Périarthrite scapulo-humérale (80% des douleurs de l’épaule)

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L’ épaule gelée, également connue sous le nom de « capsulite rétractile », est une affection courante dans laquelle la capsule articulaire de l’épaule (un sac de ligaments entourant l’articulation) gonfle et se raidit, limitant sa mobilité. Il affecte généralement une seule épaule, mais un cas sur cinq affecte les deux. L’épaule est l’une des articulations les plus sophistiquées et compliquées du corps : Il a la plus grande amplitude de mouvement de toutes les articulations du corps, ce qui permet un mouvement global complet vous permettant de positionner la main n’importe où dans l’espace.

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L’activité coordonnée de nombreux muscles travaillant ensemble selon des schémas définis est nécessaire pour produire ce mouvement. Il est composé de QUATRE articulations et de CINQ groupes osseux liés qui sont liés et travaillent ensemble. Pour permettre autant de mouvement, les articulations doivent être « libres » de bouger, donc l’épaule doit être instable ; Cependant une série de ligaments et de muscles complexes le maintiennent en articulation.
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Comprendre comment les différentes couches de l’épaule sont construites et connectées peut vous aider à comprendre comment l’épaule fonctionne et est affectée par les blessures et la surutilisation.

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En dehors des causes traumatiques (efforts exagérés, lésion sous-jacente dorsale haute en cyphose ?), c’est le plus souvent une manifestation d’une affection hépatique, car le foie gère l’acide lactique qui va perturber le tendino-musculaire) :

• Les causes toxiques : médicament hépatotoxique (IPP, statine …)
• Les intolérances alimentaires qui entretiennent une inflammation chronique du foie)
• Certains vaccins : hépatite B et fièvre jaune surtout !
• Les émotions et soucis permanent : c’est alors une sorte de « dépression nerveuse de l’épaule » : la branche interne du méridien du Foie va d’ailleurs à l’épaule !
• On peut aussi découvrir à cette occasion une anémie (vide de sang du foie = yang apparent du méridien du Foie, vers l’épaule).

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MTC : cette articulation complexe est parcourue par le méridien du Triple Réchauffeur et du Gros intestin.

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Les options classiques de traitement pour l’épaule gelée comprennent :

• Analgésiques  – soulagent les symptômes de la douleur. Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
• Exercice  – un exercice fréquent et doux peut prévenir et même inverser la raideur de l’épaule.
• Packs de compression chauds ou froids  – aident à réduire la douleur et l’enflure. Il est parfois utile d’alterner entre les deux.
• Injections de corticostéroïdes dans l’articulation de l’épaule –  qui réduit la douleur et l’enflure, en particulier au « stade douloureux » des symptômes. Cependant, les injections répétées de corticoïdes sont déconseillées car elles pourraient endommager l’épaule.
• Stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS) – engourdit les terminaisons nerveuses de la moelle épinière qui contrôlent la douleur et envoie de petites impulsions électriques de la machine TENS aux électrodes qui sont appliquées sur la peau de l’épaule affectée.
• Physiothérapie :  exercices pour maintenir autant de mobilité et de souplesse que possible : sans forcer l’épaule, ni causer trop de douleur.
• Manipulation de l’épaule – l’articulation de l’épaule est doucement déplacée pendant que vous êtes sous anesthésie générale
• Arthroscopie de l’épaule  – un type de chirurgie mini-invasive utilisé dans un petit pourcentage de cas.

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Dans le cas d’une gène chronique :

Une épaule hyperalgique chronique correspond le plus souvent à des calcifications d’un tendon sus épineux dégénéré.

1. problème d’abduction (écarter le bras du corps) = GI
2. pb. d’adduction (rapprocher le bras du corps) = Poumon
3. pb. d’élever le bras dans le dos = IG

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Diagnostic différentiel : luxation, fracture parcellaire, chondrocalcinose, pseudopolyarthrite rhizomélique (maladie auto-immune !) …

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Remèdes homéopathiques :

1 – à droite :

• Ferrum phosph. … enflure et douleurs erratiques, aggravée par l’humidité (cf. syndrome de Parsonage et Turner), la nuit et par les mouvements. Douleur déchirante à l’épaule droite, pire mouvement violent du bras, meilleur mouvement doux, de sorte que le patient le gardait rarement immobile. Ferrum est utilisé dans le premier stade de l’inflammation.
• Mandragora ou Solanum malacoxylon (deux solanées) … note artérielle congestive,
• Aesculus (s) ou Chelidonium (ph) … quand il y a une note digestive,
• Ranunculus bulbosus (s) ou Thuya occ. … algies aggravées par l’humidité.
• Sanguinaria canadense (ph) … tension du deltoïde et céphalée, paumes brûlantes, aggravé la nuit et au froid.
• Mais pensez aussi à : Gambodgia (mg), Levopromazine, Urtica urens (s)…

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2 – à gauche :

• Ferrum metallicum … Déchirement et picotements nocturnes dans le bras. Crampes et engourdissements dans les doigts. hypersensibilité (aux émotions, bruits, efforts …), dans un contexte d’anémie ?
• Kalmia lat. (al) … FEU, névrite, tension du trapèze, douleur lancinante ou « en éclairs » affectant l’ensemble du membre
• Aconit nap., Aurum et Spigelia anthelmentica (cu) … remèdes cardiaques
• Rhodium (hg) … douleurs erratiques, aggravées par les changements de temps
• Radix angelicum sinensis … plante chinoise des dérèglements hormonaux, préféré de notre maître O. A. Julian.

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3 – latéralité indifférente :

Causticum + Tuberculinum residuum … sécheresse, ankylose, douleurs brûlantes, aggravé par le temps sec et froid, ou/et > quand il pleut.

Rhus toxicodendron … atteinte péri-articulaire, tendineuse et bourses séreuses, amélioré après dérouillage et par le mouvement continu.

On peut penser aussi à :

• Calcarea phos. …  Douleurs rhumatismales à l’épaule et au bras, accompagnées également d’un gonflement de la partie malade et d’une chaleur fébrile. Douleurs irradiées jusqu’aux doigts surtout dans les racines des ongles de la main droite, et dans le majeur. Colonne vertébrale faible, disposée aux courbures, cervicalgies : incapable de soutenir la tête.
• Nux vomica, Sulfur ou Lycopodium … congestion locale, sensation de brûlure et d’ankylose
• Kalium bichr., Hypericum ou Arnica mont. … douleur sus-scapulaire (sous et sus épineux)
• Fluoricum acidum … de l’épaule droite –> doigts, aggravé aux mouvements.
• Magnolia glauca (s) … douleur précordiale irradiée aux extrémités sup.
• Rhus. tox (hg) …  Gonflement, raideur et sensations de paralysie des articulations, dues à des entorses, à un soulèvement excessif ou à un étirement excessif. Boiterie, raideur et douleur lors des premiers mouvements après le repos, ou au lever le matin, et s’améliorent par un mouvement constant.
• Ruta grav. (si) … Douleur déchirante dans l’articulation de l’épaule, surtout lorsqu’on laisse pendre les bras ou lorsqu’on s’y repose. Tendinite post traumatique avec raideur du coude et du poignet
• Thiosinamine (si) …  Utile en cas de déchirure ligamentaire, notamment à l’épaule.
• Viola odorata (s) … remède du deltoïde, du carpe et des métacarpiens
• ou Benzoicum acidum, Oxalicum acidum … dans un contexte goutteux

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Nosodes (chronicité) :

Luesinum … douleur rebelle et nocturne ou Medorrhinum … douleurs diurnes

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Complication = la périarthrite calcifiante de l’épaule

Homéopathie complexiste :

Dr. Reckeweg^® R 46 Manurheumin … utilisé en cas d’affections rhumatismales.

(Ferrum phosphoricum D12, Spiraea ulmaria D12, Lithium carbonicum D12, Natrum sulfuricum D30, Rhododendron D6, Nux vomica D30)

Dr. Reckeweg^® R 7 Hepagalen … utilisé en cas de dysfonctionnement du foie et de la vésicule biliaire (Chelidonium majus D2, Cholesterinum D6, China D3, Colocynthis D6, Lycopodium clavatum D4, Carduus marianus D2, Nux vomica D4)

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Les complexes du laboratoire allemand Heel :

« Ferrum homaccord » PSH, épichondilite (Ferrum metal./Ferrum phos./Ferrum mur./Spiraea ulm.)

« China homaccord » problèmes tendino-musculaires sur « vide de sang du foie », par exemple après un accouchement.