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NB. ce cours fait partie du cursus de « dentisterie holistique » et de la formation en naturopathie 2ème année, option « psychologie-relation d’aide » … mais tous les praticiens auront intérêt en en prendre connaissance et à se former pour améliorer leur pratique !
« La vie est trop courte pour mépriser une aide, aussi petite soit-elle, que l’on peut donner ou recevoir » André Comte-Sponville.
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L’histoire moderne de l’hypnose commence avec F.A. MESMER, médecin allemand, inventeur de la théorie du « magnétisme animal », durant la période révolutionnaire française. Il est persuadé que certaines maladies sont dues au « déséquilibre d’un fluide magnétique » dans l’organisme. Les séances se déroulent en groupe, autour d’un baquet et donnèrent lieu à une évaluation de la faculté des sciences, qui ne nia pas le phénomène, mais resta dubitative quand aux explications fournies.
L’inventeur du terme hypnose reviendrait, pour certains, au chirurgien écossais James BRAID, en 1843. Il définit l’hypnose comme un état de sommeil « nerveux » et utilise cette méthode pour obtenir l’anesthésie lors d’interventions chirurgicales.
Le Neurologue français Jean-Martin CHARCOT commence à utiliser l’hypnose en 1878 à l’hôpital de la Salpetrière, comme technique expérimentale pour l’étude de l’hystérie. S. FREUD suit un temps ces consultations. Il abandonne cette pratique en 1895, du fait de la suggestibilité des patient(e)s.
Père de l’hypnose moderne, Milton ERICKSON, psychiatre américain, met en place (dès 1930) une technique fondée sur la modification légère de la conscience et non son endormissement. Sa renommée est telle qu’il soigne plus de 30 000 patients et forme de nombreux disciples, dont les livres racontent les différents aspects de sa technique.
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Milton H. Erickson (1901-1980)
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En pratique : il faut surprendre le patient qui n’a alors pas de réponse avec son niveau de conscience habituel et va devoir faire appel à d’autres ressources. Pour M. Erickson, l‘hypnose est un phénomène commun permanent, très facile à induire, autorisant l’accès à un autre niveau de conscience. Exemple : le patient tourne dans son cercle vicieux (je suis malade, vieux, etc …) …
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Cette approche a donné lieu à de multiples développements, qui furent regroupées sous le nom de « thérapies brèves » (TB). On appelle TB les approches psychothérapiques focalisées sur les problèmes relationnels répétitifs. Ces méthodes sont nées de la constatation que 60% des patients n’ont pas de maladie physique (Cummings, 1946), dans le creuset de l’école de Palo Alto (Californie), suite à l’enseignement de W. Reich (élève de S. Freud) et fortement influencée par les méthodes d’hypnose clinique de Milton H. Erickson. Ces approches devraient intéresser particulièrement les praticiens homéopathes et acupuncteurs, car notre approche, souvent « surprenante » pour les patients, fonctionne sur le principe qu’avec chaque trouble psychologique, il y a un trouble fonctionnel somatique.
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Principes : les solutions utilisées par le patient pour sortir de ses problèmes sont inefficaces (efforts pénibles et répétés), plutôt que de remonter à la source des problèmes, il suffit de considérer que c’est la solution choisie antérieurement qui est le problème (contient une erreur logique). La thérapie est centrée sur une intervention paradoxale (faire pire ?) qui contourne les défenses et autorise un recadrage efficace.
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Indications : la « crise » = période d’ébranlement des défenses et de forte motivation au changement. Symptômes présentés : anxiété, accès de pleurs, phobies, hypochondrie, idées dépressives, somatisation digestive (ulcus, colopathie), tendino-musculaire ou nerveuse (parésies …), confusion, tristesse, difficultés relationnelles diverses, impulsivité … Généralement en relation avec une souffrance narcissique, liée aux difficultés vécues qui mettent à mal l’estime de soi, avec crainte d’être critiqué ou rejeté par l’entourage (et le thérapeute).
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Contre-indications : limitation intellectuelle, misère relationnelle ou sociale, psychose (trouble manifeste du cours de la pensée), risque suicidaire …
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Une thérapie en trois temps …
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1 / Identifier le problème
Utilisez sa façon de voir, car la motivation est un facteur clef du succès d’une thérapie :
Qui va résoudre le problème : le thérapeute, les autres ou le patient ? Définir rapidement si touriste, plaignant ou client: proposer le jeu de la « baguette à trois coups » : « Si vous aviez une baguette magique, qu’aimeriez-vous changer ? »
« La connaissance du pourquoi n’est ni nécessaire, ni suffisante pour changer ! » P. Watzlawick (au contraire de la psychothérapie classique !)
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Première séance : donner l’espoir (relation innovante). Comme en homéopathie, on part de la souffrance du client : la douleur (à ne pas minimiser) est motivante. Quand le niveau de souffrance va redevenir acceptable, certains patients mettent fin à leur thérapie ! On ne peut aider les patients qu’en éclairant leurs problèmes et en les y renvoyant ! Identifiez le « triangle dramatique » :
NB. Si le thérapeute se positionne en sauveur, le patient aura vite fait de le transformer en persécuteur, puis en victime !
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2 / Recadrer (modifier ses logiques actuelles, en les prenant en défaut) « Ce qui tourmente les hommes, ce n’est pas la réalité, mais les opinions qu’ils en ont » Epictète (premier siècle après J.C.)
Le plaignant a un problème avec sa réalité (sens, signification et valeurs que nous lui associons), cas du test de Rorschach : les patients expriment des réalités différentes à partir d’un même dessin ! On travaille donc sur le sens donné : le recadrage (changement de sens) et la surprise (qui contourne les défenses) sont capables de modifier rapidement la perception du patient. Il convient de cerner la réalité par quatre de ses aspects :
— Les ressentis : ce qui provoque les émotions (foie) — sensations physiques (poumon)
— Les comportements : pensées (rate) — actions (rein)
Modifier un seul de ces éléments, c’est agir sur les trois autres (cf. cybernétique MTC !).
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Evitez les mots creux : « anxiété », « stress », « dépression » … Définissez en détails le problème actuel : l’objectif pourra l’être aussi en termes concrets, changements favorables. Intérêt de la visualisation : se mettre en image, être déjà à son objectif = s’implique mieux à la réalisation de celui-ci
Bien différencier les conflits « de structure » (négociation banale) et les conflits « de drapeau » (attaques personnelles). Se mettre dans la « position de l’anthropologue » : ne pas nier sa vision du monde, possibilité de l’augmenter, de l’utiliser …
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Bien comprendre dans quels systèmes le patient évolue. Repérer les « tentatives de solution » qui font partie du problème …
La solution est paradoxale : on traite l’escalade symétrique par la complémentarité et l’escalade de complémentarité par la symétrie ++
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3 / Induire un « changement minimum » significatif et observable, bien que minime … a un effet boule de neige (inverse du mythe de Sisyphe) : p as nécessaire d’amener le travail psychologique à son terme : « on apprend en faisant » (Aristote). Le patient, co-auteur de la situation dont il se plaint, a le pouvoir de le modifier : transformez le conflit en collaboration.
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Lui proposer d’observer ce qui se passe, de réfléchir à ce qui serait bon pour lui, de l’aider vers ses objectifs … « que pourrait-il faire pour que cela se produise? ». Distinguer ce qui dépend de lui (son problème ++) et prendre la responsabilité de changer … ou d’accepter l’impossibilité de le faire !
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Approuver les valeurs qui animent le patient : « vous avez sûrement de bonnes raisons d’agir comme ça ? », même si elles lui coûtent cher : travaillez sur ses ambivalences. C’est son problème, sa solution, son bénéfice. S’en tenir aux faits : attention aux sens donnés (vérifiez les croyances).
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On travaille aussi sur les hypothèses (explicites ou implicites) auxquelles le patient adhère : « La psychothérapie, c’est une co-création de sens » (Th. Melchior). Utilisez ce que le patient apporte pour l’amener à son objectif (gain de temps, gain d’efficacité). Au patient qui a une haute idée de lui- même, on pourra par exemple proposer une motivation par le défi ou la compétition. Outils utilisables:
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Il est important d’avoir les idées claires, de faire simple. Le patient doit être fier de ce qu’il fait, ne doit pas se tromper d’adversaire, pour ne pas perdre de temps. Aller à l’essentiel : voir ce qui est important pour lui ?, en quoi puis-je être utile ? et lui dire que souffrir vaut la peine, si on a un but derrière.
« La spéculation est un luxe, tandis que l’action est une nécessité ». Henri Bergson.
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« C’est dur de changer ! » … Oui, mais c’est dur momentanément. Ne pas changer serait dur définitivement !
Le patient acteur de sa propre guérison !
Le patient sera simplement guidé par le thérapeute dans un voyage instructif vers son propre inconscient. Pour Erickson, cet inconscient est en effet un réservoir inexploité de richesses infinies. L’hypnose va lui révéler ce trésor que, pour des raisons diverses, liées souvent à un rejet plus ou moins conscient, il a négligé. L’hypnose facilitant la production d’endorphines, qui procurent un grand bien-être, le patient va puiser dans son inconscient des facultés inattendues de changement et d’adaptation à des situations jugées au départ insurmontables.
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La cure sera d’autant plus efficace que l’inconscient agira sur les affects de la personne sous hypnose en court-circuitant l’agitation du mental. Autrement dit, l’hypnothérapeute refuse d’entamer une sorte de programmation du patient, en lui imposant son point de vue. De fait, dans la méthode ericksonienne, le thérapeute doit s’effacer au profit des besoins du patient, qui va cheminer dans son inconscient et découvrir, avec l’aide discrète du praticien, les remèdes à ses maux.
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Des techniques pour « lâcher prise » :
La méthode ericksonienne prévoit également des outils qui facilitent le passage à l’état hypnotique et permettent de contourner les obstacles du conscient. Ces techniques de suggestion indirecte comprennent par exemple l’usage des truismes dits du « yes set »: le patient, réticent au départ à entreprendre une action ou à envisager un changement, peut être conduit à y consentir si le thérapeute l’amène à penser positivement et à acquiescer à plusieurs propositions.
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L’hypnothérapeute conduit aussi le patient à entrer dans la logique d’un raisonnement en boucle, dans lequel une cause entraîne forcément un effet. Ainsi, la personne sera-t-elle conduite à admettre facilement la nécessité du changement qu’à l’état de conscience elle refusait jusque là. L’énoncé par le thérapeute d’autres sortes de truismes, éléments objectifs et non contestables, va également amener le patient vers un état mental d’acceptation qui lui permettra de lâcher prise plus aisément. C’est par exemple le cas si le thérapeute énonce des vérités objectives telles que: « vous entendez ma voix » ou bien « vous sentez le contact de votre dos avec le dossier de votre chaise ». De même, si le thérapeute demande à son patient de lui faire un signe de tête dès qu’il se sent en état d’hypnose, et si le patient accepte, il intègre dès ce moment l’idée qu’il se trouvera dans un état hypnotique durant la séance. D’autres techniques peuvent contribuer à lutter contre d’éventuelles résistances. Ce type d’hypnose favorise ces suggestions indirectes dans la mesure, encore une fois, où elle n’impose rien au patient et lui laisse toute la place dans sa propre guérison. Encore une fois, c’est de lui, et de lui seul, que, guidé avec discrétion par le thérapeute, il doit obtenir le changement qui va l’aider à surmonter ses problèmes. L’ensemble de ces méthodes indirectes permet une approche moins intrusive et constitue une stratégie efficace de contournement des barrières érigées par le conscient.
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Le déroulement d’une séance :
L’hypnothérapeute usera, là encore, de suggestions indirectes pour conduire le patient à l’état de conscience souhaité. En lui suggérant qu’elle glissera à l’état hypnotique une fois bien installée, le thérapeute laisse entendre à la personne, de façon implicite, qu’elle pourra s’endormir dès lors qu’elle aura pris place dans le fauteuil confortable que lui montre son thérapeute. La première étape de la séance consiste à provoquer le relâchement musculaire du patient, notamment par la pratique d’une respiration profonde ou la prise de conscience de son corps, qui peu à peu s’appesantit. Puis, peu à peu, le thérapeute amène doucement la personne à se concentrer sur un souvenir agréable ou positif, surgi de l’inconscient. Puis, cet état obtenu, le thérapeute va essayer de montrer au patient à quel point, dans de nombreuses situations du passé, il a su mobiliser son intelligence et ses capacités pour apprendre des choses complexes. Ainsi, pourra-t-il rappeler à la personne que, malgré une évidente difficulté, elle a su, sur les bancs de l’école, apprendre à distinguer les lettres, avant de les associer pour se lancer dans une lecture réussie. L’idée est de suggérer que le patient a toujours possédé, au fond de lui, cette capacité d’adaptation qui lui a permis de progresser et d’apprendre. De sorte que la personne est dégagée de la charge émotionnelle de la séance et que, intimement convaincue par ce rappel de son passé, inscrit dans un profond inconscient, elle pourra à nouveau affronter la réalité et adopter les changements nécessaires à une meilleure harmonie de son existence. Cette thérapie brève apporte des résultats satisfaisants au bout de quatre à cinq séances seulement.
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L’efficacité d’une hypnose aux nombreuses indications :
D’abord, comme nous l’avons dit, parce qu’elle ne fonctionne pas sur le mode de l’injonction et de la relation hiérarchique entre le thérapeute et son patient. Ensuite, parce qu’elle part du postulat que c’est au patient qu’il appartient, par le moyen de l’hypnose, d’assurer sa propre guérison. Enfin parce qu’elle privilégie une approche proprement humaniste, qui prend en compte tous les aspects de l’individu. Aussi l’hypnose ericksonienne est-elle préconisée dans le traitement de nombreux troubles, comme l’angoisse, la dépression, l’insomnie ou les phobies.
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L’hypnose ericksonienne, courant développé par Milton Erickson (1901-1980, est essentiellement basée sur une méthode non dirigiste et sur le rôle incontournable des métaphores. Ce style d’hypnose a enfanté de nombreuses nouvelles méthodes de psychothérapie tel que la thérapie familiale, ou la programmation neuro-linguistique (PNL)… Mais revenons à la notion de métaphores…
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En linguistique, une métaphore est une figure de style littéraire bien connu qui consiste, par analogie, à accoler à un mot un sens qu’on attribue le plus souvent à un autre. La métaphore, chez Ericksonn, c’est avant tout un récit, le plus souvent raconté sous la forme d’un conte, qui va émettre un message caché de façon indirecte. Ce récit possède donc un sens évident, mais aussi un sens caché. C’est donc ce fameux sens caché qui va être assimilé par le patient (sous hypnose) lors d’une séance ericksonienne.
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Cette méthode est donc censé faire émerger des solutions à des problèmes estimés parfois incurables. Ces métaphores vont donc permettre de décliner plusieurs interprétations d’un trouble pour lui donner un nouveau sens.
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Pour un thérapeute comme Milton Erickson, l’inconscient est « profondément bon et puissant ». Il se révèle selon lui une force de sagesse avec laquelle l’état hypnotique peut jouer le jeu de la coopération. Ce jeu de coopération aurait les meilleurs effets possibles sur les troubles les plus divers. L’inconscient a la capacité de mobiliser des ressources intérieures insoupçonnées, et un potentiel qui peut déboucher sur l’apparition des changements voulus. L’hypnose ericksonienne a donc pour but ultime de faire collaborer conscient et inconscient pour résoudre ensemble les stigmates d’un trouble.
Milton Erickson apprenait à ses élèves et ses disciples le respect intégral du patient : « Chaque personne est unique et il ne peut y avoir de normalisation des techniques inductives, il faut prendre en compte la personnalité du patient et respecter sa demande. » se plaisait-il à leur dire.
Une citation est par ailleurs très intéressante et illustre bien les théories du professeur et ses méthodes: « Vous ne contrôlez pas le comportement d’une quelconque autre personne » explique-t’il à ses élèves. Il développe aussi l’idée qu’il faut apprendre à connaître son patient, à l’aider tout en l’utilisant. De cette manière, il explique qu’il faut aidez les sujets en les dirigeant de telle manière qu’ils rencontrent leurs besoins. Le but du jeu est le bien-être du patient, et rajoute Erickson « si vous réussissez à obtenir leur bien-être, alors, vous touchez aussi directement votre propre bien-être. »
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–> Les États dépressifs, les troubles anxieux, les angoisses en tous genres ou encore le stress.
–> Les troubles de la personnalité, les TOC, les diverses manies, les phobies, sont aussi des champs importants de travaux et de recherche.
–> L’hypnose ericksonnienne, axée sur ce système de métaphores, peut aussi redonner une certaine confiance en soi, vous aider à mieux préparez vos examens, vos épreuves, à travailler efficacement sur un deuil, ou encore sur les violences et les séquelles d’un traumatisme (attentat, cambriolage, enlèvement, accident domestique…).
–> Elle agit aussi, et de plus en plus, dans le champ médical et dentaire : pour une préparation optimale à une intervention chirurgicale qu’elle soit lourde ou bénine, ou pour le traitement d’une phobie des soins médicaux ou dentaires, un travail sur les acouphènes ou encore la perception de la douleur, etc…
–> Dans le domaine spécifiquement dentaire, nous retrouvons un travail effectué sur le bruxisme statique ou dynamique (dans le genre: serrer les dents ou grincer des dents), un travail sur la succion du pouce, un autre sur la douleur aiguë ou encore sur les nausées.
–> L’hypnose ericksonnienne peut aussi traiter les troubles psychosomatiques, certaines allergies plus psychologiques que physiologiques ou les douleurs chroniques.
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Autre récit éclairant souvent utilisé en thérapie des métaphores :
A l’entrée d’un très joli village fleuri, un vieux sage se détend nonchalamment près d’un puits. Un pèlerin s’approche alors de lui d’un pas décidé, lui expliquant qu’il veut s’installer dorénavant dans son joli village. Il demande alors au vieux d’un air suspicieux:
“Dis-moi, vieil homme, j’aimerais te poser une question importante. Comment sont les gens de ton beau village. J’aimerais pouvoir m’installer ici et admirer tous les jours les beautés de la nature et le charme de ces belle ruelles. Là où je vivais par le passé, les gens étaient mesquins, méchants, sournois et toujours médisants. Voilà pourquoi j’ai quitté cet endroit de malheur et que je souhaite maintenant vivre ici. »
– « Les gens sont exactement les mêmes ici”, répond calmement le sage. Et le pèlerin interloqué et dépité passe tristement sa route.
Un second pèlerin arrive dans le joli village fleuri et s’approche à son tour du vieillard : “Dis moi, j’aurais bien aimé savoir comment étaient les gens de ton village ? » demande-t-il au vieux sage, toujours appuyé sur la margelle du puits.
– « Comment étaient les gens que tu as côtoyés jusque là ? » lui lance le vieux
– « A vrai dire, je n’ai rien à leur reprocher. Ils étaient affables, très gentils et serviables. J’ai eu vraiment de la peine à les quitter ».
– « Les gens sont les mêmes ici.” lui répond alors le vieux sage.
Un jeune du village, un peu intrigué, a assisté aux deux échanges entre les pèlerins et le vieux sage. il s’approche à son tour du vieux sage : “Je ne comprends pas ta démarche, dit-il au sage, à l’un tu dis que les gens sont méchants, et à l’autre qu’ils sont bons.”
Et le sage répond : “Les gens sont comme nous les voyons !”
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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