patient de rester assis et le force à se jeter dans le lit. Médicament homéopathique pour TOC qui présente une anxiété avec peur de la mort et soupirs. Peur d’être empoisonné. Manie suicidaire (envie de se jeter à l’eau). Abattement moral avec anthropophobie. Impuissance et découragement profond. Faiblesse de la mémoire et oubli (ne peut se souvenir des événements les plus récents). Manque d’idées et d’énergie mentale. Compréhension difficile. Lenteur de conception et apathie mentale. Délires de l’imagination et visions.

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