Les maladies auto-immunes du poumon
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1 – Les alvéolites allergiques extrinsèques (exemple type de relation allergie/auto-immunité) :
Le « Poumon de fermier« , maladie connue depuis longtemps, n’a été élucidée qu’avec les études de PEPYS (1962). Sa forme chronique évolue de façon insidieuse vers l’insuffisance respiratoire. La présence d’IgG (AC anti-actinomycètes) confirme le mécanisme d’allergie semi-retardée de type 3 (classification de Gell et Coombs).
La « maladie des éleveurs d’oiseaux« , la « maladie des fromagers« , le « poumon des champignonnistes« , … sont des alvéolites qui relèvent d’un mécanisme allergique identique. Elles sont – pour la plupart – reconnues comme maladies professionnelles. Le diagnostic rapide de ces affections, qui évoluent sans traitement vers une fibrose interstitielle diffuse, passe à présent par le lavage broncho-alvéolaire qui recueille de nombreux lymphocytes T.
2 – Les pneumopathies interstitielles idiopathiques :
La Sarcoïdose (ou BBS), affection mystérieuse caractérisés par la présence chronique et souvent asymptomatique, de granulomes disséminés (90% dans les poumons).
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Le Syndrome de Lofgren, qui associe des adénopathies médiastinales, un érythème noueux, des images pulmonaires micro-nodulaires et un test tuberculinique négatif (50% des cas = complication de sarcoïdose).
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L’ Histiocytose X (ou maladie de Hand-Schuller-Christian), peut apparaître dans la petite enfance, elle est liée à une infiltration histiocytaire qui donne un aspect en « nid d’abeille » à la radiographie thoracique. On peut aussi observer :
- des lacunes osseuses (à prédominance crânienne)
- une exophtalmie (uni ou bilatérale)
- une hépatomégalie
- un diabète insipide
- des manifestations cutanées polymorphes (eczéma, purpura, xanthones).
Le BNS ci-dessus (effectué en 2011) est celui d’un patient adulte suivi depuis 2004 pour une histiocytose X, ayant souffert de trois pneumothorax ce qui a nécessité un talcage de la plèvre.
On observe la persistance d’un importante inflammation (hyper Alpha 1 + 2), et des tests du pôle poumon (As, Ge en particulier). Les remèdes utilisés : Silicea 6D, Marrubium vulgare 1D, Thymus serpillum 1D … ont permis d’obtenir une bonne stabilisation.
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NB. Si la Mucoviscidose, la Silicose, comme la Dilatation des bronches (DDB), ne sont au début que des terrains de l’infection pulmonaire chronique, ces maladies vont évoluer rapidement vers des aspects biologiques auto-immuns (hyper Gamma) et une fibrose pulmonaire grave.
On utilisera dans ces cas en homéopathie : Silicea, Stannum iodatum 6 DH … et en aigu : Senega (am), Antimonium tartar. (as) …
Là aussi, l’aspect du BNS et les remèdes proposés auront un effet déterminant.
On peut aussi utiliser – en phase aiguë – les complexes homéopathique du lab. Heel suivants : BRONCHIALIS-Heel + TONSILLA Compositum + LYMPHOMYOSOT, avec : ECHINACEA Comp. (surrinfecté) et TARTEPHEDREEL (toux et glaires).