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MEDORRHINUM 

Nosode de la sycose : «  Les préjugés « 

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Lysat de sécrétions urétrales blennorragiques (gonocoques) en dehors de tout traitement. Il s’agit d’une bactérie strictement humaine qui ne survit pas dans l’environnement. Le réservoir connu est le rhinopharynx de l’homme et 5 à 15% de la population en est porteur sain !

NB. Neisseria gonorrhée ressemble au germe de la méningite. … d’où beaucoup de symptômes d’obnubilation. Nosode du « vide » chronique de Feu et de Shen de l’élément Coeur, au principe de l’identité.

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Causalité : La souffrance existentielle du vieillissement / avec son déni !

« La mélancolie, le remords, la culpabilité et l’auto-accusation côtoient sans peine le côté rabelaisien et l’appétit de vivre » (C. Coulter).

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Problématique : Les stéréotypes (pas de sens critique) et les préjugés !

Fermé à toute création, il vit sur ses acquis, en confondant les statuts et les rôles.

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Psyché : Sur la défensive, il cherche à occuper l’espace

C’est l’image travestie du courtisan : il arrive à ses fins par la manipulation de son entourage (égoïsme et cupidité), qu’il surveille avec suspicion !

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« Le Sycotique triomphant et suffisant est soupçonneux, méfiant, car il sait bien qu’il ne trompe personne, même pas lui-même avec son auto-déification » (Masi).

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« Fait tout à la hâte » (H.C Allen) : il veut être partout à la fois, mais s’il fait quelque chose, cela n’a ni organisation, ni méthode. Ne veut rien perdre … dans l’immobilisme (cf. de nombreux hommes politiques ?) !

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L’enfant Medorrhinum…

  1. Hyperactif, pressé, précipité, impatient
  2. Pieds agités, ne peut pas rester assis
  3. Désordonné, désorganisé, oscillant entre doux et charmant et méchant, méchant, insultant et grossier.

Il est attiré par la violence, le mensonge, le comportement imprudent. Ils aiment la violence, ils y sont attirés, ils s’y sentent en harmonie, ils aiment même la regarder à la télévision et au cinéma, et ils aiment aussi les films d’horreur. C’est parce qu’ils ont soif de stimulation. Ils s’ennuient facilement, et pour cette raison, ils recherchent des sensations fortes. Le mensonge est naturel pour ce type de personne. Tout commence par le déni de tout ce qui a été dit de peu d’importance à son sujet : « Je ne le fais pas ! Ce n’est pas vrai ! Je ne fais pas ça !  C’est toi qui l’as fait ! C’est entièrement de ta faute ! » Ils peuvent tout à fait inventer quelque chose à propos d’un membre de leur famille, juste pour lui attirer des ennuis. Ce sont des oiseaux de nuit. Ils dorment toute la journée, restent éveillés toute la nuit. En fait, tout chez eux est « à l’opposé » de ce qu’il devrait être. Ils s’opposent à tous vos souhaits, à toutes vos attentes ; quel que soit le comportement accepté, ils s’assurent de faire le contraire.

Ils se distinguent par leur indifférence sociale : tatouages ​​qui les couvrent de la tête aux pieds, anneaux dans le nez, vêtements et coiffures extravagants… tout pour mettre mal à l’aise les gens qui les entourent et les remarquer. Ils ne ressentent aucune sympathie, aucune compassion ; personne ne compte pour eux à part eux.

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Soma : « Patient intoxiqué, dont le métabolisme est empoisonné par un mal à l’évolution lente et chronique » (Hodiamont).

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1 – infection (génitale) chronique —-> profusion des sécrétions au niveau du pôle poumon : catarrhes ORL incessants (Dulcamara), leucorrhées et affections cutanées pruriantes : eczéma, psoriasis, intertrigo … et transpiration fétide.

2 – rhumatismes : raideur douloureuse chronique des articulations, avec dérouillage (Rhus tox.), améliorés par l’humidité (Causticum), aggravés par l’orage : pelvispondylite (Aurum, Phytolacca), sciatiques, arthrites, tendinites, talalgies +, métatarsalgies ++ … « Il est rare que les rhumatisants n’en aient pas besoin comme remède réactif » (P. Schmidt).

3 – excroissances des tissus = polype du nez, des sinus, de la vessie, verrues pédiculées, épithélioma baso-cellulaire …

4 – anémie : asthénie et frilosité (froideurs localisées : bout du nez et des seins). Il mange peu, mais grossit (il faut qu’il se protège = hyper-structure).

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Modalités : aggravé par temps sec et froid (Causticum), avant l’orage, le jour (les douleurs), la nuit (les symptômes mentaux)

Mieux au bord de la mer.

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Cybernétique : « Il cherche à se faire passer pour autre chose que ce qu’il est réellement » (G.Withoulkas), mais alors que Thuya occidentalis (na) est obsessionnel et lent, Medorrhinum est précipité.

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Cas cliniques répertorisés :

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Autre cas :

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