Nouvelle pathogénésie (automne 2025)
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En homéopathie, la pathogénésie est l’ensemble des signes (ou symptômes) provoqués par une substance quelconque, dynamisée ou pas, sur plusieurs personnes censément en bonne santé. Le terme a été créé par le créateur de l’homéopathie (Samuel Hahnemann)
« Les remèdes homéopathiques proviennent d’une vaste gamme de substances. Avant d’être utilisée, chaque substance est soumise à des essais cliniques auprès d’individus en bonne santé, afin d’identifier les symptômes qu’elle pourrait potentiellement traiter chez ceux qui ne se sentent pas bien, conformément à la loi de similitude.
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Ces essais consistent à administrer des quantités réduites de la substance à des volontaires humains en bonne santé (provers) pour générer des symptômes. Le terme « prouver » est dérivé du mot allemand « prufung », qui signifie « tester » ou « examiner ». Les symptômes générés lors d’un proving sont documentés dans les matières médicales homéopathique (un enregistrement des substances et des symptômes qu’elles produisent) pour aider les homéopathes à trouver et à prescrire cette substance à l’avenir. Les homéopathes ont démontré que si une substance peut produire un ensemble de symptômes chez des sujets en bonne santé, elle aura un effet curatif lorsqu’elle sera prescrite à ceux qui ne se sentent pas bien et présentent des symptômes similaires. »
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Cela fait maintenant 200 ans que les pathogénésies font l’œuvre d’études qui suivent des protocoles intégrant en autre, et ce qui est important, les deux sexes. Elle permet de comprendre le principe de similitude utilisé dans le choix des remèdes, en relation avec l’expression des manifestations symptomatiques d’un individu.
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L’ayahuasca est une boisson traditionnelle d’origine amazonienne, utilisée depuis des siècles dans des contextes spirituels et médicinaux. Elle est préparée à partir de deux plantes principales : la liane Banisteriopsis caapi et les feuilles de chacruna (Psychotria viridis).
La chacruna contient une molécule psychoactive appelée DMT (diméthyltryptamine). Cette substance est responsable des visions et expériences psychédéliques caractéristiques de l’ayahuasca. Cependant, lorsqu’elle est ingérée seule, la DMT est rapidement dégradée dans le système digestif par des enzymes appelées monoamine oxydases (MAO), ce qui empêche son effet.
C’est ici qu’intervient la liane Banisteriopsis caapi. Elle contient des inhibiteurs naturels de la monoamine oxydase (IMAO), notamment l’harmine, l’harmaline et la tétrahydroharmine. Ces composés inhibent l’action des enzymes MAO, permettant ainsi à la DMT de passer dans la circulation sanguine et d’atteindre le cerveau.
C’est la synergie entre ces deux plantes – la chacruna qui apporte la DMT et la liane d’ayahuasca qui empêche sa dégradation – qui rend possible l’expérience visionnaire propre à l’ayahuasca.
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Ceci est le premier recueil mondial des symptômes de cette substance traditionnellement utilisée en Amazonie lors de séances d’initiation et de traitement par les chamans …
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Testeur 1 (femme en préménopause) : « Pour mes symptômes, j’ai donc observé des sueurs chaudes la nuit seulement; au niveau des aisselles et des sillons sous-mammaires avec une odeur marquée que je n’ai jamais eue! »
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Testeur 2 (homme de 50 ans – ancien utilisateur de la plante au Pérou) :
Prise mercredi 22 oct à 10h
Premières sensations en perlingual : détente du système, relâchement de la tension dans le lobe frontal avec légère chaleur agréable. Activation immédiate du digestif avec des mouvements coloniques et envie de déféquer. Calme accru et impression d’être plus posé, moins papillonnant, intérieurement.
15h. Détermination calme, capacité de mobilisation pour agir accrue, clarté mentale, organisation plus structurée des pensées.
1er novembre
Réalisme de perception plus affuté, moins enflé de projections… aussi bien face à la perception du monde extérieur qu’à celle du monde intérieur, au regard de la première : conscience de devoir ralentir face à une hyper activité dommageable.
6 novembre
Idem : calme et détermination pondérée toujours de mise. Conscience de devoir prendre soin (de moi) peut-être un peu accrue aussi.
15 jours après : pour ce qui est de la suite de mes observations sur Ayahuasca :
– j’ai bien observé un phénomène de sudation accrue à l’effort (même effort minime)
– une certaine endurance et resistance à l’effort musculaire accrue, dans ma perception
– l’effet de détermination tranquille et de clarification du brouhaha mental restant le plus notable et le plus persistant
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Testeur 3 (Michel, homme de 60 ans)
J’ai pris les granules le dimanche 26 octobre à 12h. 4 minutes après la prise, des nausées très fortes m’ont pris, presque jusqu’à vomir (je ne vomis jamais) et je ne pouvais pas manger.
je suis sorti m’aérer afin de dissiper ces nausées. Celles-ci auront duré 4 bonnes heures!
A part cet épisode très précis, j’observe une détente musculaire plus facile depuis !
J’ai beaucoup rêvé, et Catherine mon épouse ne te dit pas merci, car j’ai beaucoup parlé la nuit.
Les impressions des rêves sont multipliées et durent plus longtemps; agréables ou non.
J’ai le sentiment que mon émotivité est accentuée. Catherine confirme.
Sinon je n’observe pas d’autres sensations ou impressions.
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Testeur 4 (Yves, praticien acupuncteur, 60 ans):
Sur le plan spirituel :
j’ai moins ressenti mon caractère à tendance Kalium carb., une meilleure observation du présent, plus de recul dans les situations présentes. Une meilleure affirmation de soi.
Sur le plan physiologique :
De ce côté j’ai une insuffisance de Qi du Foie qui se traduit par une lenteur digestive.
J’accepte mieux quelques écarts alimentaires. Mes ongles des pieds et des mains sont un peu striés, j’ai remarqué aussi une amélioration sur ce point.
Je n’ai pas observé d’expression de mal-être ou de désorganisation physiologique particulière.
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Testeur 5 (Olivier, 69 ans, thérapeute en désactivation des mémoires émotionnelles.)
1e nuit : réveil à 2h30 matin, je me sentais réveillé comme en plein jour, je ne me suis presque pas rendormi, sauf un passage rapide de rêve, fin de nuit à 6h.
Saignements de nez sur 8-10 jours
Grande fatigue et résistance diminuée
Douleurs musculaires au-dessus de la ceinture
