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L’homéoprophylaxie ou « micro-immunothérapie » (O.A. Julian)

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Certains parlent de « vaccinations homéopathiques » … or, ce n’en sont pas, car ces remèdes (ou nosodes) dilués sont administrés avant l’apparition des symptômes, contrairement à la doctrine homéopathique classique ! On parle donc d’ « Homéo-prophylaxie ».  Celle-ci peut apporter une protection de quelques mois (sans augmentation dosable des anti-corps spécifiques), ce qui limite son utilisation à une période épidémique, ou lors d’une période d’exposition à l’agent infectant (par exemple lors d’un voyage en zone d’endémie).

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1 – C’est cette méthode que l’on utilise largement pour la grippe hivernale en Europe : quelques doses d’influenzinum 7/9/15/30 CH en début de période hivernale. Durée de protection : trois mois environ.

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2 – Le premier essai de la méthode a été effectué durant une épidémie de variole, à la fin du 19ème siècle en France par le père Denys COLLET, médecin homéopathe, qui poussé par la nécessité, découvre en 1871, la possibilité d’une « micro-vaccination », puis de traitement de la variole avec une dose de vaccin dilué (4 et 5 ch): Vaccinotoxinum

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3 – Une plus large utilisation de la méthode a été réalisée au Brésil durant une épidémie de choléra, avec des résultats proches de celui du vaccin Pasteur (réf. « Matière médicale des Nosodes » O.A. Julian, 1962).

Homéoprophilaxie

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4 – La dernière utilisation humaine à grande échelle et contrôle de la méthode a eu lieu à Cuba en 2008 contre l’épidémie de Leptospirose : la prise de deux doses du nosode correspondant en 200 CH a eu un effet de protection égal à la vaccination classique, sans effet secondaire et pour un coût 20 fois moindre (ref. Institut Finlay, dr. C. Campa Huergo).

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5 – Plus récemment, le laboratoire Solidago utilise avec succès au Québec une homéoprophylaxie dans le domaine vétérinaire pour la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO)

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6 – L’encéphalite japonaise est une maladie virale mortelle qui tue environ 10 000 personnes chaque année. Un nombre important de survivants souffrent de problèmes neurologiques tels qu’une altération des fonctions cognitives, des troubles mentaux, des convulsions et une mauvaise coordination. Bien que l’encéphalite japonaise soit plus fréquente en Asie du Sud-Est, des cas sont signalés dans des régions aussi éloignées que les îles du détroit de Torres, les îles du Pacifique et l’Australie.

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Une étude a été menée par le gouvernement de l’Andhra Pradesh de 1999 à 2004. Ce projet a été nommé « BCT », car les médicaments prophylactiques, Belladonna 200 CH le 1er , 2e et 3e jour  , une dose chacun, Calcarea carb. 200 CH le 10e jour et Tuberculinum 10M le 25e jour ont été administrés par phases à tous les enfants âgés de 0 à 15 ans au mois d’août chaque année pendant trois années consécutives.

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La similarité des symptômes, la complémentarité, la virulence et le miasme sous-jacent ont été pris en compte pour la sélection des médicaments. Après son lancement en 1999, les taux de mortalité et de morbidité de l’EJ ont chuté drastiquement. 343 cas ont été signalés en 2000, dont 72 décès ; en 2001, seulement 30 cas, dont 4 décès ; en 2002, seulement 18 cas, mais aucun décès ; en 2003 et 2004, aucun cas n’a été enregistré .

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7 – Pyrogenium est classiquement utilisé pour éviter les complications septiques lors d’une intervention (dentaire par exemple)

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8/ Des études à grande échelle au Brésil prouvent l’efficacité des vaccins homéopathiques contre la méningococcie

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En 1974, lors d’une épidémie de méningococcie au Brésil, 18 640 enfants ont été protégés par homéopathie contre l’infection méningococcique, et 6 340 ne l’ont pas été. Les résultats suivants ont été obtenus :

— 18 640 personnes protégées homéopathiquement – 4 cas d’infection à méningocoque.

— 6 340 non protégés – 32 cas d’infection à méningocoque.

Compte tenu du taux d’infection (attaque) dans le groupe non protégé, on aurait pu s’attendre à 94 cas d’infection dans le groupe protégé par homéopathie. En revanche, on n’a recensé que quatre cas d’infection méningococcique, ce qui montre que l’option homéopathique était efficace à 95 % contre la méningococcie.

Les résultats de la première étude ont conduit le gouvernement brésilien à financer une étude plus vaste en 1998. Elle a été menée par deux professeurs de médecine de la Fondation universitaire de Blumenau, au Brésil, et un médecin spécialiste de Blumenau et secrétaire de la santé de la ville.

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Au total, 65 826 personnes âgées de 0 à 20 ans ont été protégées par homéopathie contre la méningococcie, tandis que 23 532 ne l’ont pas été. Sur une période de 12 mois, les résultats suivants ont été obtenus :

— 65 826 personnes protégées homéopathiquement – 4 cas d’infection à méningocoque.

— 23 532 non protégés – 20 cas d’infection à méningocoque.

Compte tenu du taux d’infection (attaque) dans le groupe non protégé, on aurait pu s’attendre à 58 cas d’infection dans le groupe protégé par homéopathie. Or, on n’a recensé que quatre cas d’infection méningococcique. L’analyse statistique a montré que la protection homéopathique offrait une protection de 95 % au cours des six premiers mois et de 91 % sur l’année contre la méningococcie.

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Pour plus de détails sur la méthode : https://homeopathyplus.com/Homeoprophylaxis-Human-Records-Studies-Trials.pdf

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Entre 2001 et 2004, le Dr Golden a mené une étude sur la sécurité relative de la vaccination par rapport à l’immunisation homéopathique. Il a interrogé les parents de 781 enfants ; certains avaient recours à la vaccination, d’autres à l’immunisation homéopathique. Le Dr Golden a constaté que les enfants ayant reçu la vaccination standard étaient 15 fois plus susceptibles de souffrir d’asthme, 7 fois plus susceptibles de développer de l’eczéma et 2 fois plus susceptibles de développer des allergies que ceux ayant reçu l’immunisation homéopathique.

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La littérature actuelle démontre que l’homéoprophylaxie dispose des données scientifiques nécessaires pour progresser dans le domaine de la prévention des maladies infectieuses. La profession a besoin d’essais cliniques rigoureux, bien conçus et menés avec des échantillons de taille suffisante, explorant l’efficacité des médicaments homéopathiques contre des maladies comme la diphtérie, le tétanos et la coqueluche. Actuellement, la vaccination conventionnelle est dominante et obligatoire pour tous les enfants. Dans ce contexte, l’homéopathie peut aider à neutraliser les effets néfastes de la vaccination ou les lésions vaccinales. De nombreux médicaments sont efficaces contre les lésions vaccinales.

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