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Pathogénésie du Méthylmercaptan (CH4S)

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À température ambiante, le méthylmercaptan est un gaz incolore avec une odeur désagréable décrite comme du chou pourri. Il est légèrement soluble dans l’eau. Il est généralement expédié sous forme de gaz comprimé liquéfié.

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Lorsqu’il est chauffé jusqu’à décomposition, il émet des fumées toxiques, telles que du dioxyde de soufre, et des vapeurs inflammables. Le méthylmercaptan doit être stocké dans des endroits frais et bien ventilés. Le principal effet toxique de l’exposition au méthylmercaptan est l’irritation des voies respiratoires, de la peau et des yeux.

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Le méthylmercaptan est très irritant lorsqu’il entre en contact avec des tissus humides tels que les yeux, la peau et les voies respiratoires supérieures. Il peut également provoquer des maux de tête, des étourdissements, des nausées, des vomissements, un coma et la mort. L’ingestion de méthylmercaptan est peu probable puisqu’il s’agit d’un gaz à température ambiante.

Les vapeurs de méthylmercaptan liquéfié sont plus lourdes que l’air et se répandent sur le sol. L’exposition dans des zones mal ventilées, fermées ou basses peut entraîner l’asphyxie.

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Le méthylmercaptan est principalement utilisé pour produire de la méthionine, qui est utilisée comme complément alimentaire pour la volaille et l’alimentation animale. Le méthylmercaptan est également utilisé dans des applications industrielles comme intermédiaire dans la production de pesticides, de fongicides, de plastiques et d’additifs pour l’alimentation animale. En tant qu’intermédiaire industriel, le produit chimique est transformé en autre chose ou entièrement consommé pour fabriquer le produit.

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A la réflexion, sur le schéma des polarités diathésiques des gaz, nous avons des ions Carbone (poumon) et Hydrogène (coeur), organisés autour d’un atome de Soufre (rate-pancréas). Ce qui en MTC correspond au « triangle des glaires » …

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La pathogénésie que nous avons réalisée avec nos étudiants volontaires s’est déroulée avec une dose unique de CH3S en 12 CH puis 30 CH à un mois d’intervalle

Dose en 12 CH :

1er expérimentatrice = « j’ai mal à mon foie »

2ème expérimentateur = perception à 3 reprises dans la journée de prise de la dose d’une sensation (nouvelle pour moi), non douloureuse, d’un mouvement ascendant du vertex.

3ème expérimentateur = sensation d’apaisement, de calme

4ème expérimentateur = rien le premier jour, puis deux nuits suivantes avec des rêves, des idées de légèreté (genre des ballons de baudruche qui s’élèvent dans le ciel).
5ème expérimentateur = sensation de perte d’équilibre les yeux fermés.
6ème expérimentateur = le lendemain, meilleure concentration, esprit clair.

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Dose en 30CH (nb. les expérimentateurs ne sont pas les mêmes):

1er expérimentateur = Curieuse perception du temps, regarde l’heure.

2ème expérimentateur = de nouveau sensation de pression au vertex, comme avec la 12CH

3ème expérimentateur = clarté mentale, rêve de vacances, réveil à 3h du matin, en forme.

4ème expérimentateur = réveil vers 4h du matin, jolis rêves.

5ème expérimentateur = Dose prise le matin, j’ai tout de suite ressenti une grande fatigue à partir de 17:00… Une seule envie: dormir… Donc… au lit à 20:00… endormissement immédiat pour environ deux heures … puis réveillée environ une heure, et ainsi de suite durant la nuit… Donc, en résumé : sommeil perturbé… pas très confortable.

Autre désagrément: j’étais angoissée… tout devenait angoissant… Par exemple: répondre au  téléphone, prendre la voiture, même téléphoner !
Ceci a duré environ 6 jours.. le septième, ça s’est atténué… puis disparu… Tout est redevenir normal…

6ème expérimentateur =

– plusieurs épisodes de céphalées (inhabituel pour moi) à type de pression au niveau du vertex (analogues au ressenti après la dose 12 CH, mais beaucoup plus intenses et gênantes)
– Réveils nocturne à 3h – 5h (à mon avis peu spécifiques)
– 6 rêves (inhabituels) de glissades (en 15 jours après la prise):
     – je me déplace en skateboard dans une rue
     – je descends une pente à pieds et glisse sur le terrain boueux glissant
     – je glisse la main sur une paroi couverte de mousse mouillée
     – je fais une descente en luge
     – je me déplace en rollers
     – je glisse sur un toboggan genre parc d’attraction

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