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Les Nosodes, Stock-nosodes et Biothérapiques

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Ces remèdes sont particuliers et les profanes les confondent souvent …

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1/ Un Nosode est un remède issu d’un organe malade, c’est un révélateur du conflit : Antigènes (microbiens) – Anticorps (défense de l’hôte). C’est une invention de S. Hahnemann devant les rechutes incessantes des affections de ses patients, pourtant partiellement soulagés par des remèdes bien choisis.

On comprend mieux le potentiel d’un nosode en l’étudiant sous l’angle de la MTC : c’est la solution d’une situation de « Vide » organique, quand les régulations de base d’un organe ont cédé et le patient se chronicise alors que tous les remèdes utilisés l’aggravent. Il existe cinq « nosodes de diathèse » :

 

  1. Tuberculinum … vide d’énergie du pôle Poumon … patient asthénique et en quête du paradis perdu
  2. Psorinum … vide de Yang du pôle Foie … patient frileux ++ et dépressif
  3. Luesinum … vide d’eau du pôle Rein … patient sec et insomniaque
  4. Medorrhinum … vide de feu du pôle Cœur … patient obèse, anxieux et arthrosique 
  5. Carcinosinum … vide de repères de la rate pancréas (dramatisation et culpabilité)

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NB. Les souches françaises (laboratoire Boiron) de ces remèdes ayant été passées à l’autoclave, elle n’ont pratiquement plus aucun effet : préferez les souches originales disponibles chez certains fournisseurs (exemple : lab. Schmidt-Nagel à Genève) …

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2/ On appelle stock-nosodes (il en existe à peu près 150) les prélèvements pathologiques qui correspondent aux situations de « blocage partiel » du pôle Rate-pancréas. Ces « stock-nosodes » correspondent à des situations graves, suite de maladie infectieuse ou de vaccination, le conflit AG-AC étant mémorisé et limitant par la suite partiellement le métabolique physiologique (en particulier par épaississement du réseau de Jerne).  

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Parmi ceux-ci on peut remarquer quelques remèdes aux origines et utilisations peu connues :

Amnii liquor, liquide amniotique. Deep Grief. Increased mental activity. Irritability and restlessness during sleep. Insomnia. Headaches. Abdominal pain. A distorted sense of time. Felling of being constrained. Heightened senses. … 

à Anthracinum … extrait de la rate d’un mouton malade du charbon (Hering 1830).

à Botulinum … toxine du bacillus botulinus, qui se développe dans la charcuterie avariée ou les conserves mal préparées.

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à Cariesinum ou Pyorrhein … fragment de carie dentaire.

à Hippozaeninum (Mallein)… proposé comme nosode du Covid19 (MM de Julian = la morve, une maladie bactérienne courante chez les équidés).

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à Hydrophobinum est extrait de la moëlle nerveuse d’un chien enragé. Il est plus puissant que Lyssinum, mais se rencontrant rarement (correspond à des états neurologiques terminaux le plus souvent).

Ce remède peut être merveilleusement curatif pour les victimes d’abus et de torture. L’un des premiers symptômes ressentis par une victime de la rage est un sentiment envahissant d’anxiété d’anticipation et un sentiment de malheur.

Lyssinum peut également être utilisé pour traiter les problèmes résultant de morsures de chien, notamment, mais pas nécessairement, si le chien a été récemment vacciné contre la rage. Il peut également être utilisé pour contrer les effets néfastes des vaccinations antirabiques chez les animaux et les humains.

à Lyssinum est extrait de la salive d’un chien enragé.

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à Malandrinum … sécrétion caséeuse à odeur fétide du sabot postérieur du cheval, favorisée par l’humidité et le purin (H.C. Allen 1900).

à Melitagrinum … lymphe de vésicules d’eczéma du cuir chevelu (Skinner).

à Melitococcinum … Brucella melitensis, la fièvre de Malte.

à Morbillinum … sang de rougeoleux (Gross), toux chroniques qui ont suivi un état éruptif, conjonctivites qui ne guérissent pas….

à Oscillococcinum … diplocoque à grains inégaux, très mutagène, observé chez des patients avec la grippe espagnole en 1919 : « il devient pneumo, strepto … il « oscille » selon le pH du terrain » (J. Roy).

Attention ! : ne pas confondre avec le sarcode (foie et cœur de canard) actuellement vendu avec cette appellation par les lab. Boiron  !

à Pertussinum … salive et sang d’enfant mort de la coqueluche (Clarke).

à Pyrogenium …  viande décomposée par autolysat (Kent), pour toutes les affections focales (dentaires, sinusales, utérines ++…). A ne pas utiliser en aigu !

à Staphylococcinum … pus prélevé sur un furoncle (photo ci-dessus)

à Streptococcinum … germe connu depuis longue date pour ses complications immunes, il est porté par environ 10% de la population. Germe aussi impliqué dans la Scarlatine et dans de nombreuses albuminuries (séquelles de glomérulonéphrites)

à Varicellinum (VZVirus) … pour les cas de Varicelle ou de Zona (herpès-virus, infection fréquente chez les immuno-déprimés).

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NB. Des études sur les capacités curatives des germes infectants sont aussi menées par l’Institut Pasteur (INSERM U786), ainsi Shigella flexneri est étudiée pour ses capacités à bloquer l’activation de gènes pro-inflammatoires lors des Mici (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin).

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NB. ne jamais donner un nosode (ou stock-nosode) en aigu !

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BowelNosodes   

                                                           Les nosodes intestinaux de Bach

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3/ Les « Biothérapiques » … Evidemment, les autorités sanitaires qui nous surveillent sont assez peu satisfaites de ces remèdes « historiques », prélevés au lit du patient, parfois il y a plus d’un siècle et dont on ne connait pas du tout la composition (même si leur effet reste « merveilleux » à nos yeux de thérapeutes) !

Il leur semble donc bien plus logique de leur substituer des germes de cultures effectuées en boites de pétri et parfaitement identifiées, ou des produits vaccinaux … donc Antigène microbien/viral seul (motif antigénique connu, pas de marqueur de la réaction du patient) !

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Ainsi, il ne faut pas confondre :

  • la souche « Influenzinum hispanica » (crachat de patient atteint de la grippe espagnole) encore disponible en Suisse, qui est un « stock-nosode », avec le « biothérapique » « Influenzinum » (dilution du vaccin de la grippe saisonnière = 4 souches).

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Autres exemples classiques de Biothérapiques :

  • Le VAB … dilution du vaccin BCG
  • Le Sérum de Yersin … sérum contre la peste, qui a des symptômes pulmonaires graves qui correspondent assez bien au SRAS ou aux formes graves de  grippe H1N1. 

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4/ Les Sarcodesde « sarc » = la chair (encore appelée « Organothérapie ») sont des remèdes préparés à partir d’organe sains ou de sécrétions d’origine animale, dont les principes d’utilisation sont développés sur ce site dans un chapitre spécifique.

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                                                                                Le tombeau de Samuel Hahnemann au cimetière du Père Lachaise à Paris …

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