Cristal urinaire en microscopie
.
Lithiases et pathologies des voies urinaires
.
La lithiase rénale ou calculs rénaux a une prévalence de 6 à 21 % selon les régions du monde. Il existe différents types de calculs rénaux. Ceux composés de sels de calcium et, notamment, d’oxalate de calcium représente environ 80 % des cas. Les calculs d’acide urique sont moins courants et représentent 10 à 15 % des cas. Ils sont fortement associés aux habitudes alimentaires ainsi qu’au syndrome métabolique, au diabète et à l’obésité. Ils affectent plus fréquemment les hommes et ont un fort taux de récidive. Globalement, sans traitement ni modification de l’alimentation, ils réapparaissent dans les cinq ans.
.
La principale cause de développement de calculs rénaux d’acide urique, qui correspond à la cristallisation de ce dernier, est la sursaturation de l’urine par sécheresse des tissus. Mais de nombreux facteurs importants interviennent également. Ainsi, par exemple, un pH urinaire en-dessous de 5,5, diminue la solubilité de l’acide urique. Les patients présentant des calculs rénaux ont effectivement un pH urinaire plus bas que celui de personnes en bonne santé. D’un autre côté, de nombreux individus en bonne santé peuvent avoir également un pH urinaire en dessous de 5,5 et une forte concentration d’acide urique sans pour cela avoir de calculs. Cela veut dire que d’autres facteurs entrent en jeu.
.
La crise de colique néphrétique : il s’agit d’un syndrome de stase et de sécheresse (en MTC on parle de « vide d’eau du rein « ), parfois compliquée d’une inflammation, puis d’une infection des voies urinaires, pour lesquels on pourra utiliser :
Calcarea carbonica 200K 1 dose (convient à tous les types de lithiases)
+ faire en sous-cut. et renouveler éventuellement 2 à 3 fois par jour, dans la zone de projection de la douleur, une ampoule de : « Belladonna + Chelidonium + Oxalis acet. + Papaver som. » aa D4 (lab. Weleda), ou granules de CHU : « Oxalis comp. ».
.
—> Latéralité droite marquée (remèdes à prescrire par exemple en 9CH ou 200K) :
.
—> Latéralité gauche marquée :
Cantharis (ca) … urine goutte à goutte + ténesme + urine sanguinolentes.
.
—> Sans latéralité marquée :
.
Le traitement de la « maladie lithiasique » dépend aussi des sels en cause :
* Urates dans 30% des cas (calculs radio-transparents) : patients avec une certaine tendance à l’obésité (« maladie des chasseurs et des pêcheurs » : réduire les aliments riches en purines et donnez de la vitamine A) et aux stases par défaut d’oxydation :
Lycopodium (al) surtout et les remèdes de la diathèse goutteuse : Benzoïcum acid., Lithium carb. et Uricum acidum
Mais pensez aussi à :
.
* Phosphates 40% des cas (« lithiase des alcooliques », donnez de la vit. C):
.
* Oxalates de calcium dans 30% des cas (« lithiase des gros mangeurs » donnez de la vit. B2): conseillez à votre patient =
.
La lithotritie extra-corporelle (ultra sons) est une méthode de choix dans les calculs urétéraux. Le protocole comprend une à trois séances de 45 minutes pour un résultat de 80% de disparition de tout fragment, la taille du calcul n’influant pas sur le résultat. Les rares complications sont des fistules et des hémorragies de la voie urinaire (utilisez le CHU « Arnica comp. » ou TRAUMEEL).
.
NB. Une lithiase (radio-opaque) récidivante doit toujours faire évoquer le diagnostic d’hyper-parathyroïdie primaire. Dans ce cas, demander un bilan biologique minimum : hyper-calcémie (> à 2,5 mmol/l.) + phosphorémie basse (< à 1 mmol/l.) + calciurie des 24 heures élevée (> 4 mg/kg/jour).
.
Une vaste étude (« Nature Genetics » 28 juin 2009, Thoreifsson et coll.) d’association génomique sur plus de 3700 personnes ayant eu des calculs rénaux, a permis d’identifier un gène (CLDN14) qui confère un risque accru de lithiase rénale et de perte osseuse (hypercalciurie idiopathique). Le calcium est le composant clef de la plupart des calculs rénaux (80%) et de l’os. Les autres types de calculs (acide urique, phosphate ammoniaco-magnésien et cystine) sont beaucoup moins fréquents.
.
Homéopathie complexiste (lab. Reckeweg) :
Dr. Reckeweg® R27 Renocalcin
(Berberis D3, Nitricum acid. D6, Lapis renal. D12, Lycopodium D5, Rubia tinct. D2, Sarsaparilla D3)
.
Homéopathie complexiste (lab. Heel) :
.
Controlez la présence de polypes vésicaux :
L’existence de tels polypes est révélée le plus souvent par une hématurie sans douleur ni fièvre. L’urologue doit d’abord éliminer les autres diagnostics possibles : lithiase, tuberculose, néoplasie. Ceux-ci sont récidivants (d’évolution typiquement sycotique) :
.
Phytothérapie : les infusions d’Aubier de Tilleul qui lèvent le spasme et favorisent la diurèse.
Une plante choisie sur le résultat du BNS aura le meilleur effet à long terme … par exemple : CHRYSANTHELLUM AMERICANUM TM ayant la propriété de dissoudre les calculs après plusieurs mois de prise régulière !
Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils