Les traitements anticoagulants sont destinés à empêcher la formation de caillots sanguins. Ce sont donc des traitements potentiellement dangereux en cas de surdosage, avec un risque d’hémorragie parfois fatale. Pour cette raison, un traitement anticoagulant doit faire l’objet d’une surveillance médicale attentive. En France, au cours de l’année 2013, on estime que 3 millions de patients ont reçu au moins un anticoagulant, dont 1,5 millions qui ont reçu un anticoagulant oral.
.
Les traitements anticoagulants (également appelés « fluidifiants du sang ») visent à empêcher la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins (la thrombose) afin de prévenir des maladies graves où ces caillots migrent et bouchent de petits vaisseaux, par exemple dans les poumons (embolie pulmonaire) ou le cerveau (embolie cérébrale ou « attaque »). Les traitements anticoagulants sont prescrits en cas de phlébite (l’inflammation d’une veine avec formation de caillots), d’embolie pulmonaire ou cérébrale, de certains infarctus du myocarde, chez les personnes qui ont certains troubles du rythme cardiaque (qui peuvent favoriser la formation de caillots), ainsi que chez les personnes qui ont une valve cardiaque artificielle. De plus, un traitement anticoagulant peut être prescrit aux personnes temporairement immobilisées (par exemple après une fracture de la jambe ou après une opération) pour éviter que l’immobilisation ne soit à l’origine de la formation d’un caillot (le sang circulant moins bien dans la jambe immobilisée).
A partir d’un certain âge, la question des risque induits par ces traitements peut excéder leurs avantages (ex. ictus sous aspirine, après un choc à la tête !) … il ne faudra alors pas hésiter à suspendre ce type de traitement préventif !
Il existe deux familles d’anticoagulants : les anticoagulants injectables et les anticoagulants par voie orale (sous forme de comprimés ou de gélules à avaler).
.
Les anticoagulants injectables comprennent principalement les héparines de bas poids moléculaire, l’héparine standard ou non fractionnée (Calciparine, Fraxiparine, Lovenox …) et un antithrombotique (pour faire fondre les caillots – dans le premières heures, hôpitaux seulement), le Fondaparinux (Arixtra). Ces médicaments empêchent la formation d’un thrombus en bloquant la génération de thrombine. Ils sont injectés selon les substances par voie intraveineuse ou par voie sous cutanée (sinon dégradées par le foie !). Ils sont utilisés à faible dose pour prévenir un risque de thrombose et à forte dose pour traiter une thrombose veineuse avérée (phlébite ou embolie pulmonaire). Ils permettent une action rapide (par exemple lorsqu’une embolie est diagnostiquée) et s’administrent pour une durée limitée.
Les injections de certaines formes d’héparine peuvent parfois provoquer une diminution importante du nombre de plaquettes dans le sang (les cellules sanguines qui contribuent à la coagulation), susceptible d’entraîner des complications parfois graves. Une prise de sang hebdomadaire est nécessaire pour surveiller le taux de plaquettes.
.
Les anticoagulants par voie orale les plus courants et les plus anciens sont les antivitamines K ou AVK. Ces médicaments agissent en bloquant partiellement l’activité de la vitamine K, indispensable à la coagulation du sang. Ils sont utilisés dans le traitement ou la prévention d’un accident thromboembolique (l’obstruction d’une veine par un caillot), lorsqu’un traitement anticoagulant est nécessaire pour une longue durée, voire pour toute la vie (notion à présent discutée, car avec l’âge, le risque d’une hémorragie augmente à la moindre chute !).
L’efficacité d’un traitement par AVK varie selon les patients et, chez un patient, selon certains facteurs (prise d’autres médicaments, autres maladies présentes, alimentation, etc.). Il est donc est nécessaire de trouver, pour chaque patient, la dose efficace et sûre en mesurant, sur une prise de sang, la capacité du sang à coaguler. L’efficacité des AVK est contrôlée en mesurant l’INR (International Normalized Ratio), un paramètre qui reflète précisément la fluidité du sang. Chez une personne sans traitement, l’INR est de 1. Chez les personnes qui prennent un traitement anticoagulant par AVK, l’INR est augmenté : plus il est élevé, plus le sang met du temps à coaguler. Lorsque l’INR est supérieur à 5, le risque d’hémorragie est réel.
Pour chaque patient, en fonction de sa maladie, une fourchette de valeurs cibles pour l’INR est fixée. Par exemple, un patient qui reçoit des AVK parce qu’il porte une valve cardiaque artificielle doit avoir un INR situé entre 3 et 4,5, l’idéal étant la valeur médiane (3,7). Pour un patient qui a eu un infarctus du myocarde, l’INR doit se situer entre 2 et 3, idéalement 2,5.
NB. Ces AVK, en dehors du risque de surdosage, peuvent générer des effets secondaires curieux et désagréables : rougeurs de la face, oedèmes, etc …
.
Une nouvelle classe d’anticoagulants oraux, appelée anticoagulants oraux directs ou nouveaux anticoagulants oraux (NACO) est disponible depuis 2009. Elle comprend actuellement 3 molécules : apixaban (Eliquis), rivaroxaban et dabigatran (Xarelto). Ces nouveaux anticoagulants font l’objet d’un suivi renforcé, car ils interviennent au niveau des synthèses hépatiques et peuvent se manifester par des douleurs tendino-musculaires diffuses (à la façon des statines !). En effet, à la différence des antivitamines K, il n’existe pas de test de routine pour surveiller le risque hémorragique lié à l’utilisation de ces nouveaux anticoagulants oraux.
NB. La star de Bayer, l’anticoagulant Xarelto, il faisait l’objet en février dernier d’une alerte auprès des autorités de santé : « Des témoignages concernant des décès liés indubitablement au médicament (…) nous font craindre une nouvelle catastrophe sanitaire de grande ampleur. » Espérons que l’avenir ne lui donne pas raison.
Généralement, l’anticoagulant oral est prescrit en relais du traitement par anticoagulant injectable (héparine). L’effet des anticoagulants oraux est progressif et devient maximal au bout de quelques jours. Les injections d’héparine sont donc poursuivies pendant quelques jours (en général après une dizaine de jours) et peuvent être suspendues quand le traitement oral est équilibré.
.
Il existe deux alternatives aux traitement anti-coagulants au long cours :
.
.
Ce sont les médicaments qui baissent le cholestérol et les triglycérides sanguins (!). D’abord chercher la cause : métabolique (diabète gras), inflammatoire (rénal ?), hypothyroïdie ou héréditaire ?
.
.
Protection vasculaire, utilisez : vit Q10 et Oméga 3 + antioxydants (si symptômes inflammatoires)
.
* Normocytaires régénératives (les réticulocytes sont élevés). Fréquente chez la femme : l’interroger sur ses règles. Considérer tout autre type de saignement tel qu’hémorroïdes, hématémèse, méléna…
.
* Microcytaires et hypochromes (le VGM est bas, inférieur à 80), ex. suspectez un saignement chronique : demander un « hémocult » (recherche de sang dans les selles), drépanocytose, thalassémie (deux maladies génétiques)
.
* Macrocytaires arégénératives (le VGM est élevé): ex. alcoolisme chronique.
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.
Vous appréciez les articles de notre site ?
Vous vous intéressez à la santé naturelle et à la médecine fonctionnelle ?
Laissez nous votre email pour recevoir toutes les semaines des articles, des infos et des conseils