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Cette méthode est due aux travaux du Dr Alexandre Salmanoff (1875-1964), pionnier russe de la capillothérapie, médecine des capillaires sanguins, et inventeur du fameux “bain de Salmanoff” repris par beaucoup de naturopathes.
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Alexandre Salmanoff, (1875-1964) médecin diplômé des Facultés de Moscou, Berlin et Pavie. Ancien directeur de toutes les villes thermales d’U.R.S.S., il fut aussi le médecin personnel de Lénine. Il fut le plus jeune professeur de médecine d’Allemagne, puis devint membre extraordinaire de l’Académie Royale de médecine d’Italie avant de devenir le père de la Capillarothérapie. De grands hôpitaux et centres médicaux à Rome, Paris et Berlin ont utilisé avec succès, pendant de nombreuses années la « capillothérapie du Dr Salmanov ».
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Le principe sur lequel se fonde cette pratique est le suivant : le sang doit circuler dans le corps. Et 80% de la circulation se fait par des vaisseaux dont certains sont 10 fois plus fins qu’un cheveu : les capillaires [1]. Long de 100 000 kilomètres, ce réseau de capillaires est essentiel à nos cellules. Ils aident la pompe du cœur à approvisionner les tissus, organes et muscles en sang frais. Ils leur apportent des nutriments et de l’oxygène, et dirigent en retour leurs déchets et toxines hors du corps.
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Mais à partir de 40 ans notre réseau de capillaires perd en efficacité. Il est courant que vers 70 ans, 30 à 40% soient obstrués ou définitivement morts. Telle serait la première cause de dégénérescence de nos cellules [2].
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Alexandre Salmanoff utilisait l’eau chaude dans le but de faciliter l’irrigation de l’organisme. En augmentant la chaleur corporelle, le rythme cardiaque s’accélère et les vaisseaux se dilatent. Les organes, mieux ravitaillés, s’activent davantage et combattent mieux les maladies.
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Il existe deux sortes de bains, les bains jaunes qui agissent comme des déboucheurs, une sorte de « harpic » naturel, et les bains blancs qui relancent la gymnastique des capillaires. Pour une personne jeune et en bonne santé, il sera recommandé, en prévention, d’utiliser les bains blanc et jaune à 50/50. Mais dès qu’il y a hypertension artérielle (à partir de 18), il faut d’abord utiliser les bains jaunes, pour ensuite passer, dès que la tension se normalise au bain 50/50. Un bain qui dure normalement 15 à 20 minutes. Il est recommandé de se couvrir dès la sortie et de transpirer sous la couette pendant 30 minutes minimum, voire une heure (sauf pour les personnes maigres).
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Une précaution cependant : la térébenthine peut être agressive pour les muqueuses, et notamment pour la peau des testicules, une petite couche de vaseline préalable est impérative les protéger (sinon çà brûle). Les bains sont particulièrement recommandés à partir de 50 ans. Attention : les bains sont contre-indiqués pendant des crises de tachycardie ou d’asthme.
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Le bain jaune
Cette solution jaune à base de ricinate de soude, d’oléine et d’essence de térébenthine, augmente les combustions internes et dilate tout le réseau capillaire, ce qui permet de dissoudre les dépôts dans les cavités articulaires et péri-articulaires, dans les parois des vaisseaux sanguins, dans les tendons, et même dans le cristallin (cataracte). En conséquence, elle fait baisser la tension artérielle, favorise la perte de poids durable et l’élimination de la cellulite. La transpiration consécutive au bain favorise l’élimination du sel (NaCl) par la peau. On ne note pas d’augmentation de la fréquence respiratoire, ni d’accélération cardiaque. Grâce à la couche de ricinate de soude et d’oléine qui couvre toute la surface de l’eau dans la baignoire, la perte de chaleur animale est considérablement diminuée. Il se produit une accumulation de chaleur, une combustion accélérée des substances morbides dans le sang, dans la lymphe et dans les liquides extracellulaires. Les dépôts dans les cavités articulaires et dans les tissus péri-articulaires commencent à fondre. Les capillaires augmentent leur diamètre, comme dans les bains de boue de Dax, mais là où avec la boue, seule l’anse veineuse des capillaires est dilatée pendant que les anses artérielles restent longtemps en état de constriction, ce qui provoque une grande fatigue, ici toute la circulation est concernée, redynamisant l’organisme.
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Le bain blanc
L’émulsion blanche réalise, grâce à une stimulation des contractions rythmiques des capillaires, une gymnastique capillaire au niveau de la peau et de l’ensemble des organes. Elle fait monter la tension artérielle, permet un apport très augmenté d’oxygène, favorise l’approfondissement de la respiration, diminue la rigidité musculaire et ligamentaire. Il est normal de ressentir des picotements ou de fourmillements.
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Les deux bains présentent une action analgésique de premier ordre. Il faut évidemment disposer d’une baignoire…
Les cures peuvent durer de 6 mois à 2 ans, selon les pathologies. Mais un bain d’entretien une fois par semaine ne peut être que bénéfique.
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La cure par voie orale
Le traitement par voie orale a aussi été développé à partir de la dihydroquercétine, un puissant biflavonoïde. Cette substance est extraite d’un bois de mélèze Sibérien écologiquement pur, dont la structure est proche de la quercétine. Toutes les études confirment que la dihydroquercétine possède en plus des propriétés antioxydantes sur le processus métabolique, d’importants effets de protection du système cardio-vasculaire. Les comprimés peuvent être pris séparément ou en même temps que les bains. Ce produit est aussi utilisé à haute dose (10 / 12 comprimés d’un seul coup) en tant que premier geste d’urgence dans les hôpitaux russes pour les infarctus.
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Voici ce que propose le Pr Eli Thalberg (Israel) contre les problèmes respiratoires :
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Attention, cette méthode ne doit pas vous pousser à prendre des risques inutiles. En cas de doute, consultez avant tout votre médecin. Néanmoins si, comme notre lectrice, vous souffrez d’une congestion des bronches ou de symptômes de pneumonie non aggravés, cette méthode pourra vous intéresser.
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Références :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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