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La fonction essentielle du rein est d’épurer l’eau (50 à 75% du poids du corps, suivant l’âge et le sexe) et les sels en excès (Na, Cl, K, Calcium, HCO3, Phosphates …) afin de limiter les variations de l’osmolarité. De plus, il élimine les déchets du métabolisme (urée, acide urique, sulfates, lactates … ) et les substances inutilisables ou toxiques, tout en conservant les sucres et les acides aminés.
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Ces transports sont actifs et passifs, dans un sens (sécrétion) ou dans l’autre (réabsorption) selon l’ion (ou la substance : plus la molécule est petite, mieux elle diffuse) et le niveau rénal exploré : système d’échange à contre-courant (cf. gradient de concentration de ces substances aux différents niveaux de l’anse de Henlé). Pour mesurer le taux de filtration rénale, on dose la créatinine (substance filtrée, ni réabsorbée, ni sécrétée) dans le sang et dans les urines. On parle de clearance quand on calcule la quantité excrétée par unité de temps (normalement 120 ml/mn).
Excrétion urinaire des acides : dans l’alimentation, la production d’ions H+ provient essentiellement des protéines (besoins quotidiens = 1,2 gr./Kg de poids corporel idéal). Les principaux acides sont HCl (arginine, lysine, histidine), H2SO4 (méthionine et cystine), H3PO4 (phospholipides), l’acide urique et l’acide lactique.
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Ils sont tamponnés dans le corps par les bicarbonates (HCO3) et utilisés (NH4+) dans le foie pour la formation d’urée (neutre et non toxique). Les hydrates de carbone et les graisses de l’organisme sont presque exclusivement dégradés en H2O et en CO2.
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Les reins sont constitués d’un million de glomérules, dont la structure vasculaire est très riche. La barrière glomérulaire (chargée négativement) exerce une sélectivité de taille, laissant passer les molécules jusqu’à 165000 daltons (c’est à dire juste au dessous de la taille de l’albumine). La réabsorption tubulaire s’effectue au tubule proximal par un mécanisme d’endocytose.
La bandelette réactive permet d’orienter le diagnostic. Ces anomalies du sédiment urinaire sont relativement fréquentes, observées au cours d’un dépistage, d’une infection ORL ou d’une pathologie familiale. L’examen clinique recherchera des œdèmes, un retard statural chez l’enfant, une HTA …
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La protéinurie (Albuminurie) est surtout un marqueur des néphropathies glomérulaires. En cas de doute, on recherchera un composant monoclonal et on pratiquera une ponction biopsie rénale. Il existe cinq mécanismes de protéinurie pathologique :
— la protéinurie hémodynamique, dont on observe deux types =
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— la protéinurie orthostatique, observée chez les adolescents, inférieure à 1gr. (avec un recueil des urines de la nuit négatif). De mécanisme mal connu, probablement par hypersensibilité à des substances vaso-constrictives (angiotensine et Nor-adrénaline). Le pronostic en est bon, disparaissant à l’âge adulte chez plus de 80% des patients.
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Remèdes homéopathiques à envisager : Arsenicum iodatum, Calcarea phos., Natrum mur. (soif et désir de sel, 200K 1 dose/semaine), Petroleum (avec dermite sèche), Phosphoricum acidum, Silicea, Sulfur iodatum (actif vite fatigué)…
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— la protéinurie par altération de la barrière glomérulaire : permanente, mais variable selon le débit cardiaque, la TA, des médicaments (AINS et IEC la réduisent). Elle peut s’accompagner d’hématurie, d’insuffisance rénale, d’HTA ou de syndrome néphrotique. Elle peut aussi participer à un contexte clinique : diabète rénal débutant (inférieure à 300 mg./24h), maladie lupique, néphrose lipoïdique (dépasse 50 mg/Kg/24h), glomérulo-néphrite proliférative …
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Médicaments néphrotoxiques :
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— la protéinurie par production protéique excessive, saturant les capacités de réabsorption (protéinurie de surcharge). Cas des maladies à chaînes légères : hémoglobinurie, myoglobinurie, leucémies (lysozymurie) … De plus, ces petites protéines peuvent induire des tubulopathies.
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— la protéinurie par altération de la réabsorption tubulaire de chaînes légères (ex.: Bêta 2 microglobuline) lors de la maladie de Wilson, syndrome de Fanconi (cystinose), malformations urinaires … NB. taux faible.
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Nous avons rassemblé ici les remèdes homéopathiques agissant sur la fonction rénale, avec un dénominateur commun : l’albuminurie.
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* La tendance inflammatoire =
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Chronicité :
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* La tendance œdémateuse =
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* La tendance hémolytique =
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Cas particuliers :
* La pyelonéphrite (voir aussi chapitre cystites-colibacillose), avec une mention particulière pour :
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* La néphrite chronique hypertensive (voir aussi chapitre HTA), avec une mention particulière pour :
Aurum met., Baryta carb. ou Cresol (ac), Lachesis, Lycopodium, Plumbum …
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* La néphrite chronique azotémique : Ammonium carb., Lycopodium (al) ou Petroleum (ch) …
Qui peut évoluer vers un coma urémique où, en attendant l’hospitalisation, on pourra utiliser le CHIT « Apis mel. comp. »
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* La tuberculose rénale (voir chapitre Maladies infectieuses graves), avec une mention particulière pour : Phosphorus tri-iodatus, Silicea …
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* La polykystose rénale (affection immuno-génétique d’installation progressive = BNS indispensable)
NB. La probabilité de développer également des kystes hépatiques chez une personne atteinte de maladie polykystique des reins augmente avec l’âge !
Homéopathie : Apis (hg), Arsenicum alb., Bryonia alba. (ph), Thuya occ., Solidago … selon les symptômes
Anthroposophie : Apatit D6 + Aurum met. praep. D15 + Stannum met. praep. D10 aa (lab. Weleda)
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* Le syndrome néphrotique ou « Néphrose lipoïdique » (voir service « Immunologie », les MAI du rein).
Le bilan biologique BNS est la plupart du temps indispensable pour évaluer et suivre les désordres graves de ces souffrances tissulaires, comme pour choisir les sels et plantes spécifiques. Si vous souhaitez réaliser un BNS12 ou 24, cliquez sur ce lien : www.mybiobox.com
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L’homéopathie complexiste (lab. Heel) dans la relance de la fonction rénale …
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NB. Une microalbuminurie est un marqueur précoce de la détérioration rénale et de risque cardio vasculaire. Chez les patients diabétiques ou hypertendus, elle multiplie ce risque par 3 !
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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