L »avis des praticiens sera bien sûr différent si l’on s’adresse à un épidémiologiste hospitalier, qui a quotidiennement à traiter des malades infectés et souhaiterait que tout un chacun ait pu bénéficier d’une protection maximale (même partielle !).

D’un autre côté, le praticien homéopathe voit arriver une foule de patients présentant des symptômes plus ou moins graves en « suite de vaccinations » et au contraire souhaiterait que la liste de ces vaccins obligatoires soit réduite au minimum. Il préférera bien sûr évaluer et favoriser l’immunité naturelle, ce qui n’a jamais été la préoccupation première de l’industrie pharmaceutique.

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En fait, je pense qu’on a encore très peu compris le fonctionnement des différents rouages de la dynamique du système immunitaire et en particulier que le fait d’avoir des anticorps circulants n’est pas gage de protection, même si de- mander un dosage de ceux-ci avant un rappel me paraît une mesure de précaution.