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Le bleu de méthylène, ou chlorure de méthylthioninium, est un composé hétérocyclique à trois noyaux, dérivé de la phénothiazine utilisé à la fois comme médicament et colorant. Il a été préparé pour la première fois par Heinrich Caro en 1876, à partir de deux noyaux de benzène, et qui plus tard servira au développement des sulfamides, de la chloroquine de certains anti-inflammatoires et anti-dépresseurs !
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C’est un bon accepteur d’hydrogène capable d’oxyder les alcools en aldéhydes en présence de platine. Il permet de colorer les tissus vivants, et est également utilisé en biochimie pour colorer les acides nucléiques.
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Il a été utilisé successivement et avec succès dans le traitement de la malaria (1), de la lèpre (2) puis plus récemment dans le traitement des maladies neuro-dégénératives (3). Il est approuvé dans le traitement de la méthémoglobinémie (4) et l’empoisonnement au cyanure (5). C’est un complément largement utilisé dans l’industrie alimentaire.
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Paul Ehrlich (1854-1915) développa un mélange de bleu de méthylène et de fuschsine pour distinguer entre les différents types de globules blancs. Il constata alors que certains colorants pouvaient être des médicaments redoutablement efficaces aptes à tuer de manière spécifique certains organismes tout en laissant d’autres tissus intacts. C’est ainsi que le bleu de méthylène fut surnommé dès 1891, « le boulet magique » dans la lutte contre la malaria, en remplacement de la quinine, substance naturelle dont la production était très limitée. Puis ce fut le tour de la quinacrine en 1931, suivie de la chloroquine en 1934 afin d’éviter la coloration bleue de la peau et du blanc de l’œil. Il existe donc une filiation chimique et biologique évidente en le bleu de méthylène et la chloroquine.
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En tant que médicament moderne, il est inscrit sur la liste de l’OMS des médicaments essentiels comme antidote pour traiter la méthémoglobinémie. Il était auparavant utilisé en cas d’intoxication au cyanure ou d’infection urinaire (antiseptique léger), mais cet usage n’est plus recommandé.
Recherches aussi en oncologie : récemment proposé en traitement adjuvant du « régime cétogène« , alimentation destinée au traitement métabolique des cancers.
On peut en trouver en droguerie, en pharmacie et en magasin de produits chimiques, mais de plus en plus difficilement.
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HOMEOPATHIE Diathésique : remède du groupe des Charbons 1. Voir Kollitsch p. 403
Néphrite avec cystite, pyurie avec urines verdâtres.
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Références :
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Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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