Les pieds

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L’articulation tibio-tarsienne supporte des pressions importantes. Le pied est une mosaïque osseuse imbriquant 30 pièces maintenues par de forts haubans tendineux, constituant la « voute plantaire ». Celle-ci peut présenter de multiples pathologies :

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1 – Affections traumatiques : entorses (surtout le ligament latéral externe) = Arnica (hg), Ruta grav. (si), Natrum sulf., Calcarea fluor.…

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2 – Affections dégénératives (arthrose) et inflammatoire (arthrite / goutte ?)

• Ammonium mur. … douleurs du bout des doigts (nb. douleurs névralgiques en général)
• Manganum aceticum … orteils enflés avec tâches rouges surélevées très douloureuses
• Polygonum aviculare (si) … deuxièmes phalanges

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3 – Arthropathies neuro-vasculaires = neuro-algodystrophie/Sudek-Leriche = Oenothera biennis (ac) 1 DH, 30 gouttes par jour, dès que possible.

• Aurum … a une action spécifique sur le scaphoïde
• Platina (au) … action spécifique sur le calcanéum
• Sulfuricum acid. … métatarsiens (// à des problèmes hépatiques graves)

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4 – Atteinte abarticulaire (tendinite achiléenne, bursite, talalgie plantaire, métatarsalgies, hallux valgus, orteil en marteau …).

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Le tendon d’Achille est une bande de tissu qui attache le muscle du mollet (présent à l’arrière de la jambe) au calcanéum ou à l’os du talon. C’est le tendon le plus épais et le plus solide du corps. Le problème de la sécheresse tissulaire est permanent, d’ailleurs, les méridiens de vessie et de rein l’entourent. Parmi les différents médicaments homéopathiques pour traiter la tendinite d’Achille, les plus réputés sont Rhus tox. (hg) et Ruta (si).

Pensez aussi à Causticum (am), Bryonia alba (ph), Berberis (sur Lycopodium) …

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Au niveau des chevilles =

Ledum pal. (am) :

Antimonium metal. (as):

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Hallux valgus 

Surnommé « oignon », bien que ça ne le rende pas beaucoup plus sympathique, l’hallux valgus touche 30% de la population en Europe. Outre un aspect inesthétique difficile à assumer, il entraîne des douleurs et des problèmes pour se chausser. Plus qu’une gêne au quotidien, cette pathologie du pied épuisante pousse de nombreuses personnes à opter pour une opération chirurgicale, aux conséquences parfois désastreuses. Pourtant, un meilleur chaussage et des exercices simples pour renforcer les muscles des pieds, aident naturellement à le soulager et à contenir son développement.

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Douloureux et mal vécu en raison de son aspect disgracieux, l’hallux valgus touche principalement les femmes à partir de 50 ans, ayant porté beaucoup de chaussures type escarpins, le relâchement des structures fibreuses à la ménopausée favorisant l’élargissement du pied. Trois stades sont observés :

1. L’hallux valgus léger est inférieur à 20 degrés, l’angle est notable et l’articulation n’est plus alignée, bien que phalange et métatarse soient encore emboîtés.
2. À partir de 20 degrés d’inclinaison, la phalange est déplacée et le gros orteil commence à entrer en conflit avec son voisin.
3. À 40 degrés et plus, on parle d’hallux valgus sévère : le gros orteil passe au-dessus ou au-dessous du suivant. Plus l’angle s’accentue, plus la déformation risque de devenir inflammatoire. Le phénomène se transforme alors en bursite, une poche séreuse qui joue le rôle de petit airbag articulaire. La zone est rougie, chaude, très douloureuse et entraîne des difficultés à se chausser.

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Certains praticiens préconisent une orthèse mobile pour réaligner l’articulation :

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Principaux remèdes homéopathiques :

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• Actea spicata (s) … enflure et déformations
• Berberis (al) … le tendon d’Achille (douleur le long du trajet du méridien de Vessie)
• Eupatorium perf. (ca) … douleurs aiguës du « cou de pied », aggravées par le mouvement,
• Nux vomica (s) … douleur du talon, aggravée en marchant (avec Kalium bichrom. ou Rhododendron)
• Ulmus campestris (s) … avec sensation d’engourdissement
• Benzoïcum acidum … Douleur déchirante dans le gros orteil. Le symptôme urinaire est très important pour la sélection de ce remède. L’urine est chaude, brun foncé, nauséabonde, semblable à l’urine de cheval.
• Hypericum (hg) … Hallux valgus avec douleurs brûlantes. Les articulations semblent meurtries.

• RHODODENDRON (na) — Oignon avec goutte. Gonflement et douleur déchirante. Aggravé par le repos. Impossible de dormir à moins de croiser les jambes. Douleur au tendon d’Achille en marchant.

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Nosode : Medorrhinum … si douleur sourde, continue

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Les chirurgiens orthopédistes sont clairs : on n’opère pas pour des raisons esthétiques. C’est la douleur et l’échec d’un traitement par semelles ou atèles orthopédiques qui justifient l’opération, où la chirurgie préventive n’existe pas. Des précautions unanimes qui pointent la lourdeur d’une telle intervention. Et pour cause, la chirurgie classique, « à ciel ouvert », avec ses méthodes Scarf ou Chevron, consiste en une ostéotomie, c’est-à-dire des coupes osseuses sous anesthésie générale. Des vis, agrafes et broches y sont implantées pour fixer les os dans leur nouvel axe. Cette technique laisse aujourd’hui place à la chirurgie percutanée ou « mini-invasive », importée des États-Unis dans les cliniques européennes au début des années 2000. L’opération est réalisée à même la peau, à l’aide d’incisions beaucoup plus petites. Une mini-fraise est introduite pour raboter l’os, pendant que les gestes sont contrôlés par radiographie.

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    Epine calcanéenne

Heckla lava (remède-clef des exostoses) ou Ammonium phosphoricum

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Les complexes du lab. Heel : « Ostéoheel » … exostoses (Calc. phos. /Heckla lava / Natrum sulf. …)

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Cors aux pieds douloureux : abrasion + semelles proprioceptives + Ranunculus serenatus (s) …

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Pied plat douloureux : Ruta, Magnesia muriatica, Strontium carbonicum

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La maladie de Sever est une ostéochondrite du pied, dénommée également « apophysite postérieure calcanéenne » ou « ostéochondrite juvénile du tarse ». Il s’agit d’un trouble de la croissance du noyau secondaire d’ossification postérieure du calcanéum. Elle est superposable à la maladie d’Osgood-Schlatter au niveau du genou.

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Elle se manifeste chez l’enfant en période de croissance (10 à 16 ans), avec un pic entre 12 et 15 ans. L’enfant se plaint d’une talalgie au cours de la marche ou d’un effort sportif, et s’atténue au repos. Les douleurs sont plutôt localisées sur les faces latérales et postérieures du talon, parfois sur le tendon d’Achille ou sur la partie inférieure du talon. L’atteinte peut-être uni ou bilatérale. La radiographie montre parfois une condensation du noyau de densification.

Les diagnostics différentiels sont l’ostéomyélite, la fracture du calcanéum, une tendinite d’Achille entre autres.

Le traitement consiste en un arrêt des activités sportives, des techniques d’étirement du mollet, de la cryothérapie, l’application de pommades anti-inflammatoires, le port d’orthèses plantaires et beaucoup de repos.

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Tendinite plantaire :

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Nous sommes en faveur des « semelles proprioceptives » ou actives :

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