(le terme de « démence sénile » est abandonné)
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La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative chronique courante qui affecte les personnes âgées dans le monde entier. Elle est caractérisée par :
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Affection à début insidieux qui se diagnostique au stade de la démence, lorsque les troubles cognitifs et du comportement affectif (syndrome dépressif) sont suffisamment sévères pour retentir sur les activités de la vie quotidienne, entraînant une diminution de l’autonomie du patient. Elle représente 75% des démences dégénératives.
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En Europe, c’est presque 1% de la population qui est atteint (4% des + de 65 ans et 30% à 80 ans). Cette prévalence double tous les 10 ans en raison de la longévité accrue. C’est une véritable maladie neuro-dégénérative, probablement de mécanisme auto-immun, dans un contexte d’activation de la microglie, avec libération de cytokines (TNF, IL-bêta et activation du Complément).
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L’atteinte cognitive légère (50 % des sujets de plus de 55 ans) regroupe des entités variables, d’étiologies diverses : artériosclérose, HTA, diabète, après un accident vasculaire cérébral …. Le test « Mini Mental State » peut être proposé, si « l’épreuve des 5 mots » est effondrée (le patient rappelle librement peu de mots).
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Les examens complémentaires consistent en :
A éliminer les remèdes allopathiques suivants =
— hypocholestérolémiants (fibrates, statines …) qui provoquent à la longue des déficits cognitifs graves …
— les anti-cholinergiques aussi appelés « atropiniques », agissent en bloquant l’effet d’une substance chimique dans le cerveau : l’acétylcholine,
— les corticostéroïdes,
— les IPP (ex. oméprazole),
— les benzodiazépines (ex. Valium …),
— les amphétamines,
— les antidépresseurs tricycliques (ex. Laroxyl …)
Eliminer aussi l’alcool qui majore les troubles cognitifs …
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On ne prescrit presque plus, à l’heure où je vous écris, quatre médicaments anticholinesthérasiques centraux aux malades d’Alzheimer : L’Ebixa / L’Aricept / L’Exelon / et le Reminyl. Car la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en octobre 2016 un rapport sur ces quatre médicaments disant que l’intérêt de ces médicaments est « insuffisant pour être pris en charge par la solidarité nationale ». En clair, la HAS conseille de dérembourser ces traitements tant ils sont inefficaces (et potentiellement nocifs) !
En essai de phase 3, le « vaccin anti-Alzheimer » est efficace chez la souris ! Avec une année de recul (360 patients randomisés), l’autopsie d’un patient suggère que ce vaccin (anti-Amyloide-Bêta, 5 injections : 0, 1, 3, 6 et 9 mois) est puissant (réduction des plaques amyloïdes du cerveau), mais néfaste (déclenchement d’une méningo-encéphalite chez 10% des patients) !
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— Les journaux pourraient publier les résultats de l’impressionnante méta-analyse parue en 2009 dans la revue Psychological Medicine. En analysant les données de 16 études menées auprès de 163 797 personnes, elle montre que la pratique régulière d’activité physique, qui a tendance à réguler les poussées d’HTA, réduit les risques de démence de 28 % et d’Alzheimer de 45 %.
— Aucun média n’a annoncé qu’une autre méta-analyse, effectuée sur 44 004 participants, a constaté qu’une consommation plus élevée de végétaux (riches en fibres, oméga3 et vitamines) permettait de prévenir le déclin cognitif et la démence.
— Personne n’a écrit d’article sur les résultats d’une équipe de l’université de Tasmanie, qui a trouvé que 92 % des personnes âgées qui s’étaient inscrites à des cours (philosophie, art, histoire…) avaient amélioré leurs capacités cognitives après 3 ans.
— Et que dire de l’étude Cache County, qui a notamment démontré qu’une supplémentation en vitamines C et E peut abaisser de 64 % l’incidence de la maladie d’Alzheimer
— Mais le plus décevant, c’est le silence total des journaux français sur le protocole du Dr Bredesen. En 2014, ce professeur de neurobiologie a testé un nouveau protocole en 36 points basé sur les dernières avancées scientifiques (nutrition, exercices, gestion du stress, compléments alimentaires…). Et sur les dix volontaires touchés par la maladie d’Alzheimer, huit ont récupéré toutes leurs facultés cognitives !
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A Ogimi, un village de pêcheurs au large du Japon a bouleversé la communauté scientifique. : La L-SERINE, acide aminé, peut aider à restaurer la mémoire spatiale des patients atteints, comme de ralentir l’évolution de la SLA … cf.
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Les remèdes homéopathiques des troubles du moral sont de bons adjuvants, selon le cas :
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On peut utiliser des remèdes homéopathiques complexes :
Lab. Heel (Allemagne): CEREBRUM Comp. + THALAMUS Comp. + SEROTONIN-Injeel et BARIJODEEL + SELENIUM-Homaccord …
Lab. Reckeweg : R12 (Multojodin) et R54 (Imbelion)
Lab. REGENA – Suisse : Nr. 89a + 89b + 112
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Organo et sérothérapie : NEURIMA et VITALIMA (lab. IMMOV)
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Anthroposophie (lab. Weleda) : Aurum D20 + Betula cortex D2 + Plumbum mellitum D20 aa (formule de sclérose vasculaire cérébrale).
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Et surtout une bienveillance de tous les instants +++
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Des chercheurs dirigés par le professeur Li Min, doyen associé de l’École de médecine chinoise de HKBU, ont découvert une formule de médecine chinoise qui pourrait réduire les niveaux de protéine β-peptide amyloïde (Aβ) dans les modèles murins.
Il s’agit du Huang-Lian-Jie-Du-Tang (HLJDT), une formule à base de plantes issues de la phytothérapie chinoise. Elle est composée de plusieurs plantes médicinales notamment utilisées pour traiter un accident vasculaire cérébral ischémique :
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Mycothérapie :
La MTC utilise aussi des champignons depuis des milliers d’années. La « Crinière de lion » (Hericium erinaceus) est aussi devenue une des stars de la pharmacopée asiatiatique grâce à sa capacité à régénérer les cellules du cerveaux. Sa forte capacité anti-oxydante contribuerait aussi à protéger votre cerveau contre la perte progressive de la mémoire.
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Sources :
[1] Brandalise, Federico, et al., « Dietary supplementation of Hericium erinaceus increases mossy fiber-CA3 hippocampal neurotransmission and recognition
[2] Wong, Kah-Hui, et al., « Peripheral nerve regeneration following crush injury to rat peroneal nerve by aqueous extract of medicinal mushroom Hericium erinaceus (Bull.: Fr) Pers. (Aphyllophoromycetideae) », Evidence-based complementary and alternative medicine, 2011.
[3] Lai, Puei-Lene, et al., « Neurotrophic properties of the Lion’s mane medicinal mushroom, Hericium erinaceus (Higher Basidiomycetes) from Malaysia », International journal of medicinal mushrooms, 2013.
[4] Tsai-Teng, Tzeng, et al., « Erinacine A-enriched Hericium erinaceus mycelium ameliorates Alzheimer’s disease-related pathologies in APPswe/PS1dE9 transgenic mice », Journal of biomedical science, 2016.
[5] Zhang, Junrong, et al., « The neuroprotective properties of Hericium erinaceus in glutamatedamaged differentiated PC12 cells and an Alzheimer’s disease mouse model », International journal of molecular sciences, 2016.
[6] Mori, Koichiro, et al., « Effects of Hericium erinaceus on amyloid β (25-35) peptide-induced learning and memory deficits in mice », Biomedical Research, 2011.
[7] Cheng, Jai-Hong, et al., « High molecular weight of polysaccharides from Hericium erinaceus against amyloid beta-induced neurotoxicity », BMC Complementary and Alternative Medicine, 2016.
[8] Førland, D. T., et al., « Effect of an extract based on the medicinal mushroom Agaricus blazei Murill on expression of cytokines and calprotectin in patients with ulcerative colitis and Crohn’s disease », Scandinavian Journal of Immunology, 2011.
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1/ Par l’étude des troubles de la marche (10% des sujets de 75 ans) : instabilité, steppage, trouble de la sensibilité ou des réflexes (regardez marcher le patient, faites un test de station unipodale), sont des signes neurologiques objectifs avant-coureurs des « synucléopathies neuro-dégénératives » (démences non-Alzheimer), qui apparaissent généralement dans les trois années qui suivent …
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Plusieurs affections neurodégénératives ont des symptômes un peu différents :
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2/ La « démence à corps de Lewy disséminés« , qui donne un tableau clinique fluctuant, sorte d’intermédiaire entre la maladie d’Alzheimer et de Parkinson (!), où peuvent être associés des signes extrapyramidaux (Parkinson-like), des troubles cognitifs, des troubles psychiatriques (épisodes confusionnels, hallucinations) et une sensibilité anormale aux neuroleptiques !
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3/ Les syndromes confusionnels se caractérisent par une obnubilation de la conscience (propos décousus, gestes maladroits, désorientation temporo-spatiale), entravant l’activité psychique : le patient est alors dans l’incapacité de demander une aide adéquate. Pourtant, il n’est pas complètement inconscient de son trouble et se plaint de « ne plus avoir tous ses esprits ». Il peut s’agir :
http://www.francealzheimer.org
Association qui œuvre pour soutenir les familles des malades, informer l’opinion et les pouvoirs publics, contribuer à la recherche et former les bénévoles et les professionnels de santé : « Un malade, c’est toute une famille qui a besoin d’aide. »
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Une équipe britannique vient en effet de montrer, via une approche protéomique, qu’il existe au moins une quinzaine de protéines dont la concentration plasmatique est modifiée chez les patients atteints par la maladie d’Alzheimer. Leur concentration variant suivant les différents stades cliniques de la pathologie, cette approche devrait permettre d’en suivre la progression. Jusqu’à présent, les nombreuses études visant à identifier des marqueurs biologiques spécifiques de la maladie d’Alzheimer ont focalisé leur attention sur les protéines circulant dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). HYE et coll. ont choisi d’étudier celles présentes dans le sang périphérique, cela pour plusieurs raisons :
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L’analyse a été effectuée avec la méthode de l’électrophorèse en deux dimensions : séparations en multiples taches (mélange de protéines) sur la gélose, réparties en fonction de leurs propriétés physico-chimiques et de leur poids moléculaire. Sur un premier lot de 50 patients, comparés à 50 témoins, les différences suffisent à déterminer le statut d’individus « malades » ou « sains » avec une spécificité de 80%.
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L’utilisation de la spectrométrie de masse a, par la suite, permis de caractériser la composition protéique de ces taches. Onze protéines, presque toutes impliquées dans la régulation de l’activité du système immunitaire, ont été identifiées. Deux d’entre elles ont particulièrement retenu l’attention des chercheurs :
Car ce sont elles qui varient le plus en fonction du statut des patients. Par la suite, l’analyse de leur concentration plasmatique par simple dosage quantitatif a suffi à diagnostiquer la maladie d’Alzheimer avec une spécificité de 60%. On envisage donc d’utiliser ce type de dosages pour le dépistage précoce de la maladie, ainsi que pour le suivi de sa progression et de la réponse aux traitements.
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De notre côté, nous avons eu l’occasion de suivre par BNS, depuis de nombreuses années, l’évolution de quelques dizaines de ces patients. Les dysfonctions lipidiques (hyper Bêta, cf. CFH) et inflammatoires (hyper Alpha 2, cf. A2M) s’y retrouvent assez nettement, au sein de quelques autres éléments dysmétaboliques plus personnels. Si l’affection est prise au début, on peut obtenir une stabilisation durable dans un grand nombre de cas.
Bibliographie : HYE A. et coll. dans « Brain » 2006, vol. 129, pp 3042-3050
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L’hydroxychloroquine a fait couler beaucoup d’encre avec le covid et les travaux du Pr Raoult… Et voici qu’elle revient à nouveau sur le devant de la scène, mais sur un tout autre sujet : la maladie d’Alzheimer. L’hydroxychloroquine est une molécule synthétique dérivée de la quinine, un alcaloïde présent dans l’écorce de l’arbuste quinquina. Cette écorce très amère (CHINA en homéopathie) est notamment connue pour figurer dans la recette originale du Schweppes Indian Tonic dès 1870. Mais elle est surtout utilisée depuis le XVIIe siècle pour ses effets sur la fièvre et le paludisme…
L’hydroxychloroquine a ensuite été prescrite aux patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde, du fait de ses propriétés anti-inflammatoires.
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La communauté scientifique la suspecte désormais d’avoir un intérêt médical chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. C’est ce que suggère une importante étude scientifique, parue le 28 décembre 2022 dans la revue Molecular Psychiatry.
Dans cette étude, les chercheurs ont étudié les données de 100’000 malades traités pour leur polyarthrite rhumatoïde. Un premier groupe était traité à l’hydroxychloroquine, tandis qu’un second groupe prenait du méthotrexate, un autre médicament utilisé contre la polyarthrite rhumatoïde. Les résultats montrent que les personnes qui ont suivi un traitement à l’hydroxychloroquine pendant deux ans avaient des risques plus faibles de développer une maladie d’Alzheimer que les autres.
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En menant d’autres expériences en laboratoire, ils ont trouvé qu’elle agissait à différents niveaux sur le cerveau :
Préservation de la plasticité cérébrale de l’hippocampe, le centre de la mémoire (la plasticité est la capacité du cerveau à se régénérer après un trauma et à réduire l’impact des maladies cérébrales comme Alzheimer)
Réduction de l’inflammation du système nerveux (neuro-inflammation), qui est souvent associée aux maladies dégénératives
Meilleur fonctionnement des microglies, des cellules macrophages chargées d’éliminer les protéines et autres « déchets » qui peuvent s’accumuler dans le cerveau
Diminution la phosphorylation des protéines tau, qu’on observe dans la maladie d’Alzheimer
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Ces travaux constituent un sérieux espoir de traitement. Bizarrement, cette étude n’a pas suscité l’enthousiasme qu’on aurait pu attendre. L’industrie pharmaceutique sera-t-elle prête à investir… dans un médicament vendu à peine plus de 3 euros en pharmacie ?
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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