« Le syndrome de Peter Pan »
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Rôle essentiel du Phosphore aussi bien du point de vue structurel (squelette, dents, cellules nerveuses, nucléoprotéines), que du point de vue fonctionnel : métabolisme énergétique (ATP) et métabolisme intermédiaire (absorption intestinale, transport et activations enzymatiques diverses). Les préparations homéopathiques de Phos. sont fabriquées à partir d’un de ses allotropes : le phosphore rouge, qui est utilisé dans la pointe d’allumage des allumettes.
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Problématique : le « vécu fusionnel » pérennisé
Hypersensibilité émotionnelle (éponge psychique) et curiosité intellectuelle
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Psyché : Immaturité : une force et une faiblesse …
Eternel enfant, aimable (aimez-moi !), exaltation de confraternité et de tendresse (militant écologiste ?), mais fragile (inaptitude au malheur, peurs, demandes d’aide : c’est vite « SOS assistance »).
Obsession de liberté (cf. livre « L’éloge de la fuite « ) et désir ne pas passer inaperçu (Dandy ?). « Nerveux et agité dans la foule. Anxieux, ne peut pas rester assis ou debout un instant. » (Mur)
Egocentrisme : l’ambivalence constante des bonnes intentions et de l’intérêt personnel, d’un altruisme exercé avec la plus parfaite bonne conscience, mais au service exclusif de sa démarche idéaliste.
Le difficile choix des priorités, car Phosphorus a trop d’antennes … amour de la vie, aptitude à transformer tout travail en jeu, parfois manipulateur : capacité à jeter de la « poudre aux yeux ». Le donneur de leçons qui refuse les leçons de l’expérience pour lui-même.
Si la situation vécue devient trop dure, trop frustrante, il va choisir la fuite dans l’alcool, les drogues douces, les voyages (katmandou ?) ou les réseaux sociaux (façon de quitter le réel et ses implications !)
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Sur le plan sexuel, le phosphore a une action spéciale et profonde sur les organes sexuels des deux sexes : « Il y a une excitation sexuelle avec des érections fréquentes, des pensées lascives qui échappent totalement au contrôle du patient. » (Farr C) . « Le phosphore est un irritant des organes sexuels des deux sexes, produisant… un satyriasis ou un désir sexuel incontrôlable chez l’homme » (Farr C) et aussi chez les femmes : « Nymphomanie, surtout chez les veuves » (Burt C). (Lil.) « Pendant la grossesse et l’allaitement, désir sexuel violent. » (Kent). L’exhibitionnisme ne se limite pas seulement à Hyoscyamus : « À d’autres moments, la manie prend la forme d’une excitation sexuelle. Il/elle découvre sa personne sans aucune honte et cherche à satisfaire son appétit sexuel, quelle que soit la victime » (Farr. MM)
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Soma : Phosphorus est un « Feu révélé par un vide d’eau «
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Les classiques admettent que, si certains facteurs de risque cardio-vasculaire sont bien connus (cf. les différentes formes circulantes du cholestérol et les rapports de celles-ci), le problème reste à affiner. Eric CHABRIERE (laboratoire de cristallographie et modélisation des matériaux minéraux et biologiques) de l’université de Nancy, a découvert une nouvelle protéine plasmatique, la HPBP : Human Phosphate Binding Protein, qui est associée aux lipoprotéines, surtout les HDL. Aucun transporteur sanguin Phosphaté n’avait encore été mis en évidence. Un brevet a été déposé par le CNRS, afin d’affiner le diagnostic du risque, voire de trouver une prévention médicamenteuse. Cette découverte est d’autant plus inattendue qu’il avait échappé, pour des raisons encore mystérieuses, au séquençage du génome humain.
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De notre côté, nous savons depuis longtemps que notre réactif au Phosphore est fortement corrélé aux lipoprotéines, puisqu’il entre dans le calcul de notre coefficient de souffrance endothéliale. Dans quelques années, ces chercheurs découvriront peut-être, que ces protéines porteuses des ions Phosphore ont un rôle dans la coagulation du sang et dans la régulation des équilibres ortho et para sympathiques, comme la Matière médicale homéopathique a pu l’évaluer et le confirmer depuis deux siècles !
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Une indication majeure : les toxicomanies
En effet l’alcool, l’éther, le chloroforme et l’héroïne induisent des « états pseudo phosphoriques » avec troubles des perceptions, de la pensée cohérente et excitation du système sympathique.
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Une étude récente (Rockefeller University de New York, dans « Science » Novembre 2003) montre que trois classes de drogues : LSD, amphétamines et PCP (la « poudre d’ange »), agissant sur trois neurotransmetteurs différents (sérotoninergique pour le LSD, dopami-nergique pour l’amphétamine D, glutaminergique pour le PCP), produisent les mêmes symptômes d’allure schizophrénique (mouvements répétitifs et anomalies de perception sensorielle) et aggravent, en outre, la symptomatologie des schizophrènes avérés.
Ces drogues agissent en fait à travers une voie de signal commune, régulée par une molécule maîtresse, la DARPP-32. Cette protéine de 32 kdaltons, régulée par la dopamine et l’AMP cyclique, comporte quatre sites de phosphorylation (possibilité d’ajout d’une molécule phosphate sur un acide aminé). Dans l’étude américaine, les chercheurs ont découvert que le LSD, l’amphétamine et le PCP régulent, à travers des mécanismes différents, la phosphorylation de la protéine DARPP-32 au niveau de trois sites (Thr34, Thr75 et Ser130). Ce qui en aval aboutira à l’inhibition de l’enzyme PP1 (protéine phosphase 1), qui augmentera la phosphorylation de divers substrats de PP1 dans le cortex et le striatum.
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Des études précédentes avaient démontré que cette protéine DARPP-32 régule les effets de certains antidépresseurs, ainsi que les effets de drogues comme la cocaïne, les opiacées et la nicotine. « Cette phosphoprotéine intègre l’information venant de toutes les parties du cerveau, elle médie et régule les actions de nombreux neurotransmetteurs. Elle semble impliquée dans de nombreux comportements, y compris ceux liés à l’humeur et à la façon dont nous percevons le monde » Pr. Greengard.
Modalités : aggravé par le froid et les moindres causes
NB. désir de piquant (saveur du poumon, typiquement tuberculinique !).
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Cas clinique :
Jacques est quinquagénaire… il est donc de cette génération d’après-guerre dont on dit que le « monde lui était ouvert »… à voir ! Les jeunes gens de cette époque ont vécu une fracture fragile entre un monde où tout devenait possible (68 est passé par là) et le rigorisme de parents à l’ancienne qui imposaient encore largement leurs choix dans les carrières envisagés par cette jeunesse. Que de vocations ont été étouffées dans cette génération !
Mais revenons à Jacques… pour obéir aux injonctions parentales, il a « fait » médecine, profession qui à cette époque garantissait encore un certain standing, c’était très important pour ces parents là. Jacques a donc brillamment réussi… de toutes façons, il est travailleur, bûcheur même (son côté Aurum ?) et puis il y avait urgence… très vite il a épousé une gentille femme, peu persévérante dans ses efforts pour obtenir son diplôme, mais qui semblait apporter une certaine stabilité à ce jeune homme, qui aux dires de sa maman, en avait grandement besoin ! un premier bébé était en route.. et les obligations de chef de famille qui accompagne le statut d’homme marié.
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Bon an, mal an, Jacques a essayé d’être un bon père, un bon mari, un bon médecin, un bon fils… Très vite, il s’est ennuyé dans cette vie si rangée et il a commencé à rêver à un ailleurs, un goût différent à la vie et aux choses, des paysages exotiques, une vie plus écolo. Il a cherché dans l’exercice de sa profession des raisons de s’enthousiasmer ! Il en a trouvé, il a rencontré des esprits libres comme lui, il a milité chez les verts et prôné une vie saine. Il s’est passionné pour la voile, l’aviation et l’homéopathie. Il a pris prétexte de formations médicales spécifiques pour s’absenter de plus en plus, au grand dam de son épouse, madame Calcarea carbonica : « Tu n’es jamais là le week-end, tu ne t’occupes pas des enfants, tu ne gagnes pas assez d’argent, tu ferais mieux de rester à la maison ! Ta famille, c’est nous et on t’aime, tu es un ingrat, d’ailleurs ta mère est d’accord avec moi »…
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Et que pensez vous qu’il arriva… l’inéluctable bien sûr ! Un divorce, une nouvelle vie sur de nouvelles bases… Ce qui a changé : il peut enfin être lui-même, il a le droit de passer du temps à travailler à ce qu’il aime, il est créatif et toujours aussi bosseur… C’est même un acharné du travail, parce que son grand problème c’est le mérite, il veut être fier de lui-même, et quand il a bien travaillé, il peut éventuellement s’octroyer un quart d’heure de détente.
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Il vit dans le regard de sa garde rapprochée, sa nouvelle épouse qui a réussi à partager ses passions pour la recherche (de toutes façons, elle a intérêt si elle veut que le tandem fonctionne, elle se doit elle aussi d’être à la hauteur !) et ses fans (qui sont nombreux) omniprésents dans la vie quotidienne. C’est là, la véritable récompense de ce qu’il considère comme sa « mission ». On a besoin de lui, on croit en lui. Il joue volontiers à l’homme débordé, il a besoin d’être admiré… « Quel homme méritant ! ». Il aime bien se faire plaindre, il monte facilement sur la croix « Je crois qu’il me reste un créneau entre deux et trois heures du matin », mais personne n’y croit, il a l’air tellement satisfait en disant cela !!
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Il adore regarder les comptes rendu de voyages, les récits de navigation, il est incollable sur l’histoire des civilisations et de l’aviation. Il rêve en regardant « Antoine dans les îles » et les reportages de Nicolas Hulot. Il se régale d’un verre de rhum avec quelques plats épicés. Bref ! il est toujours prêt pour autre chose que le quotidien si ça a un saveur épicé.
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Il a l’air heureux, quelque part il a réussi à trouver sa voie… il travaille en partenariat (il a horreur d’être seul) car en fait, il a constamment besoin d’être rassuré, soutenu, aimé… « Oui tu es le plus beau, le plus intelligent … et toujours si jeune » ! Pour Phosphorus, tout est toujours possible.. il peut supporter beaucoup de contraintes… sauf qu’on l’empêche de penser à sa guise et d’être libre dans sa tête.
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La fiche didactique indienne :
Notre but est de mettre à disposition des internautes (étudiants, professionnels de la santé et patients) les renseignements disponibles dans le domaine des médecines douces (en anglais, l’on parle de « complementary and alternative medicine »), au sein d’un concept global d’équilibre du terrain, pour qu’ils participent avec nous au débat ouvert sur la médecine de demain … dans une approche systémique de la santé, des symptômes et des remèdes !
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