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Descriptions du corps humain en MTC

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La description du corps humain en MTC est….multiple. Il existe bien sûr des descriptions anatomiques pures lors des études de MTC en Chine, comme en occident, et celles-ci doivent être également connues. Mais le corps humain est également décrit sous forme de systèmes différents. L’intérêt de chaque mode de description est d’offrir un support de réflexion différent qui aidera le praticien à établir les causes du déséquilibre que présente le patient.

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Ainsi, on aura comme systèmes de description, outre les descriptions anatomiques occidentales :

  • les cinq constituants du Corps : les wu ti (五体) : l’homme est vu comme composé de cinq structures (os, muscles,…) ; cette description est anatomique, et liée à la théorie des Zang Fu, puisque les Zang Fu gèrent les structures.
  • les organes et entrailles : les zang fu (脏胕) : l’homme est vu comme composé d’organes et entrailles normales et curieuses qui régissent à eux tous l’ensemble de tous les tissus et de toutes les fonctions de l’homme.
  • Les trois réchauffeurs : san jiao (三焦) : cela correspond à une description anatomo-fonctionnelle de l’homme, avec trois compartiments où s’exercent des fonctions métaboliques spécifiques.
  • Enfin, le corps humain est parcouru par un ensemble de vaisseaux (mai 脉) : ce sont les vaisseaux sanguins et les méridiens. La description sera présentée dans le cadre de l’étude des méridiens.
  • Et on s’intéressera pour finir à la notion … d’orifices ! En effet, celle-ci est capitale dans le cadre de la médecine chinoise, tant elle est utile pour le diagnostic, et tant elle peut parfois être …poétique.

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Mais peut-être une description simple mais fondamentale, et très utile, est la description du corps humain en …. deux parties : BiaoLi 表理, Superficie et Profondeur. Le corps humain est décrit en deux parties : Superficielle et Profonde avec un lieu de passage entre les deux. Les lieux de passage entre les deux parties sont appelés Cou Li (腠理). C’est là que circulent principalement les méridiens.

Cette description est fondamentale, car c’est une des questions fondamentales pendant le diagnostic : la maladie est-elle en superficie ou en profondeur ?

Cette question, ainsi que les autres questions (chaud ou froid ? vide ou plénitude ?), forment la base pour tout diagnostic en MTC.

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Les cinq constituants (wu ti 五体)

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On peut décrire le corps humain comme une succession de différents constituants : on parle des cinq constituants du corps : les wu ti (五体). Il s’agit d’une description du corps humain par constituants anatomiques. Ces cinq constituants sont :

  • La peau et les poils (pi mao 皮毛)
  • La Chair (rou肉)
  • Les Tendons (jin筋)
  • Les os (gu骨)
  • Les vaisseaux véhiculant le sang et les méridiens (jing mai经脉)

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La Peau et les poils (皮毛 pi mao)

A l’extérieur, nous avons la peau (pi 皮) et les poils (mao 毛). Cette couche constitue la barrière du corps. Les Pi Mao sont gérés par l’organe Poumon (fei 肺). Ainsi, il est dit :

  • 肺主皮毛 : fei zhu pi mao : le Poumon régit la peau et les poils
  • 肺合皮毛 : fei he pi mao : le Poumon s’unit à la peau et aux poils
  • 肺生皮毛 : fei sheng pi mao : le Poumon donne naissance à la peau et aux poils

La peau est l’organe le plus externe du corps. Il sert de fonction protectrice. Nous verrons que cette fonction est exercée par la fonction protectrice du Wei Qi (卫气).

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La chair (肉)

Répartie sur le corps et les membres. Cette chair constitue le « matériau » du corps, gérée par l’organe Rate (pi 脾). Ainsi il est dit :

  • 脾藏肉:pi cang rou : la Rate thésaurise la chair
  • 脾主肌肉 : pi zhu ji rou : la Rate régit les muscles et la chair
  • 脾主身之肌肉 : pi zhu shen zhi ji rou : la Rate régit les muscles du corps entier.

Il est important d’être « bien » en chair, au sens propre du terme, et ne pas être émacié; plus globalement l’état de nos chairs nous renseigne sur l’état du Qi de la Rate, qui a une fonction ne nourrissement (Ying Qi).

Les tendons (筋)

Pour mouvoir notre corps nous avons besoin de muscles, arrimés par des tendons et des membranes. La partie « charnue » du muscle est régie par la Rate (cf. ci-dessus), alors que la partie « dynamique » du muscle est régie par l’organe Foie (gan 肝). Ainsi, il est dit :

  • 肝主身之筋膜:gan zhu shen zhi jin mo : le Foie régit les tendons et les membranes du corps entier.

Les tendons constituent les « arrimages » des structures du corps.

Les os (骨)

Ils constituent le squelette du corps, et dépendent de l’organe Rein (shen 肾).

Les Jing Mai (经脉)

Ce sont les vaisseaux sanguins et les méridiens, qui véhiculent respectivement le Sang et le Qi. Ce sont les « voies de circulation » à l’intérieur du corps humain. Répartis sur l’ensemble du corps, ils sont gérés par l’organe Poumon (fei 肺) et l’organe Cœur (xin 心)

  • 肺朝百脉 : Fei chao bai mai : le Poumon rassemble les cents vaisseaux ; cela concerne le corps humain.
  • 心主身之血脉 : Xin zhu zhen zhi xue mai : le Cœur régit les vaisseaux sanguins du corps entier.

Pour résumer, la description du corps humain selon les 5 constituants (wu ti 五体) présente le corps humain ainsi :

  • à l’extérieur, une barrière (la peau et les poils)
  • à l’intérieur :
    • un matériau nourricier, la chair, dont les différentes parties sont reliées entre elles par des arrimages (les tendons),
    • s’appuyant sur une structure plus solide, les os,
    • avec des voies de circulation entre ces éléments permettant d’amener le sang et le qi (les vaisseaux).

Entre ces deux environnements, extérieurs et intérieurs, il y a une couche appelée les Cou Li (腠理).

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Chacun de ces constituants est sous la responsabilité d’un ou plusieurs Zang : ainsi

  • La peau et les poils sont sous la responsabilité du Poumon
  • La chair est sous la responsabilité de la Rate
  • Les tendons sont sous la responsabilité du Foie
  • Les os sont sous la responsabilité des Reins
  • Les vaisseaux sont sous la responsabilité du Cœur et du Poumon.

Dans la pratique, en fonction du constituant affecté, il faudra vérifier l’état du Zang correspondant par l’examen clinique.

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Les zang fu (脏胕)

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On peut décrire le corps humain comme un ensemble d’organes et d’entrailles. Cette description est plus fonctionnelle  que la première.

Chacun de ces organes et entrailles est lié à des structures et à des fonctions spécifiques, le tout étant en charge de l’ensemble des structures et des fonctions du corps humain.

On distingue traditionnellement d’une part les organes et entrailles « normaux » (relevant du système des cinq éléments) et d’autre part les entrailles « curieuses» (n’en relevant pas).

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Notre corps est également composé d’organes pleins, les Zang (脏), qui jouent des rôles métaboliques de thésaurisation, de conservation des substances fondamentales du corps. Ainsi, il est dit que :

  • 心藏神 : xin cang shen : le Cœur thésaurise le shen.
  • 肺藏气 : fei cang qi : le Poumon thésaurise le qi.
  • 脾统血 : pi tong xue : la Rate maintient le sang (dans les vaisseaux).
  • 肝藏血 : gan cang xue : le Foie thésaurise le sang.
  • 肾藏精 : shen cang jing : les Reins thésaurisent le jing.

NB : on remarque ici que ces fonctions sont des fonctions Yin : la thésaurisation correspond à l’épargne, à la mise en grenier des trésors que sont les substances fondamentales; et le mouvement de son Qi est centripète.

Par ailleurs, et cela sera vu lors de l’étude de la théorie des Zang Fu, chaque Zang est également en charge d’autres fonctions spécifiques.

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De plus, chacun de ces Zang est responsable de chacun des constituants du corps. Ainsi (cf une première description du corps humain) :

  • Le Poumon gouverne la peau
  • La Rate gouverne la chair et les membres
  • Le Foie gouverne les tendons et les membranes
  • Le Rein gouverne les os
  • Le cœur gouverne les vaisseaux sanguins

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Notre corps est également composé d’entrailles creuses, les Fu (胕). Ceux-ci sont étroitement liés aux Zang (cela sera détaillé lors de l’étude de la théorie des Zang Fu).

Les Zang jouent un rôle de tuyaux, véritables vecteurs de substances, permettant des actions Yang. Ainsi  par exemple :

  • 胃主受纳 : wei zhu shou na : l’Estomac régit la réception et l’accueil
  • 胃主腐熟:wei zhu fu shu : l’Estomac régit la cuisson et la décomposition
  • 小肠泌别清浊:xiao chang mi bie qing zhuo : l’Intestin Grèle sépare le pur et le trouble (des aliments)

On voit dans cet exemple le rôle de chacune des entrailles dans les processus digestifs : l’Estomac réceptionne les aliments, comme un grand chaudron, où seront cuits et décomposés les aliments et les liquides ingérés. Puis l’Intestin Grèle en séparera l’utile du déchet (le pur du trouble) : l’utile étant assimilé, et le déchet envoyé vers la Vessie (pour la partie liquide) et le Gros Intestin (pour la partie solide). Ce sont bien des actions relativement Yang.

On remarque que les Zang sont en charge des matériaux « précieux » pour l’organisme, permettant de fabriquer les différents constituants du corps, alors que les Fu sont en plus en charge du transport de substances utiles à l’organisme. Chacun se répartit la tâche.

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Enfin, le corps comporte également des entrailles curieuses, qui ont des rôles « à part ». On parle des 六奇恒之胕 (liu qi heng zhi fu : les 6 entrailles curieuses). Ce sont :

  • Le Cerveau
  • L’Utérus
  • La Moelle
  • Les Os
  • Les Vaisseaux Sanguins
  • La Vésicule Biliaire (note : cette dernière est à la fois une entraille curieuse et une entraille « normale »).

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Pour résumer, la description selon le corps humain des Zang Fu présente un corps comme :

  • un ensemble d’organes (Zang), ayant en charge de fonctions plutôt Yin (par rapport aux Fu), de génération des différents constituants du corps humain.
  • un ensemble d’entrailles (Fu) avant en charge des fonctions plutôt Yang (par rapport aux Zang), de mise en mouvement des substances véhiculées dans le corps humain.

A ce « bel » ensemble Yin-Yang ont été ajoutées les entrailles curieuses, avec des rôles plus spécifiques. Il est à noter que les entrailles curieuses sont apparues plus tardivement dans les théories de médecine chinoise.

 

Les trois réchauffeurs

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On peut décrire fonctionnellement le corps humain en Trois Réchauffeurs (san jiao). Cette description du corps est également plutôt systémique : elle présente des systèmes plus proches des notions de « médecine occidentale » : systèmes respiratoires et cardio-vasculaires, système digestif, système uro-génital…

Cette description présente le corps en 3 « compartiments » superposés, qui abrite des organes, ont chacun des fonctions spécifiques, et qui communiquent les uns avec les autres.

Le réchauffeur supérieur : Shang Jiao

Il abrite le Cœur et le Poumon. On le décrit traditionnellement comme un « nuage »

Les fonctions du Réchauffeur Supérieur sont

  • Contrôle et diffusion du Qi
  • Contrôle et diffusion du Sang
  • Distribution des JinYe dans le corps

On peut rapprocher le réchauffeur supérieur des systèmes cardio-vasculaire (contrôle et diffusion du sang) et respiratoire (contrôle et diffusion du Qi).

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Le réchauffeur moyen: Zhong Jiao

Il abrite la Rate et l’Estomac. On le décrit comme un chaudron qui cuit et fait mûrir les aliments.

Il a principalement la charge des fonctions digestives.

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Le réchauffeur inférieur: Xia Jiao

Il abrite le Rein et le Foie, ainsi que les intestins (gros et petits) et la Vessie

On le décrit comme un égout.

Il a principalement comme fonction de séparer le clair du trouble, et d’éliminer l’eau.

On peut rapprocher le réchauffeur inférieur du système uro-génital, responsable notamment de l’équilibre hydrique du corps.

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Les Orifices du corps

En anatomie chinoise, les orifices du corps ont une importance particulière.

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Symboliquement pour commencer : on parles des orifices Yang et des orifices Yin :

  • Orifices Yang : situés en haut du corps, ils sont au nombre de 7 : les yeux, les narines, les oreilles, la bouche. Situés en zone yang, en sortent des substances yang et claires. Ce doivent être de véritables « voies d’aération » du corps humain, libres et pures. Ce sont les orifices où s’exprime le Qi « pur ».
  • Orifices Yin : situés en bas du corps, ils sont au nombre de 2 : le méat urinaire et l’anus. Ils sont sous le contrôle du Rein. Situés en zone yin par excellence, en sortent des substances troubles. Ces sont des voies d’épuration du corps humain qui doivent rester libres. Ce sont les orifices où sort le Qi « trouble ».

On notera que l’orifice vaginal n’est traditionnellement pas cité, mais on l’intègrera bien sûr dans les orifices yin.

De plus, on parle des orifices du Cœur : symboliquement, cela revient à décrire le cœur comme une maison avec des fenêtres. Celles-ci doivent rester ouvertes, faute de quoi la maison (le cœur), devient insalubre et les pathologies, souvent psychologiques, peuvent se développer. En cas de pathologies, des principes de traitement visent alors à dégager les orifices du cœur.

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Diagnostique

D’un point de vue diagnostique, les orifices du corps ont une importance particulière : en effet, ce sont de véritables voies de communication entre l’intérieur du corps et l’extérieur.

En observant ce qui est excrété par ces orifices, ou en observant l’aspect de ces orifices, on peut avoir des informations sur l’intérieur du corps. D’où son importance capitale pendant l’examen clinique, pendant l’anamnèse et pendant la phase d’observation.

Ainsi par exemple, on interrogera sur :

  • l’état des muqueuses nasales : renseigne sur le système pulmonaire
  • l’état des muqueuses buccales (bouche, lèvres, dents..): donne des informations sur l’état du système digestif
  • la miction et l’évacuation des selles : état du système digestif, du réchauffeur inférieur.

Et on regardera de même attentivement la langue et le visage (ainsi que ses orifices).

L’ensemble pourra nous donner des informations intéressantes sur l’état de l’organisme du patient et nous renseigner sur ses dysfonctions.

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La Salive

Pour les anciens taoïstes, la salive était un précieux nectar interne. On pouvait l’appeler « le Suc de Jade », « le Suc divin », « la Source mystérieuse » ! Ainsi, avaler la salive offrait au corps les mêmes bienfaits que ceux de la pluie qui irrigue la terre (rappelons la place de l’Homme dans la triade Ciel-Homme-Terre). Les techniques taoïste pour avaler la salive permettaient même d’accéder à l’immortalité.

Les taoïstes donnaient même plusieurs noms à la salive en fonction de son état :

  • « breuvage de jade » : salive recueillie dans la bouche
  • « source suave » : salive utilisée pour rincer la bouche
  • « lac fleuri » : salive circulante
  • « rosée sucrée » : salive qui s’écoule
  • « source de l’essence » : salive lorsqu’elle se disperse et se dissout

(Source : Traité de Qi Gong Médical – Vol 2 – Prf Jerry Alan Johnson – p235)

Giulia Enders, dans son best-seller, « Le Charme discret de l’Intestin », explique que la salive contient des ions calcium (nourriciers), et des mucines, qui protègent nos dents et gencives. Nous constatons donc le rôle nourricier et protecteur de la salive, rôles caractéristiques du Méridien Tai Yin, Rate et Poumon ! En plus de ces substances bienfaitrices, G. Enders mentionne aussi la présence dans la salive d’opiorphine une substance antalgique proche de la morphine, et à propriétés anti-dépressives : alors tous pratiquons le Qi Gong de la Salive !

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Qi Gong de la Salive

Pour ce faire, de nombreuses techniques existent, mais la plus simple consiste à parcourir les gencives avec la langue, 9 fois dans le sens des aiguilles d’une montre, puis 9 fois dans le sens inverse ; tout d’abord sur la face externe des gencives, puis sur la face interne.

Un autre exercice s’appelle aussi « Grincer des dents » : cela consiste à claquer des dents 36 fois, puis à avaler la salive résultante. Cette exercice peut renforcer l’axe GI-Reins.

On peut se masser les gencives avec une préparation d’eau salée (concentration de sel physiologique, à l’eau de mer par exemple).

On remarque ici également l’association du Yang Ming avec les Reins.

Il est même des ouvrages qui expliquent comment avaler en 3 fois sa salive pendant ces exercices afin de renforcer l’effet du Qi Gong !

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LES SELLES

On interrogera le patient sur ses selles (une des dix questions). On se renseignera notamment sur :

  • la fréquence des selles : idéalement de 2-3 fois par jour, à une fois tous les 2 jours
    • plus rares, cela peut signer une insuffisance du Qi du Gros Intestin
    • trop fréquentes, cela peut signer de la chaleur, ou un vide des Reins (la typique « diarrhée du chant du Coq »).
  • la consistance des selles : ce doit être un « boudin bien formé » …
    • en « crottes de chèvres », signe de stress,
    • flottantes, signe de sécheresse
  • la couleur des selles : marron à marron foncé ?
    • jaunes : peut signer une obstruction des voies biliaires
    • noires : peut signer un méléna
  • l’odeur des selles : présente
    • chaleur : l’odeur est très forte (pensez à une tourista ?)
    • froid : peu d’odeur
  • Est-ce qu’elles tachent la cuvette ? Si oui, cela peut signer la présence de glaires
  • la présence ou non d’aliments non digérés, de sang, de vers, ou de glaires dans les selles : normalement non présents
    • les aliments non digérés signent un vide au niveau de la Rate
    • du sang peut signer des hémorroïdes, ou plus généralement de la chaleur dans le méridien du gros intestin
    • des vers signent une parasitose
    • des glaires signent la présence de Glaires dans le méridien du Gros Intestin.

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Tous ces signes renseignent donc sur l’état du méridien Yang Ming du Gros Intestin qui, rappelons le, doit être aussi « propre et lumineux » que possible et exempt de Xie Qi 邪气.

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Au niveau de l’anus également on pourra interroger le patient sur :

  • des démangeaisons anales : pouvant signer une parasitose, ou plus généralement de la « chaleur humidité » dans le Gros Intestin. En effet, imaginez une zone tropicale, chaude et humide dans laquelle prolifèrent des tas d’insectes grouillants (habituellement absents dans les zones froides et sèches).
  • des saignements : pouvant signer des hémorroïdes, ou plus généralement de la chaleur (le saignement peut être signe de chaleur)
  • des « faux besoins » ou ténesmes : dans ce cas, le Qi du Gros Intestin n’est pas harmonieux.
  • des ptoses : vide au niveau du Yang Ming. Dans ce cas, il faudra tonifier l’organe.

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Bref, concernant la digestion on interrogera le patient de l’entrée à la sortie, de la bouche à l’anus, ce qui nous donnera bon nombre d’informations sur l’état du méridien Yang Ming, véritable interface entre l’extérieur du corps humain (son contexte) et l’intérieur (son métabolisme).

Et cela nous donnera également bon nombre d’informations sur le Réchauffeur Moyen, la place de l’Homme entre Ciel et Terre… combien d’entre nous cherchent ainsi leur place ?

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Jean-Laurent BARBIER

Ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace (Toulouse, France).
Acupuncteur (de l’Institut Shao Yang à Lausanne – Suisse).
Ostéopathe (de l’Ecole de Lausanne-Belmont). Cabinet à Lausanne, 1 avenue de la Gare.

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