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La ménopause est une aménorrhée spontanée chez une femme à partir de 45 ans, par épuisement folliculaire ovarien. Cette crise s’accompagne d’une insuffisance lutéale (chute progressive de la progestérone) et d’une hyper oestrogénie relative, ainsi que d’une augmentation de la FSH. Les cycles anovulatoires sont irréguliers (raccourcis ou allongés), pouvant s’accompagner de ménorragies (hémorragies hors des règles,qui sont l’occasion de pertes en fer).
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Le plus gros succès des laboratoires pharmaceutiques, c’est d’avoir fait croire à toutes les femmes que la ménopause était une maladie et qu’il fallait prendre des médicaments pour la soigner.
Dans les années 1960, les labos américains font la promotion des hormones synthétiques comme d’une véritable pilule de jeunesse éternelle. C’est un immense succès commercial… Jusqu’à ce qu’on découvre leurs graves effets sur le long terme :
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Qu’à cela ne tienne, les industriels proposent alors une association d’œstrogènes et de progestérone qui sera largement prescrite pendant une vingtaine d’années. Mais en 2002, un nouveau scandale éclate ! Une étude américaine la Women’s Health Initiative et une étude britannique la Million Women Study révèlent un véritable scandale sanitaire : les Traitements Hormonaux Substitutifs (THS) augmenteraient le risque de cancer du sein et induirait la multiplication des accidents vasculaires !
Mais ce n’est pas tout, les études révélaient également que les THS augmenteraient de :
De plus, le problème du « quand arrêter » ces hormones reste entier ! Si le traitement hormonal substitutif se justifie dans les rares cas de ménopauses précoces et dans les syndromes secs, il nous parait prudent de lui préférer une phytothérapie adaptée (intérêt du BNS) dans tous les autres cas.
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Les règles cessent définitivement vers 50 ans. Chaque femme est donc un cas particulier, et il n’y a pas une ménopause, mais des ménopauses. A chaque femme, selon son mode de vie, son histoire et sa silhouette, correspondent donc des risques post-ménopausiques particuliers. Des risques différents :
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Après la ménopause, la sécheresse tissulaire augmente : la vitesse de vieillissement des femmes rattrape celle des hommes, de même que les risques de maladies dégénératives.
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La ménopause entraîne dans 75 % des cas des troubles variés à type de :
1/ mastodynie, œdème, prise de poids (hyper oestrogénie relative), séborrhée ou hyperpilosité (hyper androgénie relative). Puis la production d’œstrogènes va diminuer à son tour, et on peut observer une asthénie, une sécheresse cutanée et vaginale, des bouffées de chaleur.
2/ petits symptômes névrotiques (liés à la blessure narcissique) + un déséquilibre vago-sympathique (troubles vasomoteurs variés), selon la tendance diathésique prédominante de la patiente… La disparition de la séquence menstruelle fait irrésistiblement apparaître la notion de perte, de rétrocession de l’image du corps.
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Les dosages hormonaux de confirmation (FSH élevé et 17 Bêta œstradiol bas) connaissent de fortes fluctuations. Ils ne sont vraiment utiles que si l’on souhaite faire un relais avec une THS (femmes hystérectomisées ou sous contraceptifs oraux : absence de vraies règles).
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La blessure narcissique est proportionnelle à l’investissement émotionnel autour de la féminité et de ses fonctions. C’est aussi la période difficile de dissolution du noyau familial (départ des enfants) et d’un relatif (?) désintérêt du conjoint, peut-être aussi celui des rivalités et des compétitions avec les générations montantes.
Le problème se complique depuis quelques années, vu le nombre croissant des femmes qui, pour « éviter l’ostéoporose », ou plus simplement les désagréments des bouffées de chaleur et du dessèchement de la peau et des muqueuses, optent pour une hormonothérapie au long cours … dont nous ne connaissons pas encore les effets à long terme et qui favorisera une progressive prise de poids, tout en ne protégeant pas vraiment le capital osseux (1/3 des femmes n’est pas sensible au THS).
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Les 7 « mains de la ménopause » !
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La ménopause (phénomène d’adaptation) peut induire de nombreux troubles :
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Durant la phase de transition, j’utilise assez systématiquement la rotation de quatre remèdes (en 7 CH, une prise quotidienne), choisis selon les symptômes dominants, dès les premiers signes prémonitoires, jusqu’au syndrome déficitaire avéré :
1- Lachesis … arrêt des écoulements -> hyperesthésies, alternance d’élans (verbaux) et de désespoir (MTC : plénitude + feu) les revanches à prendre : jalouse et dominatrice, troubles de mémoire ++ (rate). Aggravation vespérale (insomnie, cauchemars) et à la chaleur du lit
2 – Psore = Sulfur … sueurs nocturnes, paresthésies, céphalées, troubles veineux, dépression périodique, (MTC : stagnation) prurit vulvaire et troubles trophiques (question-clef = cherche-t-elle les places fraîches dans le lit ?).
ou Sepia (mg) … l’indifférence fixée, le relâchement des tissus de soutien (pesanteur ++ !)(MTC : sang + Qi) le « devoir conjugal » et son anorgasmie chronique (toujours les pieds froids).
3 – Thuya occ. … la rétention hydrique (« signe de la bague », aggravé par l’humidité), (MTC : eau non gérée) elle est triste et de mauvaise humeur, on observe l’intrusion des « idées fixes ».
ou Causticum (am) … inquiétude et raideur physique et psychique (maigre, < par le vent et le froid).(MTC : sécheresse sur feu interne) « pseudo-pédago persécuteur » en langage psychiatrique, agitée et révoltée puis déprimé et parétique, avec incontinence urinaire et aversion pour le coït.
4 – Ignatia amara (na) la « déception » d’une jeunesse perdue -> instabilité neurovégérative avec hypertonie des fibres lisses : la « boule dans la gorge », les soupirs (régleur dysneurotonique de tous les remèdes précédents).
ou, dans le cas d’une ménopause brutale liée à un traumatisme psychique (deuil, frayeur …) ou physique (chirurgical …), on pourra préférer à Ignatia d’autres remèdes de décompensation psychologique, comme : Gelsemium (mn), Opium (ba), Staphysagria (na) …
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La ménopause évolue en trois phases qui peuvent nécessiter des remèdes particuliers :
1er phase : le regain d’activité : « Une femme ménopausée se yangise » dit-on en MTC. Sans doute parce « Qu’au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable » (R. Gary) ? : activisme dans le domaine des affaires, de la politique, du syndicalisme ou du prosélytisme religieux.
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2 ème phase : le repli dépressif : Sensation de vie ratée, d’inutilité. Asthénie physique, ralentissement psychomoteur et troubles somatiques divers.
Les nosodes auront un bon effet dès que la situation se chronicise (patiente en vide) :
Avec désintérêt sexuel (partenaire ?) :
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3 ème phase : de l’irritabilité aux réactions agressives, une manière de se défendre et de surcompenser. Parfois recherche d’un bouc émissaire poursuivi avec un acharnement extraordinaire !
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A ces remèdes, les plus souvent rencontrés, il y aura lieu d’adjoindre, en cas de bouffées de chaleur importantes :
SUEURS :
SANS SUEURS :
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Anthroposophie formule des bouffées de chaleur : Bryophyllum D3 + Ignatia amara D4 + Lachesis D 12 aa gouttes (lab. Weleda).
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Dans la banque de données des BNS, nous trouvons au symptôme « bouffées de chaleur » des plantes souvent proposées : Rosa canina (s) / Lilium tigr. / Valeriana (na) / Passiflora (na) / Fumaria (k) / Ulmus camp. (s) / Fragaria vesca (s) / Salvia off. (si) …
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La sécheresse intime est une « problématique courante » qui touche « un grand nombre de femmes », que ce soit avant ou pendant la ménopause.
En premier lieu, elle conseille les huiles végétales d’onagre, de bourrache et d’argousier, riches en acides gras essentiels, qui sont bénéfiques pour maintenir l’hydratation et l’élasticité de la peau et des muqueuses, y compris la muqueuse vaginale : « Ces huiles peuvent aider à nourrir les tissus vaginaux, réduire les sensations de sécheresse et d’irritation, et améliorer le confort général. » Elles sont à utiliser :
L’huile de coco est également utile. Grâce à ses propriétés hydratantes et apaisantes, elle peut aider à renforcer la barrière cutanée et favoriser la rétention d’humidité dans les tissus vaginaux. Ses propriétés antimicrobiennes et antifongiques peuvent également contribuer à prévenir les mycoses « très fréquentes durant la ménopause », précise Céline Hovette.
Enfin, le gel d’aloe vera peut aider à réduire les irritations, les démangeaisons et les inflammations associées à la sécheresse vaginale. Il peut également favoriser la régénération des tissus et soutenir la santé globale de la muqueuse vaginale.
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Complexes homéopathiques :
— Dr. Reckeweg® R 10 Klimakteran … utilisé en cas de troubles dus à la ménopause : comme les bouffées de chaleur, les sueurs …
(Acidum sulfuricum D4, Actea racemosa D4, Lachesis mutus D12, Sanguinaria canadensis D4, Sepia officinalis D6)
— avec, si nécessaire R20 et R89, dix gouttes de chaque par jour
— Action sédative générale = R 14 Quieta (Avena, Chamomilla, Ignatia …)
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Lab. Heel : KLIMAKT-Heel (en Suisse : SEPIA-Compositum) (Sanguinaria D3/Sepia D4/Sulfur D4/Ignatia D4/Lachesis D12/Cedron D4/Stannum D12 …)
Auquel on peut ajouter si nécessaire : OVARIUM compositum / PLACENTA compositum / UBICHINON comp.
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Micronutrition :
Hormonium est un complément alimentaire qui contribue :
_ à réguler l’activité hormonale et à réduire les effets indésirables des transformations hormonales,
_ à réduire la fatigue et à lutter contre le stress oxydatif.
Il contient :
Consommation recommandée : 1 stick par jour. Boite de 30 sticks pour 1 mois d’utilisation
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OMEGA-6 SYNERGIUM … est riche en acides gras poly-insaturés. Il contribue à :
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DETOXIUM-Plus … est un complément alimentaire à base d’Orthosiphon, de Desmodium et de Carduus marianus. Il contribue :
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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