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Borréliose et « maladie de Lyme« 

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Cette maladie tire son nom d’un petit village du Connecticut (USA) où ont été identifiés les premiers cas au milieu des années 70. Cette maladie transmise par les tiques (portées par des animaux sauvages, daims et chevreuils entre autres), a progressé de manière fulgurante aux Etats-Unis. Elle s’étend désormais en Europe et en Australie de façon alarmante.

alt    Tique (fort grossissement)

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L’Allemagne et l’Autriche, avec plus d’un million de malades traités en 2010 selon la sécurité sociale, sont les pays les plus touchés en Europe. En fait, nous sommes en présence de deux affections différentes :

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1/ la borréliose,

C’est l’infection par un spirochète (bactérie de la même famille que la syphilis) qui donne des éruptions fugaces. Selon les endroits 10 à 30% des tiques sont porteuses de borrélias. Les patients infectés sont alors « borréliose positifs ». Or, en France, par un « tour de passe-passe » administratif (visant à minimiser l’épidémie), les taux de positivité à la borréliose varient d’une région à l’autre !

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Pr. Poincaré de l’hôpital de Garches, dans une interview au magazine L’Obs.:

« En plus de la borrélie responsable de la maladie de Lyme, il existe une vingtaine d’autres espèces de Borrelia. Le test Elisa, étape obligatoire pour les médecins français, n’en détecte que trois, avec de plus une proportion élevée de cas où ce test reste négatif malgré la maladie. Et pourtant, s’il est négatif, les médecins français n’ont pas le droit de poursuivre leur exploration, de compléter par un autre test plus précis, comme le Western-Blot. Même si leur patient a des signes cliniques significatifs. Les médecins peuvent être poursuivis par l’assurance maladie s’ils le font ! »

Et ce n’est pas tout :« Le centre de référence de la borréliose à Strasbourg dit encore aujourd’hui que ce test est fiable à 100 % alors que toutes les publications montrent l’inverse ! Comment peut-on continuer une telle aberration ? Surtout qu’il est prouvé depuis longtemps – ça a été publié dans les plus grandes revues scientifiques – qu’une sérologie peut être négative malgré la présence de la bactérie Borrelia. »

(En d’autres termes, un test négatif ne veut pas dire qu’on n’est pas infecté !).

« Aux Etats-Unis, non seulement le médecin est libre de prescrire le Western-Blot malgré un Elisa négatif, mais il a même le devoir de dire à son patient qu’un test négatif, quel qu’il soit, n’est pas la preuve qu’il n’est pas infecté ! ».

Le test de Western-Blot est aujourd’hui presque généralisé en Allemagne, où la maladie est devenue une épidémie galopante : 900 000 personnes ont été traitées en 2010.

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2/ la maladie de Lyme

Terme qui qui recouvre un ensemble de complications cutanées, rhumatismales et nerveuses des infections chroniques à Borrélias. L’infestation chronique de la bactérie dérègle progressivement le système immunitaire, jusqu’à entretenir un état inflammatoire chonique et développer des atteintes de type auto-immun. Heureusement, la plupart des sujets « borréliose positive » guérissent spontanément (comme pour l’infection chronique aux hépatites B et C par exemple).

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La phase primaire se caractérise par la survenue d’un érythème (rougeur) cuisant, grossièrement circulaire et centré sur la piqûre de la tique, puis qui s’étend en cercle (érythème migrant) à partir de la zone de piqûre. Mais il peut aussi ne pas apparaître, cela dépend de l’espèce de borrélie (c’est le plus souvent le cas en Europe). Il survient de 3 à 30 jours après la piqûre. Puis, dans la 2ème semaine de son apparition, il pâlit en son centre et disparaît en quelques jours voire quelques semaines. Cette phase s’accompagne souvent d’un état fébrile avec frissons, courbatures, douleurs articulaires, ou maux de tête, tremblements, troubles neurologiques, perte de mémoire ou encore état dépressif. 

Avec un traitement précoce, elle disparaît en quelques semaines à quelques mois.

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La phase secondaire correspond à la dissémination de la bactérie dans l’ensemble des tissus et à des réactions inflammatoires caractéristiques. Elle débute quelques semaines à quelques mois plus tard. Les symptômes observables ici sont :

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— Des signes cutanés : souvent semblables à l’érythème chronique de la phase primaire, sous forme de nodule parfois situé au niveau d’une pavillon d’une oreille ou d’un mamelon.

— Des signes neurologiques : méningites, névrites (inflammation des nerfs) souvent très douloureuses avec des maux de tête et une sensibilité cutanée exacerbée.

— Des signes rhumatologiques : atteintes de plusieurs articulations, dont souvent le genou, qui deviennent enflées, chaudes, rouges et douloureuses. Ce rhumatisme évolue par poussées espacées de périodes de rémission d’environ un mois.

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La phase tertiaire, tardive, survient des mois, voire des années après l’infection. L’auto-immunité se développe chez quelques malheureux patients. Elle se remarque par :

= Des manifestations neurologiques et lésions démyélinisantes proches de la sclérose en plaques.

= Des signes rhumatologiques proches de ceux de la polyarthrite rhumatoïde.

= Des signes dermatologiques : plaques violacées évoluant vers la sclérose associée à des arthrites et des neuropathies.

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Un diagnostic difficile :

Le diagnostic clinique de la maladie n’est pas aisé, aussi bien à cause de sa mauvaise connaissance tant par les malades que par les médecins, mais aussi en raison des très nombreux aspects qu’elle peut présenter. On a vite fait de diagnostiquer une mononucléose ou une fibromyalgie, et ce ne sont que deux exemples, là où plus probablement se cache une borréliose. Ce qui ne facilite pas les choses, c’est que beaucoup de malades ne se souviennent d’aucune piqûre de tique, ce qui rend le diagnostic plus difficile.

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Dans tous les cas, votre médecin demandera des analyses de sang : ce sera surtout la sérologie de Lyme (test ELISA et Western Blot) qui recherchera les anticorps contre la Borrelia burgdorferi (avec dosage des IgG et des IgM) qui permettra le diagnostic lorsqu’il est positif.

Mais il existe un nombre important de faux négatifs, ne serait-ce que parce que la Borrelia burgdorferi, si elle est dominante aux Etats-Unis où la maladie fait aussi des ravages, est plutôt minoritaire en Europe. Chez nous, on retrouve plus souvent Borrelia afzelii, bactérie dermatrope (qui cible la peau) et Borrelia garinii neurotrope… C’est ainsi qu’on estime qu’il y aurait de 30 à 55% de faux négatifs à la maladie. Ainsi, une sérologie positive est un élément affirmatif, mais une sérologie négative ne peut pas permettre d’éliminer formellement une maladie de Lyme !

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Le Pr. Montagnier estime qu’il faudrait utiliser les tests moléculaires comme la PCR (Polymerase chain reaction), technique permettant d’amplifier des séquences spécifiques d’ADN ou d’ARN et de détecter ainsi les bactéries, même cachées. Une autre méthode est en développement par identification des bactériophages spécifiques des borrélias …

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Le traitement classique de la maladie de Lyme consiste en une antibiothérapie.

La DOXYCYCLINE est probablement le meilleur traitement initial. La durée du traitement (21 à 30 jours généralement) et les doses (souvent moyennes ou fortes) dépendent de l’ancienneté et de la gravité de la maladie. Le traitement antibiotique sera d’autant plus efficace qu’il est précoce. Ce traitement ne parvient cependant pas à guérir les cas diagnostiqués tardivement, car alors ce sont les phénomènes d’inflammation chronique et de nature auto-immune qui s’expriment. Le problème thérapeutique est complexe, car les borrélias sont des germes à cycle de vie endo-cellulaire, donc hors de portée des habituelles cure courtes d’antibiotiques. On observe par exemple le même problème avec la tuberculose où le traitement associe 3 antibiotiques spécifiques durant 6 mois !

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La flexibilité génétique des borrelias complique les choses : les protéines de sa couche externe se modifient souvent, notre système immunitaire a du mal à organiser une réponse efficace, car il reconnait mal cet organisme qui change sans cesse !

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Le pr. Perronne conduit actuellement des études utilisant la Plaquenyl (hydroxychloroquine) pour son effet immuno-modulant, avec de bons résultats semble-t-il.

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                                                                      Zones les plus touchées en France

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Actualités de l’affection (2017) :

Comparée à Allemagne, la France serait, selon les autorités sanitaires, un Eden. Il n’y aurait dans notre pays que 12 000 à 15 000 nouveaux cas par an selon les estimations officielles ?! Petit à petit, les médecins et les pouvoirs publics réalisent l’ampleur du problème, car :

  1. La borréliose et ses complications (divers formes de la maladie de Lyme) sont comme un « caméléon » ! Elle peut sous-tendre des tableaux cliniques très différents : cutané, rhumatismal, neurologique …
  2. Il y a un manque de fiabilité dans les résultats de tests comme la Borrelia ELISA, qui ne sont pas standardisés et qui sont souvent faussement négatifs. Le nouveau SeraSpot « microarray » (moderne Borrelia-Western blot) nous paraît plus fiable.
  3. Les tiques sont également contaminées par Borrelia burgdorferi et d’autres bactéries comme Ehrlichia, Anasplasma, Rickettsia, Babesia et Bartonella … qui peuvent aussi déclencher des « infections froides » !

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                                                                   Oreille animale polyinfectée !

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Les tiques sont des réservoirs à bactéries parasites. Elles se plantent dans la peau des animaux, se gorgent du sang de l’animal malade, puis vous transmettent leurs maladies. Ces discussions ont conduit à la présentation, en septembre 2016, du « Plan national de lutte contre la maladie de Lyme », qui envisage son admission sur la liste des « maladies de longue durée », crée des centres spécialisés régionaux et arrête les poursuites contre les médecins qui ne respectent pas les protocoles officiels.

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La “chance” des malades, c’est qu’ils sont très nombreux… Ils se sont donc réunis en associations (Lym’P.A.C.T, le Relais de Lyme, France Lyme…), certains ont publié des livres et les forums d’échange sur Internet pullulent.

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Lyme   Une des nombreux ouvrages tout public sur l’affection

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Un mélange d’HE, ayant pour nom le Tic-Tox a eu son heure de gloire en France, il est à présent interdit. Pour remédier à la disparition de cette association d’huiles essentielles, certains proposent d’utiliser une formule à large spectre qui serait à la fois antivirale et antibactérienne (?!).  Cette synergie n’est cependant pas interdite à la préparation pharmaceutique. Elle a pour nom Alternativ’aroma et mélange, dans une base d’huile végétale de Perilla frutescens bio, des huiles essentielles de :

  • Cinnamomum camphora bio,
  • Melaleuca quinquinervia bio,
  • Trachyspermum ammi,
  • Laurus nobilis bio,
  • Origanum compactum bio,
  • Cinnamomum zeylanicum bio,
  • Eugenia caryophyllus bio,
  • Citrus paradisii bio,

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Avec cette formule, ils espèrent une amélioration au bout de 3 semaines de prise (20 gouttes, soit 1mL, à diluer avant un repas, dans un verre d’eau, une cuillère de miel ou un support neutre. Nous déconseillons formellement de tels mélanges : il n’y a pas de synergie entre ces HE, au contraire, elle s’annulent souvent et multiplient leurs toxicité !

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Un antibiotique spécifique ?

Kim Lewis, de l’université Northeastern à Boston, aux États-Unis, affirme que l’antimicrobien hygromycine A, découvert dans les années 1950 puis rapidement oublié, a une efficacité « exceptionnelle » contre les bactéries qui causent la maladie de Lyme. Ce composé avait pourtant été jugé relativement inoffensif contre la plupart des infections à l’époque. Mais la découverte des chercheurs révèle qu’il agit de manière ciblée sur la Borrelia, contrairement aux traitements actuellement utilisés, qui ont des effets néfastes sur la flore intestinale et favorisent la résistance des bactéries aux antibiotiques. Après des essais sur des souris, les scientifiques américains estiment que l’hygromycine A, même utilisé à forte dose, « ne présente aucun signe de toxicité, ce qui suggère que ce composé est sûr », rapport Futura Sciences.

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Un vaccin ? 

VLA15, le seul vaccin contre la maladie de Lyme en développement actuellement, qui reprend la plupart des brevets du tristement célèbre vaccin Lymerix de GSK, abandonné car il causait les mêmes symptômes que la maladie de Lyme, en pire.
Petite parenthèse, Pfizer vient de payer 130 millions d’euros à VALNEVA pour s’assurer la licence de production et de distribution de ce vaccin.

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Les remèdes homéopathiques proposés 
Le remède homéopathique « LEDUM PALUSTRE » traite les blessures causées par les piqûres d’insectes venimeux.
Si vous avez développé des symptômes semblables à ceux de la grippe, dans les premiers stades de la maladie de Lyme, le remède homéopathique « GELSEMIUM » devrait vous offrir de l’aide Il soulage la fièvre, les maux de tête, les maux du corps, les raideurs du cou, les douleurs musculaires, la faiblesse et la sensation de poids.
« RHUS TOXICODENDRON » est la principale voie d’attaque, à long terme, les cas où les antibiotiques ne sont pas un réel succès. La douleur de l’arthrite ou de la fibromyalgie est généralement plus intense sur le côté gauche et lors du premier mouvement. Les zones douloureuses guérissent avec des mouvements continus dans la zone touchée.
Les autres remèdes homéopathiques qui peuvent offrir de l’aide sont KALMIA LATIFOLIA, PULSATILLA, LACHESIS, LYCOPODIUM, RUTA GRAVEOLENS et le PHOSPHORUS.

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Notre solution (peut-être palliative, mais efficace) =

Quelle solution proposer alors, si l’on veut éviter les aléas des antibiotiques et de l’aromathérapie ? Nous avons la chance de compter dans notre groupe un médecin faisant partie d’une association de surveillance de la maladie de Lyme : FFMVT et « Lyme sans frontière »). Celui-ci nous a fait bénéficier ces derniers mois de 48 BNS 24 de patients présentant des sérologies « Borréliose positive », à des stades fort différents de la maladie, ayant bénéficié – ou non – d’une antibiothérapie prolongée. Cette hétérogénéité clinique, à elle seule, explique les aspects biologiques différents observés.

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Méthodologie : afin de ne pas créer de biais d’interprétation, nous avons classés ces BNS selon leurs cinq aspects biologiques principaux :

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1er/ Quelques bilans assez normaux (x 4), dont tous les paramètres se situent entre +1 et – 1 écart-types … peu de symptômes spécifiques (fatigue, tendinite …) : guérison ou diagnostic à remettre en cause ?

Organo ou sérothérapie  = tous les organes EMONCTOIRES (car ils ont eu déjà pas mal de traitements plus ou moins adaptés !)

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2ème/ Des bilans ne présentant que des déviations isolées de certains paramètres, dérèglement sans relation évidente avec la borréliose (guérie ?) =

  • hyper Magnésium (x 5) = douleurs
  • hyper Ars (x 1) = tension nerveuse
  • hyper Ca + Ch2 (x 1) = graisses
  • hyper Am (x 1) = sucres
  • hyper Bêta (x 2) = engorgement foie … antibiothérapies prolongées ?
  • hypo Alpha 1 (x 2) = tendance anémique ?

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3ème/ Des bilans hyperlipémiques (x 4), évocateur d’une inflammation (hyper Alpha 1 – non spécifique), avec stress oxydatif : phase 3 de Reckeweg = hyper Mn + Ca + Euglobulines.

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BNS effectué en phase infectieuse précoce

Les plantes et sels les plus fréquemment proposés sont :

  • Lonicera caprifolium / Arbutus unedo / Lampsana communis (vasculaires) …
  • Cuprum sulfuricum / Natrum sulfuricum / Zincum sulfuricum (3 sels de soufre)/ Strontium iodatum (protecteur vasculaire)

Utilisez Serothérapie = HEPATIMA + IMUNIMA

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4ème/ Des aspects d’acidose sur sècheresse (x 10), phase 4 de Reckeweg, évocateurs d’inflammations localisées et de douleurs = hypo Alb. + hyper Alpha 1 (+ 2) / parfois associés à hyper Cuivre + Cadmium (ge)/ Potassium.

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les Albumines s’effondrent …

Les plantes et sels les plus fréquemment proposés sont :

  • Curcuma / Chelidonium (les 2 composants du Choléodoron de Weleda !)/ Arnica / Thuya occ. (grand remède homéopathique des infections chroniques) / Melilotus / Oenothera biennis (cf. EFFICOMPLEX n°4 : hormonal)/ Ajuga reptans / Caltha palustris / Carduus marianus / Citrus limonium (4 remèdes d’action sur l’eau) …
  • Natrum aceticum / Natrum selenicum / Natrum silico-fluoratum (les sels de sodium !)

Utilisez Serothérapie = VITALIMA + NEFRA et IMUNIMA

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5ème/ Des aspects inflammatoires chroniques (x 12 cas), évocateurs d’une auto-immunité : phase 5 de Reckeweg, sur infection froide = hyper Bêta + Gamma / hyper Zinc + Acide + Ag. A noter que l’antibiothérapie, poursuivie parfois pendant plus d’une année (en dehors des recommandations officielles bien sûr – car les antibiotiques ont à la longue un effet antidépresseur), n’a pas amélioré significativement l’aspect des BNS de ces patients.

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Le cas ci-dessus concerne une femme de 56 ans, qui présente une fonte musculaire et des chûtes répétées (myopathie, neuropathie ?).

On observe aussi dans ce groupe des patients présentant des symptômes de fatigue chronique, des troubles neuropathiques ou polyarthritiques …

Les plantes et sels les plus fréquemment proposés sont :

  • Ulmus camp. / Glechoma hederacea / Arctium lappa / Glycyrrhiza glabra / Juniperus com. (les plantes des hyper Gamma)/ Borrago off. (peau) …
  • Antimonium met. / Kalium bromatum / Natrum silico-fluoratum

Utilisez la Serothérapie : HEPATIMA (organe ayant une rétro-action sur l’emballement immunitaire en Gamma, cf. cycle de Jayle).

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En conclusion …

S’il existe un traitement antibiotique standard de la Borréliose en phase d’invasion (les toutes premières semaines), dès que l’infection s’est pérennisée, les désordres immunitaires induits peuvent se développer par la suite (phases 4 et 5 de Reckeweg) et nécessitent chaque fois un traitement spécifique à chaque stade et à chaque patient particulier, car ceux-ci réagiront de façon différente en fonction de l’organisation innée de leur HLA.

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Les BNS, examen de protéomique fonctionnelle, à l’interface entre la génétique (les différents niveaux de dégradation de la réponse spécifique) et les diverses contraintes de l’environnement, nous fournissent l’éclairage ponctuel de l’état du patient et des dérives de son système immunitaire face aux contraintes d’une borréliose chronique. Seul un traitement individualisé pourra corriger les fragilités de ses systèmes de défense et les dégâts induits qui peuvent se succéder.

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A noter que ce type de parcours pathologique suit le schéma général (à l’évolution plus ou moins rapide) des infections chroniques, ainsi on va retrouver le même parcours dans la syphilis, la tuberculose, la lèpre, les hépatites B et C, le HIV, etc …

Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com

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Hors du choix d’un traitement spécifique par le BNS, ont été proposées (par Michel Dubray, Stephen Buhner et Scott Forsgren) :

  1. Dipsacus sylvestris – la Cardère sauvage … très efficace sur les douleurs (www.luniversdesimples.com). La Cardère est un antibactérien puissant, et elle est plus particulièrement efficace contre la famille des bactéries spirochètes à laquelle appartient Borrelia. Elle stimule le foie et les reins et a des vertus diurétiqueLa Cardère est également connue depuis longtemps pour son action contre les rhumatismes et douleurs articulaires qui accompagnent bien souvent la maladie de Lyme. C’est un anti-inflammatoire naturel et son action drainante profite également aux articulations douloureuses.

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  1. Polygonum cuspidatum – renouée du Japon … anti-oxydante (resvératrol) sédative, antibactérienne, elle peut être prise avec les antibiotiques, 1 à 4 gélules de 500 mg/jour
  2. Uncaria tomentosa – la griffe du chat … augmente le taux des globules blancs
  3. Euleutherococcus senticosus – Euleutherocoque (famille du Ginseng) … efficace sur la fatigue et dans la neuro-borréliose
  4. Astragalus membranaceus – Astragale de Chine … immunostimulante (à éviter quand le patient est en phase auto-immune)
  5. Andrographis paniculata – Chirette verte … https://en-bonne-sante.co/product/infusion-andrographis-50g-chirette-verte-andrographis-paniculata/ … très amère, à n’utiliser que sur de courtes périodes
  6. Le Chardon-marie est riche en silybine, une molécule qui permet de diminuer les toxines ayant un effet néfaste sur le foie. Ainsi le foie peut se régénérer, d’où son action d’hépatoprotecteur. La Borrelia causant de nombreux troubles sur l’organisme et déversant beaucoup de toxines, le Chardon-marie soutiendra le foie dans son travail d’élimination. De plus le Chardon-marie est un puissant antioxydant.
  7. La Sarriette est un puissant anti bactérien, anti-viral et anti-fongique. Elle semble plus particulièrement active sur les infections des voies urinaires et du système intestinal, ce qui est intéressant de la cadre de la maladie de Lyme, Borrelia ayant une prédilection pour l’intestin et le côlon. Elle permettra de lutter en parallèle contre les infections secondaires qui peuvent survenir dans la maladie de Lyme chronique, lorsque l’immunité de l’organisme est mise à mal : par exemple les candidoses, mycoses, etc … Enfin, la Sarriette est également anti-inflammatoire et aide à drainer l’appareil digestif.
  8. La Stevia (labiée sucrée) semble aussi avoir un effet net : www.healthspiritbody.com/lyme-disease-treatment/

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Les livres sur le sujet se multiplient, comme : « Guérir naturellement la maladie de lyme » (Wolf-Dieter Storl, Christophe Bernard)

http://www.frequencemedicale.com/index.php?op=Actus&articleID=3742&fmnl=1&ReverseCode=MzEwNjk=

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MicronutritionIMMUNIUM … Stimulation du système immunitaire à base d’Echinacea angustifolia, Acerola, Astragale racine, Uncaria tomentosa écorce, Zinc, Manganèse, Sélénium, Vit D3 + 5 Vitamines du groupe B.

Avec : DETOXIUM Plus … quantre plantes de protection hépatique

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Ce que vous devez savoir pour limiter le risque d’infection :
  1. Lorsque vous vous baladez en forêt, privilégiez des chaussures montantes et des chaussettes (évitez les sandales).
  2. Évitez les zones humides (par exemple les fourrés, les hautes herbes…).
  3. Après votre randonnée, quand vous êtes de retour chez vous, profitez de la douche pour inspecter minutieusement votre corps, en particulier : aisselles, plis des genoux, région génitale, cuir chevelu… (plus vous retirez la tique tôt, moins vous risquez d’être infecté).
  4. Si vous découvrez une tique, ne l’arrachez pas avec vos doigts. Cela pourrait produire une régurgitation de la tique dans votre sang et libérer plus rapidement des germes contaminants. Idéalement, il faudrait utiliser un tire-tique, une sorte de pince en crochet. Comme je n’en avais pas, j’ai utilisé une pince à épiler et fait une légère rotation pour décrocher la tique. Vérifiez ensuite que vous ayez bien retiré la tique en entier (y compris la tête).
  5. Surveillez la zone de morsure régulièrement. Un érythème migrant (sorte de halo rouge autour de la morsure) apparaît après 3 à 30 jours dans 60 à 80 % des cas d’infection à Borrelia. Si c’est le cas, voyez rapidement un médecin afin de vous faire prescrire un traitement antibiotique.
  6. Si vous suspectez une infection à Borrelia (morsure de tique dans une zone à risque, symptômes suspects comme de la fièvre, des maux de tête ou des courbatures), il est possible de suivre un traitement par précaution.

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