Propriétés anticancéreuses des molécules antiparasitaires

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Assistons-nous aux débuts d’une onco-parasitologie thérapeutique ?

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–> L’artémisinine est une lactone sesquiterpénique, additionnée d’un groupe peroxyde. Une composition particulièrement complexe qui lui confère de puissantes propriétés sur l’organisme. Elle est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoisedepuis des siècles, notamment pour traiter le paludisme sous le nom de « Qing Hao Su ». Celle-ci est extraite des feuilles de l’armoise annuelle (Artemisia Annua)

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Le potentiel anti-cancer de l’artémisinine a plusieurs niveaux. En effet, elle stoppe le cycle cellulaire, entraînant la mort des cellules malignes. Elle agit au niveau descaspases, ces enzymes qui activent le suicide cellulaire. Enfin, son pont peroxyde est capable de produire suffisamment de radicaux libres, pour provoquer la ferroptose. Il s’agit d’une forme de mort cellulaire dans laquelle un stress oxydatif massif permet de désagréger les membranes cellulaires. Cela entraîne la mort des cellules tumorales.  

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Des scientifiques ont mené des études in vitro, montrant des résultats prometteurs pour les dérivés de l’artémisinine. Les lignées cellulaires suivantes sont concernées : sein, prostate, ovaire, côlon, rein, système nerveux central, vessie, lymphome à grandes cellules B

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Du côté des essais cliniques, des scientifiques ont documenté quelques cas :

a. Notamment un patient atteint d’un cancer du larynx, traité pendant 15 jours avec 60 milligrammes d’artésunate, en intraveineuse. Il s’agit d’un dérivé courant de l’artémisinine. Puis, 50 milligrammes par jour, par voie orale durant 9 mois. La taille de la tumeur a réduit de 70%, tandis que les symptômes du patient ont diminué.

b/ Une étude clinique a aussi été conduite sur 121 patients atteints d’un cancer du poumon. Dans cette étude, les patients traités de façon “classique” avec l’artésunate en plus ont vu leur maladie mieux contrôlée qu’avec le traitement classique seul.

c/ 10 femmes souffrant d’un cancer du col du l’utérus ont été traitées avec de la dihydroartémisinine. Trois semaines de traitement ont apporté une amélioration nette des symptômes.

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Son utilisation semble plutôt sûre chez l’homme et n’a pas donné lieu à des effets secondaires majeurs, dans les doses de traitement habituelles

 

–> Ivermectine (provient d’un streptomyces) dose de 0,5 à 2 mg/Kg/jour

Réduit le volume tumoral des K du sein et du pancréas

 

–> Le benzimidazole est un composé hétérocycliquearomatique résultant de la fusion d’un cycle de benzène et d’un cycle imidazole.

Exemples de benzimidazoles : l’Albendazole, le Flubendazole (FBZ) à la dose de 200mg/Kg/jour, l’Astémizole, (un antihistaminique qui a une activité anti-prion démontrée)

Effet : induction de l’apoptose tumorale et effet sur l’angiogénèse. Efficace sur le glyoblastome

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Référence : 

BRAGHLI Illyes « Protocole hybride orthomoléculaire » (Journal de médecine orthomoléculaire)

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